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Mme Bensalah Alaoui met en évidence à Nairobi la vision africaine royale qui a inauguré une nouvelle ère en matière de partenariat du Maroc avec l’Afrique


Rabat, 26/10/2018 (MAP)- Mme Assia Bensalah Alaoui, ambassadeur itinérant de SM le Roi, a mis en évidence, lors de sa participation aux travaux de la semaine africaine de l’enseignement supérieur et de la conférence biannuelle du Forum régional des universités pour le renforcement des capacités en agriculture (RUFORUM), tenus du 22 au 26 octobre à Nairobi, la vision africaine royale qui a inauguré une nouvelle ère en matière de partenariat du Maroc avec l’Afrique, concrétisée par de nombreux nouveaux accords, mais aussi pour la recherche et l’enseignement supérieur dans le domaine agricole.

Dans ses 3 interventions aux travaux de cette rencontre et après les considérations générales et spécifiques relatives à ces évènements, Mme Bensalah Alaoui a d’abord rappelé l’importance de l’apport du Royaume du Maroc au développement agricole en Afrique, dans le cadre d’une coopération ancienne mais qui n’a cessé de s’étendre, de se renforcer et de se rénover, bien au delà de l’octroi croissant de bourses aux étudiants africains pour lesquelles, du reste, de nombreux ministres de l’enseignement supérieur, comme celui du Soudan Sud et du Bénin, ont exprimé leur vive gratitude lors de la Table ronde ministérielle, tenue le 23 octobre à l’Université de Nairobi.

En témoigne les générations d’ingénieurs et de techniciens africains formés, de programmes de recherche bouclés et d’assistance fournie par l’Institut nationale de la Recherche Agronomique (INRA) et autres, et surtout par l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II qui s’apprête, du reste à lancer un centre d’excellence Afrique en 2019.

C’est la rationalité, a-t-elle soutenu, qui a mené à la création de la nouvelle « Université Mohammed 6 Polytechnique », qui illustre en tous points la volonté du Maroc sous le leadership de SM le Roi de former les Africains en Afrique pour l’Afrique.

Pour Mme Bensalah Alaoui, redonner à l’Afrique son unité, loin de la dichotomie héritée : Afrique du Nord, Afrique Sub-Saharienne, et surtout sinon stopper, du moins réduire l’hémorragie des cerveaux, si dévastatrice pour le développement de l’Afrique sont des questions vitales.

L’enjeu de taille, estime-t-elle, est d’offrir aux talents africains des formations et des programmes de recherche innovants avec des perspectives de revenus et de carrières attractives, pour garder chez nous nos meilleurs «assets» qui vont contribuer à la sécurité alimentaire et le développement durable de l’Afrique et au delà contribuer à l’aventure fascinante de transformer l’Afrique en conformité avec l’Agenda Afrique 2063.

Entièrement soutenue par le Groupe OCP- ce qui lui évite les couacs du «gap» entre recherche et mise en œuvre déploré par nombre d’intervenants, L’Université Mohammed VI propose aux candidats PHD et postdocs, un modèle innovant de formation et de «recherche d’équipes en miroir», grâce au partenariat global noué avec les meilleures institutions aux USA- comme MIT- ou d’ailleurs, pour développer et étendre les processus et leurs résultats aux  « living labs » et fermes expérimentales, tant au Maroc que dans 14 pays africains définis à travers notre vaste éventail de partenariat régional.

Parmi les nombreux exemples en développement avec les universités africaines, notamment en Éthiopie, au Rwanda et au Ghana, Mme Bensalah Alaoui a tenu à citer notamment 2 projets phares qui impliquent les populations concernées et qui traduisent le souci du Maroc à initier, former et associer les populations et les bénéficiaires finaux, en particulier les petits fermiers – et aussi petits pêcheurs, comme dans d’autres projets ailleurs – aux programmes établis.

Mme l’ambassadeur a cité notamment le projet pilote en développement avec la l’Institut National Polytechnique Felix Houphouët Boigny à Yamoussoukro en Côte d’Ivoire, qui implique les populations avoisinantes et qui touche trois domaines, à savoir premièrement le développement des filières fruitières de la production –sur 23 Ha-à la transformation et marketing, en partenariat avec l’Université pour les fruits tropicaux, de la Floride, la production de riz paddy sur 100 ha et la ferme expérimentale en matière d’élevage pour la production de viande et de produits laitiers.

Il s’agit aussi du projet de « paquet technologique » à considérer pour la transformation de l’Afrique, le cadre de SHAHE du Ruforum auquel l’OCP contribue en alliance avec MIT et pour lequel le Rwanda a été sélectionné avec le concept à tester : «Cow in the car», littéralement «la vache dans la voiture», sachant que ces 2 produits sont fondamentaux pour les Rwandais.

Pour conclure, comme illustration vivante de la créativité au sein tout le processus rénové au Maroc mais aussi de la forte progression du nombre de candidates femmes dans l’enseignement supérieur et recherche en général, Dr Bensalah Alaoui a invité à se lever Mlle Manal Haddad, qui vient d’intégrer l’UM6P et qui déjà en 3ème année de son cursus universitaire à l’IAV a mis sur pied son entreprise innovante en matière de production du Kinoa, si prisé par les jeunes. Elle tente aussi de faire intégrer ce produit dans la riche gastronomie marocaine.

Mme Bensalah Alaoui a participé activement à trois évènements dans le cadre du RUFORUM, dont la table ronde ministérielle-qui a réuni 10 ministres africains de l’Enseignement supérieur, le panel sur « L’exploitation des partenariats régionaux et mondiaux pour l’innovation dans l’enseignement supérieur en Afrique » et le «Side-event» sur le partenariat Corée-Afrique

Le RUFORUM, un réseau de 105 universités de 37 pays africains, a organisé, du 22 au 26 octobre à Nairobi, sa conférence biennale 2018 et la sixième semaine africaine de l’enseignement supérieur sur le thème « Aligner les universités africaines pour accélérer la réalisation de l’Agenda 2063 de l’Afrique ».

Il organise des conférences biennales dans le but de réunir des scientifiques, des étudiants, des décideurs, des chercheurs, le secteur privé et les médias africains, entre autres, dans un forum unique destiné à partager, discuter et apprendre les uns des autres pour la plus grande raison d’accroître la contribution des universités au Programme de développement du continent africain.

La sixième Semaine africaine de l’enseignement supérieur et la conférence biennale du RUFORUM portent sur la meilleure façon pour les universités africaines de soutenir la transformation de l’agriculture sur le continent et sur les actions nécessaires pour renforcer le développement de l’enseignement supérieur africain et de la science, de la technologie et de l’innovation sur le continent.

La rencontre réunit plus de 900 délégués représentant les milieux universitaires, le secteur privé, les gouvernements, les partenaires de développement et des agriculteurs.

Les objectifs de la conférence biennale consistent à examiner les performances de l’agriculture et de l’enseignement supérieur en Afrique et les moyens d’améliorer leur efficacité, à fournir une plate-forme pour partager les meilleures pratiques et les réformes dans les secteurs de l’agriculture et de l’enseignement supérieur, à créer des communautés de pratique professionnelle réunissant divers acteurs de l’agriculture et de l’enseignement supérieur, et à diffuser les innovations en matière de recherche, de commerce et d’entreprise émanant de la recherche et de la vulgarisation universitaires pour éclairer les processus politiques et autres.

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