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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  13 Janvier      50        revue de presse (625),

 

Dakar, 13/01/2021 (MAP) – Le vaccin contre la Covid-19 au Sénégal, la situation politique en Afrique du Sud, le problème frontalier entre Addis-Abeba et Khartoum sont les sujets phares traités par la presse africaine parue mercredi.

Au Sénégal, la situation épidémiologique et le vaccin contre la Covid-19 dominent les sujets abordés par la presse locale.

« Vaccin contre la Covid-19 : La piste chinoise se précise au Sénégal », titre le quotidien +L’As+ soulignant que le Sénégal est à pied d’œuvre pour endiguer la propagation inquiétante du virus.

En plus du couvre-feu instauré pour limiter les dégâts, les autorités sont en train de ratisser large pour obtenir le vaccin qui devrait permettre d’éradiquer la maladie, écrit la publication notant que selon le ministre de la santé, Abdoulaye Diouf Sarr, plusieurs pistes se dégagent mais avec la Chine, le Sénégal attend 200.000 doses de vaccin.

Au sujet de la situation épidémiologique, +Le Soleil+ rapporte que les résultats des examens virologiques du mardi ont révélé 152 nouvelles contaminations au coronavirus, sur 1.062 tests réalisés, soit un taux de positivité de 14,31%.

+WalfQuotidien+ aborde, à ce sujet, le calvaire des populations sous le couvre-feu, évoquant notamment les difficultés liées au transport public aux heures de pointe et l’impact de cette mesure sur le petit commerce nocturne, notamment dans la capitale Dakar.

Sur un autre registre, les journaux de la place reviennent sur la disparition mystérieuse, depuis le 4 janvier en France, de l’étudiante sénégalaise Diary Sow.

L’enquête s’oriente vers une disparition volontaire, écrit +Libération+, alors que l’Observateur+ rapporte que le Sénégal et la France ont fait de cette disparition une affaire d’Etat avec l’implication du directeur l’Afrique et de l’Océan indien au Quai d’Orsay, ancien ambassadeur de France à Dakar.

Au Gabon, +l’Union+ s’intéresse à la possibilité de revenir au confinement. Titrant « Va-t-on reconfiner », il écrit qu’en raison de la résurgence de cas testés positifs au nouveau coronavirus, le gouvernement gabonais admet la possibilité de revenir au confinement

Cette annonce a été faite mardi après-midi lors d’une conférence de presse conjointe du ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha et du ministre de la santé, Guy Patrick Obiang Ondo.

Au volet économie, +Médias241+ indique que grâce au guichet numérique de l’investissement (GNI), l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI) indique avoir créé plus de 4000 entreprises durant l’année 2020, ce malgré le contexte particulier et difficile relatif à la pandémie mondiale de la Covid-19.

En Afrique du Sud, +Business Tech+ indique que l’accélération de l’accès de l’Afrique du Sud aux vaccins, la réduction des coûts d’emprunt et la prise de décisions politiques et économiques difficiles, sont parmi les mesures qui permettraient d’atténuer l’incertitude politique dans le pays.

Citant le professeur à la North-West University Business School, