Libreville, 28 mars 2024 (AGP) – Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Paul-Marie Gondjout et le Représentant résident du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Francis James, ont signé, le mardi 26 mars dernier, un accord de coopération pour la construction des tribunaux, la formation des greffiers, des magistrats et des agents de la Sécurité pénitentiaire, lequel partenariat permettra d’appuyer le pays dans sa réforme du système judiciaire et de l’agenda 2024 en faveur des justiciables, rapporte un communiqué dudit ministère dont l’AGP a reçu copie.
À travers la signature de cet accord de coopération, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) s’engage à apporter une assistance multiforme au ministère de la Justice, afin d’appuyer la mise en œuvre de la Stratégie de Transition pour la Réforme du système judiciaire (STRJ). Le but à court, moyen et long terme est d’améliorer l’accès à un système judiciaire de qualité, garantir une justice transparente, efficace et inclusive au bénéfice de la population gabonaise, indique le communiqué.
Cet accord de coopération concerne essentiellement trois domaines, à savoir : le développement d’études techniques et de faisabilité permettant notamment la révision des codes et la construction et la réhabilitation d’infrastructures de justice, la mise en œuvre des activités et des initiatives diverses qui permettent d’améliorer l’accès à la justice pour les justiciables, le soutien à la formation professionnelle continue, le renforcement des capacités du personnel du secteur de la justice dans les différentes juridictions et organes judiciaires.
Selon le Représentant Résident du PNUD, le bras séculier des Nations Unies dont il a la charge, est aux côtés du ministère de la Justice, Garde des Sceaux. Francis James s’est dit particulièrement honoré d’accompagner les autorités gabonaises dans le cadre de la Stratégie de Transition pour la Réforme du système judiciaire (STRJ).
«Nous avons eu une excellente rencontre avec le ministre de la Justice. Nous avons parlé de la période de la Transition, mais aussi au-delà, parce que nous savons très bien que la Réforme du système judiciaire va prendre du temps, pas seulement pour construire des tribunaux, mais aussi pour changer un peu la culture», a-t-il fait savoir.
«C’est dans ce sens que nous avons discuté non seulement de la construction des infrastructures, mais également de la formation des greffiers, des magistrats et des agents des services pénitentiaires. Cela va prendre du temps, mais pour le moment, nous sommes focalisés sur les seize (16) mois à venir», a expliqué le responsable du PNUD au Gabon à l’issue de la signature de cet accord de coopération.