Kara, 9 juin (ATOP)- Les carbonisatrices et carbonisateurs du canton de Djamdè ont été formés, du 5 au 7 juin à Djamdè, dans la commune Kozah III sur l’éducation financière entrepreneuriale et l’identification des Activités
Génératrices de Revenus (AGR) alternatives.
Cette rencontre est organisée par le Réseau des Associations de Femmes en Action pour le développement (RAFAD) avec l’appui financier du Fonds Francophone pour les Femmes (XOESE). Elle s’inscrit dans l’exécution du projet « Autonomisation économique des femmes carbonisatrices du canton de Djamdè dans la préfecture de la Kozah ». L’objectif est de contribuer à l’autonomisation économique des femmes rurales carbonisatrices et à la préservation de l’environnement à partir du choix d’AGR alternatives. Il s’agit également de les amener à identifier et à gérer des AGR alternatives en vue de réduire la fabrication du charbon et la coupe anarchique de bois de chauffe.
Les participants ont été outillés en éducation financière et entrepreneuriale, en identification des AGR alternatives et sur l’abandon progressif de la fabrication du charbon au profit d’autres activités. Ils ont aussi été formés sur la gestion des groupes d’épargne qui devra leur permettre de se créer des fonds pour investir dans leurs AGR.
Ouvrant les travaux, le chef canton de Djamdè, Adom Assima a salué l’initiative du réseau qui, selon lui, s’inscrit parfaitement dans la politique nationale de préservation de l’environnement. Il a exprimé la gratitude de sa population au chef de l’Etat pour tous les efforts en matière de l’autonomisation de la femme rurale.
M. Adom a exhorté les participants à prêter une oreille attentive afin que les objectifs visés soient atteints pour l’épanouissement de la femme rurale.
Pour la coordonnatrice du RAFAD, Mme Tchamdja Lokou Amida, le renforcement des capacités des carbonisatrices s’inscrit dans l’une des activités du projet « Autonomisation économique des femmes carbonisatrices du canton de Djamdè » afin de permettre à celles-ci d’initier d’autres activités génératrices de revenus en vue de contribuer à la protection de l’environnement. Elle a souligné que cette activité est réalisée grâce au fonds pays Afrique Francophone XOESE en vue de l’accompagnement des femmes sur la participation à la gouvernance locale et sur l’autonomisation économique des femmes rurales.