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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  17 Mars      45        revue de presse (625),

 

Dakar, 17/03/2023 (MAP) – Plusieurs sujets d’actualité font la Une de la presse africaine de ce vendredi qui aborde notamment le procès en diffamation relatif à l’affaire des 29 milliards du Programme des domaines agricoles communautaires au Sénégal, la participation du président gabonais au Sommet de la CEMAC, les promesses du président élu Asiwaju Bola Ahmed Tinubu au Nigeria, le scandale «Farmgate» en Afrique du Sud et la mise en oeuvre de l’accord de paix en Ethiopie.

Au Sénégal, les scènes de violences et les heurts qui ont émaillé le procès en diffamation relatif à l’affaire des 29 milliards du Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac), opposant le ministre du Tourisme et des loisirs Mame Mbaye Niang et le leader politique du parti Pastef (Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité) Ousmane Sonko (opposition) font la Une des quotidiens locaux.

Des heurts ont éclaté, jeudi, à Dakar entre forces de l’ordre et partisans de l’opposant Ousmane Sonko qui devait comparaître devant la justice pour diffamation contre le ministre du tourisme, Mame Mbaye Niang, rapporte la presse.

Suite à une divergence sur l’itinéraire que devait emprunter le cortège de Sonko, des échauffourées ont éclaté entre les forces de l’ordre et les partisans de l’opposant. Le leader de Pastef a été extrait de force de sa voiture avant d’être conduit au tribunal à bord d’un véhicule de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP) de la police. Des scènes de violences ont éclaté dans plusieurs endroits de Dakar après cet incident, relève la presse.

‘’Ambiance Marsiale’’, titre le jouurnal ’Bes Bi Le Jour’’ qui renseigne que l’audience est renvoyée au 30 mars, anniversaire de la condamnation de Khalifa Sall, en 2018, leader du mouvement ‘’Taxawu Sénégal (près du Sénégal). « Sonko exfiltré et conduit manu militari au tribunal. Des stations-service, commerces, véhicules, Auchan, entre autres saccagés et pillés’’, indique le média.

‘’En Quête’’ se désole des manifestations dans la capitale et titre ‘’Dakar balafrée’’. Il présente ‘’le récit d’une douloureuse journée de manifestations, d’arrestations et de scènes d’intifada. Des bus calcinés, des stations-service brûlées, des boutiques Auchan attaquées… Sonko et son avocat Me Ciré Ly gazés, conduits de force au tribunal, puis internés dans des structures hospitalières. Alors que Mame Mbaye Niang fait constater que +depuis quatre mois, on me diffame+’’.

« Des débats d’audience houleux, émaillés d’incidents et de suspensions d’audience. Les leaders de Yewwi Askan Wi (libérer le peuple-opposition), empêchés de tenir une réunion au siège du Parti républicain pour le progrès (Prp). Benno Bokk Yakaar (Bby- mouvance présidentielle) parle d’échec cuisant de l’opposition dans sa tentative d’entraver la marche normale de la justice’’, raconte le journal.

‘’Guérilla urbaine à Dakar’’, affiche à sa Une ‘’Sud Quotidien’’ indiquant que ‘’l’affaire est renvoyée en audience spéciale au 30 mars et que Dakar reste une ville morte, l’économie au point mort, des écoles fermées, Sonko et Me Ciré Clédor Ly admis aux soins, Khalifa Sall, Habib Sy (opposants) et Yewwi interdits de point de presse’’.

‘’Les Echos’’ évoque ‘’Du banditisme à l’état pur, les forces de défense font le job’’. La publication fait état de ‘’vols perpétrés à l’agence Sonatel Soprim (quartier de Dakar), Auchan Mermoz incendié, 3 bus +Dakar Dem Dikk+ (DDD-transport public étatique) calcinés, la station Total de +Dior+ (banlieue) vandalisée. Le leader de Pastef gazé, aveuglé par une substance et conduit de force au Tribunal via la Corniche. Il est sujet de +terribles vertiges+, de +douleurs au bas ventre+ et de +difficultés respiratoires+, admis dans une clinique. Son avocat, Ciré Clédor Ly, très mal en point, conduit lui aussi dans une clinique’’, indique la publication.

‘’Désordre total !’’, affiche pour sa part ‘’Tribune’’ qui revient sur le bilan du +procès de la rue+ et pour lequel, le Président de la République Macky Sall est invité à dialoguer. D’autre part, le quotidien s’intéresse aussi à l’appel à la résistance de ‘’Pastef qui veut mettre la pression sur Macky’’. Ousmane Sonko dénonce une +tentative d’assassinat+’’, rapporte la publication.

Toujours sur ce procès en diffamation de Mame Mbaye Niang contre Ousmane Sonko, ‘’Le dossier renvoyé en audience spéciale’’, informe à sa Une ‘’Le Soleil’’, relevant qu’après ce troisième renvoi, les protagonistes se retrouvent devant la barre le 30 mars prochain. De plus, note le quotidien national, ‘’les forces de l’ordre contiennent les manifestations des pro-Sonko.

Au Gabon, « L’Union » écrit que le président de la République, Ali Bongo Ondimba, qui prendra part vendredi au 15ème Sommet ordinaire des chefs d’Etat de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), prévu se tenir ce 17 mars 2023, à Yaoundé, est arrivé dans la capitale camerounaise.

Ce sommet a pour le thème «Faire de la CEMAC, en 2025, un espace économique intégré et émergent, où règnent la sécurité, la solidarité et la bonne gouvernance, au service du développement humain», ajoute le journal.

