ANP Fin à Rabat du séminaire organisé par la FAAPA sur le Fact-Checking AIP Promotion d’emplois décents : des résultats tangibles enregistrés en 2023 avec deux projets du ministère de tutelle AIP Abidjan accueille une réunion de l’Union africaine sur le retour et la réadmission durable des migrants AIP Vers la création d’un corps des bénévoles en Côte d’Ivoire AGP Guinée/Santé : Tenue du Forum national consultatif sur la santé communautaire AGP Guinée : Fin d’une mission prometteuse du Ministre de la Jeunesse et des Sports à Tripoli AGP Guinée/Médias : L’AGP dote ses journalistes et correspondants en équipements de travail MAP Sénégal: le bilan de l’accident d’un bus de transport grimpe à 14 morts MAP Guinée: 16 morts et 52 blessés dans un accident de la route MAP La 15ème Conférence islamique au sommet, les 4 et 5 mai à Banjul

UN PERCUSSIONNISTE ISRAÉLIEN EXPLORE LES RYTHMES DU MBALAX


  9 Janvier      59        Musique (512),

 

Dakar, 9 jan (APS) – Le musicien israélien Ben Aylon a étalé, mercredi, ses talents de percussionniste en explorant divers rythmes mbalax dont le chant dédié à l’ancien champion de lutte sénégalaise avec frappe, Mohamed Ndao Tyson, a constaté l’APS.

L’artiste israélien maîtrise ses différents instruments qu’il tape à sa guise valsant entre le sabar (tam-tam), trois tambours et les djimbés avec les mains, la baguette et le coude.

Cette prestation intitulée « On man tribe » s’est déroulée devant un public, composé de diplomates, d’artistes et d’anonymes, invités par l’Ambassadeur d’Israël à Dakar.

Pour l’artiste Ben Aylon, qualifié « d’ambassadeur du Mbalax » en Israël, « ces rythmes exécutés ont été inculqués par Aly Ndiaye Rose, fils de Doudou Ndiaye Rose ».

Il reconnaît avoir été inspiré par le tambour major Doudou Ndiaye Coumba Rose décédé en 2015 à l’âge de 85 ans. Mais, insiste-t-il, « c’est son fils qui m’a enseigné et qui m’a plongé dans la pure tradition sénégalaise ».

« Le bak » de Tyson, « le Thiéboudien » et un solo moins rythmique avec le chanteur Cheikh Lô ont égayé le public.

L’artiste Ben Aylon dit avoir débuté ses recherches des rythmes d’Afrique en Gambie. Mais, ajoute-t-il : ’’Ce n’est qu’au Sénégal que j’ai découvert ce Mbalax ».

Il rappelle qu’en Israël les percussions n’y sont pas étrangères, car son pays est riche d’une « diversité culturelle des juifs en plus des autres influences notées provenant de l’Inde ou de l’Afrique noire ».

Dans la même catégorie