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La direction régionale des Eaux et Forêts révèle le reboisement de 442 ha en trois ans à Yamoussoukro


  6 Octobre      48        Environnement/Eaux/Forêts (6480),

 

Yamoussoukro, 06 oct 2022 (AIP) – Le directeur régional des Eaux et Forêts de Yamoussoukro, le lieutenant-colonel Batto Florent, a révélé, mercredi 5 octobre 2022, qu’un total de 442 ha équivalant à 447.000 plants ont été mis en terre sur plusieurs parcelles à Yamoussoukro et dans la région du Bélier dans le cadre de la politique nationale de reboisement.

Ces données ressortent des conclusions d’une mission d’évaluation de cette politique conduite sur le terrain par la direction des Etudes, de la Planification et de l’Evaluation (DEPE) et de la direction du Reboisement et du Cadastre forestier (DCDF).

Selon le Lieutenant-colonel Batto, les parcelles reboisées sont « réelles » et « plus ou moins » bien entretenues aussi bien par les agents techniques du ministère que par les populations bénéficiaires de ces reboisements.

Il a salué les initiatives de reboisement en mettant toutefois en garde contre les reboisements « folkloriques ».

« Beaucoup d’activités sont couplées aujourd’hui du planting d’arbres. C’est une très bonne chose. Malheureusement ce sont des reboisements folkloriques, juste pour la forme », a-t-il dénoncé, invitant tous les initiateurs à faire en sorte qu’en relation avec les services forestiers, des moyens soient dégagés pour assurer le suivi et l’entretien des parcelles reboisées. « Un reboisement d’un jour n’est pas un reboisement », a ajouté le lieutenant-colonel Batto Florent.

Le directeur régional des Eaux et Forêts a expliqué qu’un reboisement se fait sur une période minimum de trois ans, après quoi, « on peut espérer avoir une parcelle ou des plants forestiers vigoureux », a-t-il souligné.

« Les reboisements de trois, quatre ans peuvent toujours être regarnis, faire des remplacements pour permettre à la parcelle de bien évoluer », a dit l’officier des Eaux et Forêts.

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