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Un plaidoyer pour mettre en application la loi n°5-2011 portant promotion et protection des droits des peuples autochtones


  1 Juin      134        Politique (25374), Société (45136),

 

BRAZZAVILLE, 1er JUIN (ACI) – Le Programme alimentaire mondial (Pam) et le ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones ont organisé, du 31 mai au 1er juin à Brazzaville, un atelier de plaidoyer pour la mise en application de la loi n°5-2011 portant promotion et protection des droits des peuples autochtones au Congo, indique un communiqué de presse du Pam parvenu à l’Aci.

Cet atelier a été organisé dans le cadre d’une action conjointe du Pam, de l’Oms et de l’Unicef en janvier 2020, avec un financement du Fonds conjoint pour les Objectifs de développement durable (Odd).

Au cours de cette réunion, les représentants de vingt ministères, du Sénat, du Conseil départemental de la Lékoumou, de la société civile et des organisations autochtones ont examiné et évalué le niveau actuel de mise en œuvre de la loi précitée, en vue de proposer des actions correctives concrètes en faveur des populations autochtones.

Ouvrant les travaux, le ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones, M. Aimé Ange Wilfrid Bininga, a dit que cet atelier est une opportunité pour renforcer et coordonner au niveau national les actions liées aux droits des peuples autochtones.

«Dix ans après la promulgation de la loi n°5-2011, et malgré les efforts accomplis par le gouvernement, l’accès des populations autochtones aux services sociaux de base et à l’utilisation des ressources naturelles se heurte encore à la réalité socioculturelle et communautaire», a-t-il déploré.

De son côté, le représentant du Pam au Congo, M. Ali Ouattara, a fait savoir que l’appui de son institution au gouvernement congolais est transversal et s’exprime à travers cet atelier qui est un espace privilégié d’échanges, de prise d’engagements de toutes les parties pour une application effective des textes adoptés.

Selon lui, ce plaidoyer s’est inscrit dans la continuité des activités que mène l’agence sur le terrain, car ses équipes travaillent au plus près des communautés autochtones du département de la Lékoumou sur les programmes alimentaires scolaires.

Aussi, il a dit que le Pam organise dans ce département des formations de renforcement des capacités des groupements à travers des sessions de vulgarisation de ladite loi et des plaidoyers, notamment sur la question de l’accès à la terre. Cette organisation onusienne procède également à la distribution des équipements pour soutenir ces groupements, a ajouté M. Ouattara.

Pour le coordonnateur résident des Nations unies au Congo, M. Chris Mburu, ce programme réaffirme la pertinence des réponses conjointes et intégrées. «Il consacre la complémentarité des mandats du Pam, de l’Unicef et de l’Oms comme un élément clé de l’action de développement des Nations unies en République du Congo», a-t-il fait savoir.

Cet atelier s’est déroulé en présence du directeur général de la promotion des peuples autochtones, M. Justin Assomoyi, de la préfète du département de la Lékoumou, Mme Micheline Nguessini, et du représentant du Réseau national des organisations de la société civile des populations autochtones du Congo (Renorscipac), M. Pascal Ngomilele, indique le communiqué.

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