Les questions inscrites à l’ordre du jour de ce 15ème Sommet ont trait aux conclusions de la réflexion sur le Franc CFA en Zone CEMAC, aux réformes en cours de la CEMAC, et au financement de la Communauté par la taxe Communautaire d’Intégration (TCI), entre autres, poursuit-on.

Le Sommet sera également l’occasion pour les présidents du Congo et du Cameroun, de présenter leurs communications respectives sur le programme des réformes économiques et financières de la CEMAC (PREF-CEMAC) et sur le dossier de la rationalisation des Communautés économiques régionales d’Afrique centrale, relève le quotidien.

Au Nigeria, « The Nation » rapporte que le président élu Asiwaju Bola Ahmed Tinubu a assuré aux Nigérians que son administration serait non seulement un gouvernement d’unité nationale mais aussi de compétence nationale.

Il a promis de rassembler des hommes, des femmes et des jeunes compétents de tout le pays pour construire un Nigeria plus sûr, plus prospère et plus juste, indique le journal.

Ces assurances figurent dans une déclaration qu’il a signée jeudi à Abuja et qui s’intitule : « Nigeria : À l’aube d’un nouvel espoir », écrit le média.

Exprimant son engagement en faveur d’une économie à croissance à deux chiffres du PIB, d’une plus grande sécurité alimentaire et d’une base manufacturière renforcée, le président élu a déclaré que son administration poursuivrait une économie numérique active dans laquelle les jeunes disposeraient d’un espace suffisant pour réaliser leurs rêves et leurs aspirations, poursuit la publication.

Les élections étant terminées, il a insisté sur la nécessité d’éviter l’esprit partisan et de se joindre à lui pour construire le « Nigeria de nos rêves », précise-t-on.

Assurant le peuple de sa volonté de servir, l’ancien gouverneur de Lagos a déclaré : « J’ai choisi de diriger cette nation. Nous avons un travail important à accomplir et je m’engage à le faire dans l’intérêt de tous les citoyens, qu’ils aient ou non voté pour moi, ou même qu’ils aient voté tout court ».

En Afrique du Sud, la presse revient sur le scandale de «Farmgate» dans lequel le chef de l’Etat et président du Congrès National Africain (ANC au pouvoir), Cyril Ramaphosa, est accusé d’avoir dissimulé le vol de millions de dollars en devise dans sa ferme Phala Phala dans le Limpopo.

City press écrit à ce sujet qu’une combinaison de facteurs a conduit le président Ramaphosa à être disculpé d’actes répréhensibles dans la saga Phala Phala, y compris l’échec de l’ancien patron de l’Agence de sécurité de l’État, Arthur Fraser, à fournir des preuves et à divulguer sa source d’information pour les allégations de vol d’une importante somme d’argent en espèces.

Le journal rappelle ainsi que le chef de l’Etat est accusé d’avoir caché à la police le vol perpétré en 2020 dans sa ferme de gibier, séquestré les voleurs puis de les avoir soudoyé pour garder le silence, précisant que les sommes volées n’ont pas été déclarées au fisc.

Volet sport, Eyewitness News rapporte que les sentiments sont à nouveau mitigés à propos de l’équipe nationale, sélectionnée par l’entraîneur des Bafana Bafana, Hugo Broos, pour les éliminatoires de la CAN contre le Libéria la semaine prochaine.

La publication fait à ce propos constater que la sélection de 23 joueurs comprend huit joueurs de l’équipe «Mamelodi Sundowns», mais aucun de «Kaizer Chiefs», relevant que chaque fois que la composition de l’équipe nationale est annoncée, il y a toujours un débat sur qui l’entraîneur a sélectionné et qui a été omis.

«Il y a eu quelques omissions notables avec des joueurs comme l’arrière droit de Sundowns Khuliso Mudau et l’ailier de Moreirense Kobambelo Kodisang non inclus», souligne-t-elle, ajoutant que chaque entraîneur a des joueurs qu’il préfère aux autres.

En Ethiopie, « The Ethiopian Herald » consacre son éditorial à la mise en oeuvre de l’accord de paix dans le pays en relevant que depuis sa signature à Pretoria, la coopération diplomatique globale de l’Éthiopie avec la communauté mondiale a connu un changement radical.

Au cours des deux années mouvementées liées au conflit dans le nord du pays, certains pays ont en partie rompu leurs relations, souligne l’éditorialiste, notant que les allégations non fondées dirigées contre le pays, associées à la propagande diffamatoire des médias, ont posé des défis sur la voie empruntée par l’Éthiopie.

L’éditorialiste note que l’encrage de l’accord de paix de Pretoria entre le gouvernement éthiopien et le Front de libération du peuple du Tigray a servi d’ouverture pour déclencher un nouveau tournant dans le pays.

L’accord a déjà apporté des changements tangibles dans le rétablissement de la paix et de la stabilité, une aide humanitaire sans restriction et également il a eu un impact considérable en termes d’amélioration du partenariat diplomatique avec la communauté internationale, écrit l’éditorialiste.

Les efforts du pays pour résoudre de manière indépendante et pacifique son problème interne se sont également répercutés en Afrique et au-delà, ajoute le journal, ajoutant que le coût de la guerre est élevé, nécessitant de lourds investissements pour remettre en état les infrastructures endommagées et soutenir les activités économiques du pays.

Les dégâts sont énormes et exigent le soutien de la communauté mondiale, soutient l’éditorialiste.

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