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Bulletin d’informations économiques africaines


  23 Décembre      18        Bulletin d'info économiques africaines (534),

 

Dakar, 23/12/2022 (MAP) – Voici le bulletin d’informations économiques africaines pour la journée du vendredi 23 décembre 2022:

Sénégal:

– Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a donné, récemment, son feu vert à l’octroi d’un financement additionnel de 5,01 millions d’euros, au profit du futur Parc de technologies numériques de Diamniadio, au Sénégal.

Le Groupe de la Banque africaine de développement confirme ainsi son appui au projet, engagé en 2016 grâce à un prêt initial de 60,96 millions d’euros qu’il lui avait accordé. Si le chantier est aujourd’hui achevé à près de 80 %, la crise de COVID-19 a entraîné un retard dans certains travaux de construction d’infrastructures (tours destinées à abriter des entreprises numériques, bâtiments de services numériques…), dû à l’inflation mondiale sur les coûts des matériaux de construction et à des chaines d’approvisionnement perturbées.

Avec ce nouveau prêt, la Banque endosse à hauteur de 87 % le coût total du projet, de 73,62 millions d’euros – le gouvernement sénégalais assumant l’équivalent de 9,64 millions d’euros. Le ministère sénégalais de l’Économie, du Plan et de la Coopération (MEPC) assure la coordination de l’aide, via sa Direction de la coopération économique et financière (DCEF).

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–  Le secteur extractif a injecté 223,15 milliards FCFA en 2021 au profit de l’économie nationale, dont 206,04 FCFA milliards pour le budget de l’Etat, a fait savoir, jeudi, la présidente du Comité national de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (CN-ITIE), Awa Marie Coll Seck.

‘’Les résultats et conclusions des rapports ITIE 2021 font état d’une contribution du secteur extractif de 223,15 milliards FCFA dont 206,04 FCFA milliards affectés au budget de l’Etat’’, a-t-elle déclaré à l’occasion de l’atelier de partage du rapport ITIE 2021 et du premier semestre 2022.

A ce propos, elle a précisé que le Comité national ITIE a, cette année, fait ’’l’option stratégique’’ de publier les données portant sur l’année fiscale 2021 et sur le premier semestre de l’année fiscale 2022 afin de ’’relever le défi de la divulgation en temps réel et systématique et de renforcer la divulgation intégrée.’’

‘’La publication des conclusions des rapports ITIE est devenue un moment attendu pour faire la cartographie et le diagnostic de la chaîne de valeur du secteur et d’impulser des réformes par la formulation des recommandations’’, a souligné Awa Marie Coll Seck.

Revenant sur le contenu du rapport, elle a indiqué que ’’les revenus du secteur extractifs ont connu une hausse de 38,99 milliards par rapport à l’année fiscale 2020 (soit 21,8%)’’.

L’essentiel de la contribution, a-t-elle dit, provient du ’’secteur minier qui connaît une augmentation de 40,16 milliards FCFA passant de 162,85 milliards FCFA en 2020 à 203 milliards FCFA en 2021″.

Côte d’Ivoire:

– Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, a invité les entreprises ivoiriennes à améliorer leur compétitivité dans la protection et la valorisation des marques.

Le ministre intervenait dans le cadre de la première édition des Journées de la marque ivoirienne innovante (JM2I), organisée du 19 au 21 décembre sous le thème « La marque, un levier de développement des entreprises ».

Selon M. Diarrassouba, cet événement s’inscrit dans la dynamique de sensibiliser les chefs d’entreprises sur la nécessité d’avoir des marques fortes, suffisamment compétitives afin de pouvoir saisir toutes les opportunités qu’offre la zone de libre échange continentale africaine (ZLECAF).

«L’usage de la marque prend son importance dans la mesure où elle est un outil stratégique de commercialisation des produits et de conquête de marché. La marque permet de promouvoir les ventes des produits de l’entreprise par la fidélisation de la clientèle », a-t-il fait savoir.

