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Bulletin de l’écologie de l’Afrique


  28 Novembre      29        Environnement/Eaux/Forêts (6478),

 

Dakar, 28/11/2022 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du lundi 28 novembre 2022:

Burkina Faso:

– La première édition de la Semaine Nationale de l’Economie verte et du système MRV (Mesurage Rapportage et Vérification des émissions de gaz à effet de serre) se tiendra du 29 novembre au 1er décembre 2022.

Selon les organisateurs, l’économie verte est l’activité économique qui contribue à l’amélioration du bien-être humain, du développement économique plus responsable et de l’équité sociale tout en réduisant de manière significative l’impact négatif sur l’environnement, les écosystèmes et la pénurie de ressources.

Depuis 2010, le Burkina Faso a entamé une transition de son économie vers une économie verte et inclusive, respectueuse des équilibres écologiques et susceptible de lui assurer une croissance économique durable.

La première édition de la Semaine Nationale de l’Economie verte et du système MRV, aura lieu sous la présidence du Dr Agustín Kabore, ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, la co-présidence de Jean Emmanuel Ouedraogo, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme en partenariat avec Global Green Growth Institute (GGGI) et le Partenariat en faveur de l’économie verte (PAGE).

La rencontre sera l’occasion de renforcer les capacités techniques pour une meilleure mise en œuvre de l’économie verte, des enjeux et opportunités de la finance climatique et des défis relatifs au suivi de l’action climatique à travers le système MRV; participer à une foire d’exposition de produits et technologies verts afin de rentrer en réseautage et de lier des relations mutuellement profitables entre les différents acteurs et apprendre des exemples de technologies éco-innovantes qui se sont révélées efficaces.

Elle vise également à connaître davantage sur l’ensemble des acquis de GGGI et de PAGE au Burkina Faso; réaliser des échanges sur les perspectives en termes de valorisation des acquis de PAGE avec des plaidoyers auprès des partenaires techniques et financiers pour soutenir cette valorisation et plus généralement la Stratégie Nationale de l’Economie Verte et faire des recommandations fortes pour la promotion de l’économie verte et le renforcement du système MRV.

Côte d’Ivoire:

– Le ministre des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba, a sollicité l’implication effective de la Chambre des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire dans les projets de reboisement.

«Nous avons besoin du soutien des rois et chefs traditionnels, garants des us et coutumes, car ce sont eux qui peuvent parler aux propriétaires terriens pour rendre les terres disponibles au reboisement», a souhaité M. Tchagba, samedi au terme d’une visite de trois jours avec ses collaborateurs à Aboisso. Il a promis une rencontre avec les gardiens de la tradition dans les jours à venir.

Depuis sa prise de fonction au département des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba a parcouru toutes ses directions régionales sur l’ensemble du territoire pour les galvaniser pour le reboisement par objectif, un projet phare qu’il a mis en place pour la restauration du couvert forestier.

Gabon:

– Dans le cadre de la 1ère édition du ″Concours national de l’arrondissement le plus propre″, l’ONG Melen, par le biais de son organe Melen Environnement, a participé au nettoyage de la plage Tropicana, en présence de la Mairesse de Libreville, Christine M’Ba N’dutume Mihindou.

Cette activité, menée conjointement par les membres de la Mairie centrale de Libreville, l’Union européenne, les Sociétés de nettoyage (Agli et Clean Africa) et les ONG (Melen, Pluméa, Ecole Calazanz, Okiri, Espoir pour tous), s’est déroulée en présence de Marie Christine MBA N’dutume, Mairesse de la Commune de Libreville.

La Responsable de l’organe ″Melen Environnement″, Ornella Arlène Maroundou, a indiqué le but de leur présence. ″Nous avions été contactés par la Mairie de la Commune de Libreville, suite à leur programme de nettoyage au niveau des plages. Nous savons que l’insalubrité est un fléau qui mine notre pays. Et, nous avions honoré de notre présence, histoire de mettre la main à la patte afin de rendre notre plage plus propre″.

Cameroun:

– Dans le cadre du Projet de développement des chaînes de valeurs agricoles implémenté par le ministère camerounais de l’Agriculture et du Développement rural, les producteurs de la région du Sud-Ouest ont été dotés d’équipements de transformation d’un coût total de 600 millions FCFA.

Ce don, qui vise à accroitre aussi bien la production que la transformation du manioc dans cette partie du pays, s’est adressé essentiellement aux coopératives et aux groupes d’initiative commune de la région.

Selon les responsables locaux du ministère, la production annuelle de manioc de la région du Sud-Ouest est estimée à 700.000 tonnes. À terme, les autorités et les producteurs entendent booster cette production grâce à divers appuis, pour la porter à environ 3 millions de tonnes.

Une telle augmentation nécessite des infrastructures et équipements de transformation et de conservation, qui permettront de réduire les pertes post-récoltes.

Angola:

– L’Angola et la Banque Mondiale (BM) viennent de signer, à Luanda, deux accords de financement pour les statistiques, la résilience climatique et la sécurité de l’eau.

Les accords ont été paraphés par la ministre angolaise des Finances, Vera Daves, et le directeur régional de la Banque mondiale, Albert Zeufack.

L’accord pour le financement des projets statistiques est évalué à 60 millions de dollars et celui de la résilience climatique et de la sécurité de l’eau à 450 millions de dollars, dont 300 millions financés par la Banque mondiale et 150 millions par l’Agence française de développement.

Le gouvernement angolais compte améliorer, à la faveur de cet accord, l’approvisionnement en eau et renforcer la gestion des ressources hydrauliques pour une plus grande résilience climatique dans certaines régions du pays, en raison du changement climatique qui menace la sécurité de l’eau et les moyens de subsistance de la population.

Le projet de résilience climatique et de sécurité de l’eau en Angola financera des investissements physiques dans les zones urbaines et rurales, ainsi que des activités de développement institutionnel pour renforcer la sécurité de l’eau et aider à gérer les effets climatiques extrêmes aux niveaux national et municipal.

Le projet sera mis en œuvre dans les provinces de Zaire, Benguela, Huíla, Cuanza sul, Cuando Cubango et Luanda.

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