MAP Rwanda: le volume des investissements dépasse 2,4 milliards de dollars en 2023 MAP Match USMA-RSB: la CAF rejette l’Appel interjeté par le club algérois et confirme les décisions de la commission des clubs (FRMF) MAP Madagascar: Plaidoyer pour la création d’un réseau de transport public écologique à Antananarivo MAP Abidjan: le RIARC et le REFRAM signent une déclaration sur le renforcement du dialogue avec les plateformes numériques globales APS SENEGAL-SOCIETE / Santé oculaire : des stratégies et orientations prioritaires en cours d’identification APS SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-CINEMA / Festival de Cannes : ‘’Camp de Thiaroye’’ retenu dans la sélection ‘’Cannes classics’’ APS MONDE-SENEGAL-MEDIAS / Les journalistes invités à utiliser l’intelligence artificielle avec une approche critique APS SENEGAL-GOUVERNANCE / La protection des lanceurs d’alerte et la loi sur l’accès à l’information, gages de bonne gouvernance (société civile) APS SENEGAL-TRANSPORT-REACTIONS / Les facteurs humains responsables de 90% des accidents de la route (ministre) AIP Le PNUD réaffirme son soutien aux initiatives du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique

Revue de la Presse Quotidienne Internationale Africaine (RPQI-Afrique)


  24 Juin      19        revue de presse (625),

 

Dakar, 24/06/2020 (MAP) – La réouverture des classes d’examen au Sénégal, la prochaine présidentielle en Côte d’Ivoire, la nouvelle Loi de finances du gouvernement rwandais pour l’exercice budgétaire 2020-21 et la question du grand barrage éthiopien La Renaissance sont les principaux sujets qui meublent les colonnes de la presse africaine parue mercredi.

Au Sénégal, +Sud Quotidien+ écrit sous le titre « Réouverture des classes d’examen : vers un deuxième fiasco ? », qu’après plus de trois mois de suspension des cours à cause de la pandémie du coronavirus, la rentrée des classes ne sera pas générale dans le pays.

Selon le journal, certains établissements ne vont pas se plier à la décision du gouvernement, alors qu’à ce spectre qui pèse sur la rentrée des classes, s’ajoute le doute de certains parents d’envoyer leurs enfants à l’école face au risque croissant de la propagation de la maladie.

Son confrère +Le Soleil+ rapporte que la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a décidé de baisser ses taux directeurs de 50 points de base à l’issue de la réunion du comité de politique monétaire du 22 juin dernier.

Selon la publication, le taux d’intérêt minimum de soumission aux opérations d’appels d’offres d’injection de liquidité passe ainsi de 2,50 % à 2,00 % et le taux d’intérêt du guichet de prêt marginal et ramené de 4,50 % à 4,00 %.

De son côté +Tribune+, qui s’intéresse à la situation épidémiologique dans le pays, croit savoir que depuis le 2 mars dernier à aujourd’hui, le Sénégal a enregistré 6034 cas de personnes déclarées positives au coronavirus, relevant que la courbe n’est pas totalement dans une phase déclinante surtout que l’on note une recrudescence des cas issus de la transmission communautaire.

En Côte d’Ivoire, « Le Nouveau Réveil » titre « La révision de la liste électorale prolongée jusqu’au 30 juin », rapportant que la Commission électorale ivoirienne (CEI), organe chargé d’organiser en octobre 2020 la prochaine présidentielle en Côte d’Ivoire, a annoncé mardi à Abidjan, la prorogation de l’opération de recensement électoral jusqu’au 30 juin prochain.

« Afin de faire droit à cette requête légitime des acteurs du processus électoral, la Commission centrale de notre institution a proposé au gouvernement la prorogation de l’opération de recensements électoral. Notre intérêt est de conforter l’inclusivité autour du processus. C’est pourquoi, nous proposons la prolongation du recensement électoral jusqu’au 30 juin 2020 », a indiqué Emile Ebrottié, le porte-parole de la CEI dans un point-presse, cité par le journal gouvernemental.

Sur un autre registre, « Fraternité Matin » fait savoir que l’ambassadeur d’Allemagne, Michael Grau et le ministre des affaires étrangères, Ally Coulibaly, ont signé à Abidjan, un accord de coopération financière d’un montant de neuf millions d’euros, soit plus de cinq milliards de francs CFA pour le financement de la phase 2 du projet de promotion de l’économie agricole.

