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Débat sur comment briser la stigmatisation sur l’infertilité en Guinée


  17 Juin      157        Photos (4436), Santé (15383), Société (45131),

 

Conakry, 17 Juin (AGP)- La CEO de la fondation MERCK en collaboration avec la Fondation PROSMI de la première Dame de la République, vient d’organiser une journée d’information sur les différentes approches en vue de briser la stigmatisation de l’infertilité des femmes en Guinée, a suivi l’AGP.
La rencontre a mobilisé nombreux journalistes de la presse nationale, le gynécologue et obstétricien, professeur Namory Keïta et plusieurs personnalités dont la première Dame de la République, Hadja Djéné Kaba Condé.
L’objectif est de s’appuyer sur le pouvoir de la presse pour vaincre les problèmes des femmes victimes d’infertilité mais aussi les moyens à mettre en œuvre pour sensibiliser les communautés, les religieux afin que l’infertilité ne soit pas un stigmate dans la société.
Dans son allocution, la présidente de la CEO de la fondation MERCK plus qu’une mère, Racha Kelej a indiqué que l’infertilité touche tous les pays du monde.
« Ces femmes infertiles souffrent dans nos communautés alors que le problème peut être autant masculin que féminin. La responsabilité doit être partagée par le couple » a-t-elle souligné
Tour à tour le gynécologue et l’obstétricien professeur Namory Keïta et les autres spécialistes ont indiqué que les causes de l’infertilité peuvent se situer dans les pathologies comme les maladies et infections sexuellement transmissibles (MST / IST), les avortements clandestins, les mutilations génitales féminines, l’obésité, l’alcool, la cigarette, une mauvaise alimentation et une mauvaise hygiène de vie.
« Des pratiques sociales et culturelles qui freinent la capacité de certains couples à procréer où seule la femme est stigmatisée alors que l’homme peut être responsable de l’infertilité du ménage. »
Les journalistes participants ont suivi avec intérêt ces interventions.
« Les médias à travers leurs différents canaux (radios, télévision, presse écrite, presse en ligne) doivent informer sur les approches mis en place par le gouvernement et ses partenaires afin que le problème de l’infertilité quitte les périphéries pour se retrouver au centre des questions de santé. »
Pour sa part le ministre de l’Information et de la Communication, Amara Sompare a insisté pour que ce message arrive aux différentes cibles visées par cette communication.
« Je salue l’initiative, quand on se souvient des ravages de la Dame N’na Fanta, (guérisseuse traditionnelle, récemment arrêtée et condamnée par la justice), car une femme qui n’enfante pas dans nos sociétés est considérée comme une demie femme » a indiqué le ministre de la communication.

AKT/AND

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