Dakar, 27/06/2020 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du samedi 27 juin :
Sénégal :
L’Agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie (AEME) et le Conseil patronal des énergies renouvelables (COPERES) ont convenu de travailler à une meilleure efficacité de la politique nationale de développement des énergies renouvelables, aux termes d’une convention signée par les deux parties, jeudi à Dakar.
Le document a été paraphé par le directeur général de l’AEME, Saer Diop, et son homologue Karim Ndiaye de la COPERES, dans le but notamment de « mettre en place un cadre de collaboration’’.
Dans cette perspective, ce nouveau partenariat devrait conduire à « l’intégration de la maîtrise de l’énergie, de la sobriété dans le cadre des activités prévues et là où elle s’avère pertinente » a expliqué Karim Ndiaye.
Cette présente convention vient renforcer la collaboration déjà réelle, selon lui, entre le privé et l’Etat, avec des objectifs spécifiques tels que l’instauration d’un cadre permanent d’échanges et de concertation, la mise à contribution des membres du COPERES dans la levée de financements pour les programmes d’efficacité énergétique et l’accompagnement à la création de services énergétiques adaptés au Sénégal.
Ghana :
L’Alliance to End Plastic Waste, une organisation à but non lucratif composée d’entreprises qui fabriquent et transforment des plastiques, s’est associée à la Fondation ASASE pour soutenir les femmes entrepreneures qui travaillent à réduire les déchets plastiques dans les communautés.
L’initiative dénommée « Closing the Loop » fait recours à un modèle d’économie circulaire pour permettre aux communautés locales de bénéficier des déchets plastiques en les collectant, les retraitant et les revendant.
Congo :
La ministre congolaise du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault, a plaidé jeudi à Brazzaville, lors du 16e conseil d’administration de l’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale, pour plus d’investissement dans la bataille que le Congo menait contre les changements climatiques.
Les ressources financières mobilisées pour les notifications à la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques « ne permettent pas aux experts d’entreprendre des missions de terrain », ni de « mener des expérimentations de laboratoire », a-t-elle déploré, appelant à des « ressources supplémentaires » pour accompagner le processus de préparation des inventaires des Gaz à effet de serre.
Les investisseurs, ainsi que le représentant du Programme des Nations unies pour le développement au Congo, ont manifesté leur volonté d’accompagner le Congo dans ce combat, afin de lui permettre de remplir pleinement ses engagements.