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La coopération scientifique panafricaine en débat à l’Université Privée de Fès


  19 Janvier      31        COOpération (783), Science (576),

 

Fès, 18/01/2023 (MAP), Des diplomates et des universitaires marocains et étrangers se sont donnés rendez-vous, mercredi à l’université Privé de Fès (UpF), pour débattre des moyens susceptibles de renforcer la coopération scientifique panafricaine au service du développement de l’Afrique.

Initiée sous le thème « La Coopération Scientifique Panafricaine au Service du Développement du Continent », cette rencontre a été l’occasion de mettre l’accent sur l’importance de renforcer la mobilité scientifique sud-sud avec pour objectif de valoriser les talents et les compétences africaines et lutter contre la fuite des cerveaux qui affecte négativement les économies du continent et son développement.

Dans une déclaration à M24, chaine d’information en continue de la MAP, le président de l’UpF, Mohaled Aziz Lahlou a indiqué que cette conférence qui traite des modèles de coopération scientifique entre pays africains, est marquée par la présence de diplomates et des experts universitaires et des enseignants chercheurs, ajoutant que les participants ont débattu, notamment, des moyens pour développer la recherche et l’échange scientifique entre les pays du continent.

Cette table ronde s’inscrit dans le cadre de la première rencontre des représentants des universités et écoles supérieures de divers pays africains, membres du Réseau Africain pour la Mobilité Scientifique des Etudiants Sud-Sud (RAMSESS). Ce réseau dont l’assemblée constitutive a été tenue à l’UpF, mercredi matin, a été constituée, un an plus tôt, par huit universités et écoles supérieures de huit pays africains. Il s’agit du Maroc, l’Algérie, la Tunisie, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée et le Sénégal.

Pour M. Lahlou, « Ramsess » est une première du genre en ce sens qu’il favorise l’échange entre les étudiants dans les pays africains, qui sont appelés à « s’approprier cette idée de développer le continent au lieu de suivre la mouvance des autres ».

Intervenant à cette occasion, le consul général de l’Union des Comores à Laâyoune, Said Omar Said Hassane a indiqué que la diplomatie scientifique est une approche internationale collaborative aux grands défis actuels et futures, susceptible de guider la voie de la société, mettant l’accent sur la nécessité de renforcer la coopération et le partenariat entre scientifiques des différents pays africains dans la perspective de contribuer au raffermissement des liens diplomatiques.

Il a recommandé, dans ce cadre, la création entre autres d’un conseil consultatif scientifique au niveau de chaque pays, un cluster africain de diplomatie scientifique et un espace africain de recherche et d’innovation ouverte aux locaux et à la diaspora, notamment les experts africains expatriés.

De son côté, la directrice de la Coopération et du partenariat au ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Sanaa Zebakh a présenté un exposé sur les efforts du Maroc visant à consolider les relations avec les pays africains en matière d’enseignement, de recherche et de perspective de développement.

Elle a donné un aperçu, à cette occasion, sur le bilan de la coopération Maroc- Pays Africains notamment en matière d’accords, de mobilité, de recherche scientifique et de formation continue, passant en revue les opportunités internationales qui s’offrent à travers des programmes dont ERASMUS+, les programmes Horizon Europe et cofund et les programmes de la formation.

Le nouveau réseau dit « RAMSESS », dont les documents fondateurs ont été signés en marge de cette rencontre et présidé par M. Lahlou, s’est donné pour mission l’échange de diverses expériences tant pédagogiques que scientifiques et le partage des bonnes pratiques managériales, les échanges interafricains du personnel de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Le Réseau, en tant qu’association internationale non gouvernementale, se veut le moyen idoine permettant de renforcer les liens et d’établir les reconnaissances mutuelles entre les écosystèmes africains de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Il vise à encourager la mobilité des étudiants comme celle des enseignants et des administratifs, entre les établissements membres du réseau, l’excellence académique, l’intégration et la coopération entre ses membres, outre l’insertion des universités et des établissements de l’enseignement supérieur ainsi que des instituts de recherche dans l’espace africain de l’enseignement supérieur.

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