Saly-Portudal (Mbour), 17 avr (APS) – Les insuffisances enregistrées
durant les trois premières années de mise en œuvre du Projet régional
d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS) ne doivent pas occulter les
acquis enregistrés, a estimé Djimé Adoum, secrétaire exécutif du
Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel
(CILSS).
S’exprimant à la clôture de la revue à mi-parcours dudit projet, tenu
du 8 au 17 avril à Saly-Portudal (Mbour, ouest), il a rappelé « le
noble objectif de développement » du PRAPS et les nombreux espoirs
qu’il a suscités auprès de milliers de pasteurs et d’agropasteurs du
Sahel.
« Le cadre de résultats reste le miroir devant lequel nous devons nous
tenir au quotidien pour nous jauger et évaluer les conditions de vie
de nos bénéficiaires. Toutefois, à l’épreuve du terrain, le PRAPS a
été confronté à des réalités diverses qui ont entrainé un grand retard
dans le démarrage des infrastructures », a-t-il dit.
Pour le secrétaire exécutif du CILSS, « la revue à mi-parcours est
l’opportunité pour tirer les enseignements, les leçons et s’appuyer
sur nos forces pour une mise en œuvre efficiente pour le reste de la
durée du projet ».
M. Adoum a évoqué, entre autres acquis du PRAPS, « un meilleur
positionnement du pastoralisme dans le cadre d’une politique agricole
aux niveaux national et régional ».
Il a également évoqué « un effet d’entrainement » vis-à-vis de nombreux
partenaires au développement, dont la Banque islamique pour le
développement (BID), le Millenium Challenge Corporation (MCC),
l’Agence française de développement (AFD), l’Union européenne (UE) et
la coopération suisse.
De même s’est-il félicité de « l’ingéniosité sociale » ayant caractérisé
la mise en place des infrastructures, ce qui contribue à la prévention
des conflits et à la cohésion sociale.
« Avec la revue à mi-parcours, nous avons un nouvel contexte avec de
nouvelles orientations. Les résultats sont toujours possibles à
condition de se rappeler de ces milliers de pasteurs et agropasteurs,
y compris les femmes et les jeunes qui nous ont donné mandat pour
parler en leur nom dans les activités du PRAPS », a souligné Djimé
Adoum.
Il a invité les parties prenantes du projet « à conjuguer leurs
efforts, à renforcer la solidarité et à s’armer de courage pour la
suite dans la modernisation du secteur pour la création des valeurs
ajoutées » au secteur du pastoralisme.