Ce prêt a pour but de contribuer à l’amélioration de la situation socio-économique des petits agriculteurs et des entreprises agricoles mais aussi de permettre à la Côte d’Ivoire d’atteindre un autre niveau en matière de développement en vue de minimiser et de mieux contrôler les risques économiques telles que la dégradation du revenu des planteurs dont la majorité se trouvent actuellement au dessous du seuil de pauvreté, la surproduction des produits agricoles, la faible capacité de transformation, la perte en biodiversité et la dégradation des sols de cultures ainsi que les risques liés à l’insécurité alimentaire.

Au Mali, +l’indépendant+ rapporte que des représentants de la majorité présidentielle malienne ont opéré mardi une tentative d’approche de la contestation qui secoue le pays depuis quelques semaines.

Et d’ajouter que plusieurs responsables de partis de la majorité ont rencontré des représentants de l’une des composantes du mouvement de protestation, « le Front pour la sauvegarde de la démocratie ».

L’ordre du jour consistait uniquement à explorer la possibilité de mettre en place un cadre de discussions en vue d’une sortie de crise, selon le journal.

 


 

Au Gabon, +l’Union+ écrit sous le titre « Covid-19 : les guérisons montent en flèche » que fort timide à l’issue du premier mois de l’épidémie (6 seulement), le nombre de cas de guéris du Covid-19 a connu ces dernières semaines une augmentation significative, jusqu’à atteindre 2002 à la date du 22 juin (soit un taux de 42,2 pc par rapport au nombre de cas testés positifs : 4739).

Et d’estimer qu’il ne faut pas pour autant crier victoire dans la mesure où le virus continue de circuler activement.

Pour sa part, +Matin Equatorial+ titre « Retrait bancaires : une nouvelle taxe aux allures d’entourloupe » que dans le projet de loi de finances rectificative 2020, le gouvernement vient d’initier une nouvelle taxe de 2 pc sur tout retrait d’espèces, dans les banques à partir d’un million de francs CFA.

Selon la publication, si le ministère souligne que cette taxe s’assigne pour objectif la lutte contre l’informel avec une meilleure traçabilité de toutes les transactions financières et la maîtrise du risque sanitaire que représentent désormais les échanges en monnaie physique, cette taxe a du mal à être ingurgitée au sein de toutes les couches sociales, expliquant qu’en effet, il se pose le problème d’opportunité de cette taxe en ces temps de pandémie de covid-19 qui met à mal le microcosme économique national.

En RD Congo, « Forum des As » aborde les trois propositions de loi sur la réforme de l’appareil judiciaire, en examen à l’Assemblée nationale.

L’opposition, appelée Lamuka, “appelle les professionnels de la Justice et l’ensemble du peuple congolais, à la plus grande vigilance”, face” à “la poursuite des manœuvres d’appropriation de la magistrature debout entamées depuis le mois de janvier 2011”, rapporte le journal.

“De l’avis de Lamuka, ces propositions de loi présentent un risque non seulement d’intrusion du Gouvernement dans l’activité quotidienne du magistrat et de celle du Conseil supérieur de la magistrature, mais aussi portent en elles un risque d’inanition de l’action du ministère public”, écrit l’auteur de l’article.

“Actualité.cd” rapporte que des centaines de militants de l’UDPS, parti présidentiel, poursuivent mercredi leur manifestation contre ces propositions de lois, en les jugeant “inconstitutionnelles” et “inopportunes”.

Au Rwanda, les quotidiens locaux consacrent toujours leurs gros titres à la nouvelle Loi de finances du gouvernement pour l’exercice budgétaire 2020-21, adoptée lundi par le parlement.

Le journal +The New Times+ écrit que le budget de 3,4 milliards de dollars prévu pour le prochain exercice qui démarre le 1er juillet est axé sur le soutien aux entreprises affectées par la pandémie du coronavirus, la santé, l’éducation ainsi que les projets de développement.

Dans le cadre du nouveau budget, le gouvernement prévoit d’étendre ses mesures de soutien à 550 nouvelles entreprises du pays, précise la publication qui cite le ministre rwandais des Finances et de la Planification économique.

