MAP SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan préside à Rabat le Grand Prix de SM le Roi Mohammed VI du Concours officiel de saut d’obstacles 3* de la Garde Royale MAP L’Afrique du Sud a besoin d’un nouveau leadership pour sauver le secteur minier (opérateurs) MAP Semi-marathon féminin de Jakarta: Le Maroc domine le podium ANP Le Premier Ministre nigérien aux réunions annuelles de la BID en Arabie Saoudite MAP Généralisation des systèmes de « Rendez-vous » et du « eTimbre » à l’ensemble des Missions diplomatiques et Postes consulaires MAP Côte d’Ivoire: au moins 2 morts et 31 blessés dans un accident de la route MAP Le 16ème Festival de Fès de la Culture soufie s’achève sur un spectacle étourdissant de l’Ensemble Taybah et les derviches tourneurs de Damas AIP Le ministre Siandou Fofana donne des instructions pour la prise en charge des blessés de l’accident à Tankessé AIP Le processus de traçabilité du cacao expliqué aux paysans de Kahen-Zarabaon AIP Une microfinance s’engage à soutenir les projets contre la pauvreté des jeunes à Bondoukou

DÉCÈS DU PROFESSEUR CYR DESCAMPS : UN ARCHÉOLOGIE « TRÈS ATTACHÉ’’ AU SÉNÉGAL S’EN EST ALLÉ (HAMADY BOCOUM)


  20 Septembre      256        Science (576),

 

Dakar, 20 sept (APS) – Le professeur Hamady Bocoum, directeur du Musée des civilisations noires (MCN), a rendu hommage au professeur Cyr Descamps, un archéologue français « très attaché au Sénégal », décédé dans la nuit de samedi à dimanche à Perpignan (France), saluant « un des porte-parole de l’archéologie au Sénégal et en Afrique de l’Ouest » en général.

Son décès, survenu à l’âge de 80 ans, a été annoncé par la section sénégalaise de la Communauté africaine de culture (Cacsen) dont il était membre.

Cyr Descamps, qui a longtemps habité l’île de Gorée, était arrivé au Sénégal en 1964 pour les besoins de son service militaire de parachutiste, rappelle le professeur Bocoum dans un entretien téléphonique avec l’APS.

« Cyr Descamps est resté très attaché à notre pays depuis son arrivée. Il y a fait ses humanités. Il a découvert au Sénégal la véritable archéologie. Il a passé sa thèse d’archéologie ici et a fait sa carrière d’archéologue à l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN) Cheikh Anta Diop, jusqu’à sa retraite », a témoigné Hamady Bocoum, qui fut avec Penda Mbow un disciple de Cyr Descamp.

Ce dernier a parallèlement enseigné l’archéologie à la faculté des Lettres et Sciences humaines de l’Université Cheikh Anta Diop, en même temps qu’il s’est initié à l’archéologie sous-marine.

« Sa carrière archéologique est intimement liée au Sénégal jusqu’à la retraite. Il a été quelqu’un de très important pour nous tous, parce qu’il a été pour notre génération, le professeur le plus gradé du département d’histoire dans le domaine de l’archéologie », ajoute-t-il.

Selon Hamady Bocoum, le professeur Cyr Descamps a transmis à sa génération « le virus » de l’archéologie, une matière incluant l’archivistique et l’enquête orale ou documentaire.

« Le document archéologique, contrairement au document archivistique classique, ne dit pas les choses de manière explicite. C’est nous qui devons l’interpréter et Cyr Descamps a contribué à nous apprendre cela », a-t-il souligné.

Le chercheur Cyr Descamps avait été recruté à l’IfAN en mars 1965, un an avant le premier Festival mondial des arts nègres de 1966 initié par le premier président du Sénégal Lépold Sédar Senghor dont il a toujours gardé un souvenir vivace.

Il est de la première génération d’étudiants formés au certificat d’histoire d’Afrique. En 1972, il a soutenu sa thèse sur « La préhistoire du Sénégal », publiée par les Nouvelles éditions africaines du Sénégal.

Chercheur associé à l’IFAN et maître de conférences honoraire à l’université Perpignan, il a publié de nombreux ouvrages et articles sur l’archéologie au Sénégal et en Afrique de l’Ouest.

Dans la même catégorie