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L’Afrique du Sud est vulnérable au chaos sans l’état de droit (Président)


  22 Mars      17        Politique (22450),

 

Johannesburg, 22/03/2023 -(MAP)- Le projet constitutionnel sud-africain échouera si les vastes inégalités et les niveaux de pauvreté existants ne sont pas sérieusement pris en compte et traités par le gouvernement, a indiqué mercredi le Président Cyril Ramaphosa.

Dans son discours d’ouverture de la Conférence nationale sur «La Constitution : Réflexions sur la voie à suivre », Ramaphosa a déclaré que sans l’état de droit, le pays est vulnérable au chaos, à la violence, à la corruption endémique, à la violation des droits de l’homme, ainsi qu’à l’inégalité persistante et à l’effondrement des institutions étatiques.

Plusieurs régions du pays ont connu ces dernier temps des manifestations et des protestations contre un taux de chômage record, une criminalité rampante, des délestages électriques récurrents, une corruption endémique dans toutes les institutions, la pauvreté et une crise économique aigue.

Lundi, le parti des combattants pour la liberté économique (EFF-opposition) a organisé une grève générale dans tout le pays, sur fond d’inquiétudes quant au risque que les manifestations pourraient entraîner des violences, des destructions de biens et des pertes de vie, similaires aux troubles de juillet 2021.

Le chef de l’Etat a reconnu à juste titre que pour faire avancer la promesse de transformation, toutes les sphères du gouvernement et tous les organes de l’État sont tenus de fournir une gouvernance efficace, transparente, responsable et cohérente. Il a ainsi rappelé aux participants à la conférence que la Constitution est le produit de luttes longues et prolongées pour la liberté, la justice, l’égalité, la dignité humaine et une vie meilleure pour tous.

« Cette conférence nous donne l’occasion de réfléchir au chemin que nous devons parcourir pour relever les nombreux défis liés à l’état de droit, à la responsabilité et à la justice sociale et économique », a soutenu Ramaphosa, notant que la rencontre devrait également réfléchir à des questions telles que les progrès en matière de restitution et de réforme des terres , la réforme électorale, la gouvernance, ainsi que la transformation de l’économie.

Les débats devraient également portés sur la corruption, la criminalité et la sécurité nationale, ainsi que sur l’impact de ces questions sur l’exercice et la protection des droits de l’homme.

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