Son confrère +RNA+ a révélé que le budget sera financé à hauteur de 60,5% par les ressources locales et à près de 39,3% par des ressources extérieures, notant que l’une des priorités du plan de dépenses est la relance de l’économie du pays, affectée par la crise du nouveau coronavirus.

Selon le média, des recettes fiscales équivalant à 1,4 milliard de dollars sont attendues par le gouvernement au cours du prochain exercice financier, en baisse de 154,9 millions de dollars par rapport à celles de 2019-20.

 


 

Au Kenya, le journal « Kenyans.co » rapporte que les parents d’élèves ont demandé au gouvernement de suspendre la réouverture des écoles prévue début septembre tout en cherchant à examiner la situation avec le ministre de l’Education George Magoha.

Les parents ont déploré que le gouvernement n’ait pas encore respecté les directives établies par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) concernant la réouverture des écoles, jugeant « sélectif » le programme d’apprentissage virtuel.

Le juge de la Haute Cour, le juge Anthony Ndung’u, a rejeté le plaidoyer des parents d’élèves en faisant valoir que l’affaire était d’intérêt national. Il leur a en outre demandé de discuter de la question avec le ministre de l’éducation et le Kenya Institute of Curriculum Development.

« La nouvelle normalité occasionnée par la propagation de Covid-19 à travers le monde a provoqué des perturbations dans la vie politique, économique et sociale de toutes les personnes, le secteur de l’éducation étant fortement touché par la pandémie, ce qui a entraîné de futures incertitudes », a déclaré Ndung’u, ajoutant que le ministre Magoha avait mis en place un groupe de travail pour analyser la sécurité des écoles à la reprise des études.

Les lignes directrices de l’UNESCO offrent des conseils pratiques aux autorités nationales et locales sur la manière d’assurer la sécurité des enfants à leur retour à l’école, rappelle la publication.

En Ethiopie, +ADDIS STANDARD+ s’intéresse à la question du grand barrage éthiopien La Renaissance et plus particulièrement la saisie du Conseil de sécurité de l’ONU par l’Egypte après l’échec des pourparlers entre l’Ethiopie, l’Egypte et le Soudan.

Dans sa plainte, Le Caire demande au Conseil de sécurité d’agir pour que l’Ethiopie ne prenne pas de mesures unilatérales concernant ce barrage, rappelle le média éthiopien, notant que cette plainte n’est valable que si la mesure unilatérale d’Addis-Abeba pourrait constituer une menace pour la paix et la sécurité internationales.

Le grand barrage ne constituera jamais une menace pour la paix et la sécurité internationales, relève le média dans une analyse.

Sur un autre registre, +ETHIOPIAN MONITOR+ revient sur les relations entre l’Ethiopie et l’Italie en focalisant sur un entretien téléphonique entre le ministre des Affaires étrangères Gedu Andargachew et son homologue italien, Luigi Di Maio.

La réponse à la pandémie de COVID-19, les pourparlers sur le grand barrage La Renaissance et la proposition faite par le Premier ministre Abiy Ahmed aux pays du G-20, ont été au centre de cet entretien, écrit le média éthiopien.

En Afrique du Sud, +The Citizen+ revient sur les propos du ministre de la Santé, Zwile Mkhize, qui a souligné que l’Afrique du Sud se dirigera durant les prochains jours vers une « tempête dévastatrice » due au Covid-19. L’ouverture de nouveaux secteurs de l’économie a entraîné une augmentation du nombre de cas de coronavirus dans le pays, a t-il expliqué.

Le département de tutelle a augmenté le nombre de lits dans les hôpitaux à plus de 27.000 et a identifié plus de 400 sites de mise en quarantaine d’une capacité de près de 38.000 lits à travers le pays, a ajouté le ministre, notant que jusqu’au 16 juin, 3.583 professionnels de santé ont été testés positifs pour le virus et 34 ont succombé à la maladie.

+Sunday Times+ indique que le gouvernement sud-africain a fait face à plus de 100 plaintes déposées contre les restrictions mises en place depuis fin mars dernier dans le cadre du confinement national visant à limiter la propagation de la pandémie du coronavirus.

Citant la ministre sud-africaine de la Gouvernance coopérative et des affaires traditionnelles, Nkosazana Dlamini-Zuma, le journal souligne que la situation de la pandémie dans le pays aurait pu être pire si le gouvernement n’avait pas pris les mesures requises à un stade précoce.

Dans la même catégorie