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Le salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) augmentera le 1er janvier de 25% en Côte d’Ivoire, passant de 60.000 francs CFA (100 dollars) à 75.000 FCFA (125 dollars), a annoncé mercredi le gouvernement.

Le conseil des ministres « a adopté un décret portant revalorisation du salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig), le faisant passer de 60.000 FCFA à 75.000 FCFA », a annoncé le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, au sortir du conseil des ministres, ajoutant que les organisations patronales et syndicales s’étaient accordées sur cette hausse.

Celle-ci intervient suite à l’appel du président Alassane Ouattara, le 6 août dernier, invitant les acteurs du secteur privé à revaloriser le Smig. Lors de cet appel, il avait annoncé une revalorisation des accessoires du salaire (transport, allocations familiales, indemnité de logement) pour les fonctionnaires et agents de l’Etat. Ce train de mesures devrait permettre d’améliorer les conditions de vie des travailleurs ivoiriens dans un contexte d’inflation généralisé.

-Nigeria:

– Deux semaines après avoir imposé des plafonds pour le retrait hebdomadaire de liquidités, la Banque centrale du Nigeria (CNB) a dû les relever significativement.

La Banque centrale a reconnu dans un communiqué mercredi « le rôle vital joué par le liquide pour soutenir les communautés rurales et défavorisées et s’assurera d’une approche inclusive dans sa transition vers une société sans cash ».

La CBN avait décidé d’imposer ces plafonds pour limiter l’utilisation de liquide dans l’économie. Elle s’était notamment inquiété de la contrefaçon de billets et du volume de liquide hors du système bancaire.

« La limite maximale de retrait hebdomadaire tous moyens confondus pour les individus et les entreprises devra être respectivement de 500.000 nairas (1.049 euros) et 5 millions de nairas », a indiqué la Banque centrale dans son communiqué mercredi.

Afrique du Sud :

– Les participants à une conférence internationale sur les investissements et le Commerce en Afrique, organisée récemment à Durban (617km de Pretoria), ont appelé à prioriser le commerce intra-africain et profiter des opportunités offertes par l’Accord de libre-échange continental africain (ZLECAf).

S’exprimant à cette occasion, le directeur de la promotion des exportations au sein de l’Agence du KwaZulu-Natal du commerce et des investissements, Claude Moodley, a souligné que la ZLECAf est un catalyseur clé de la croissance et du développement dans le continent africain.

Soulignant la nécessité de renforcer les relations entre les signataires de cet accord commercial continental, il a appelé les pays de l’Union africaine à créer des accords commerciaux bilatéraux qui permettaient d’accroître le commerce entre les pays africains et aligner les réglementations.

M. Moodley a également rappelé que de nombreux avantages peuvent être tirés de l’augmentation du commerce intra-africain, notamment la stimulation de la croissance économique, la création des emplois, ainsi que la réduction de la pauvreté et des inégalités.

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Madagascar :

– Le coup d’envoi du Projet d’appui à l’industrialisation et au secteur financier (PAISF) a été donné récemment dans la capitale malgache Antananarivo, avec un financement de 14,52 millions d’euros de la Banque Africaine de Développement (BAD).

Ce projet qui s’aligne avec le Plan Émergence de Madagascar (PEM), vise à répondre aux besoins spécifiques du secteur industriel malgache en accord avec les cinq priorités stratégiques de la BAD pour l’industrialisation du continent africain.

Il a également pour objectif de transformer le secteur industriel à Madagascar pour en faire le principal moteur de la croissance et de création d’emplois décents, ouvrant des opportunités aux plus vulnérables, notamment les femmes et les jeunes diplômés.

S’exprimant lors de la cérémonie de lancement de ce projet, le ministre malgache de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, Edgard Razafindravahy, a rappelé que la lutte contre la pauvreté à laquelle s’attelle le gouvernement passe par le développement du secteur industriel.

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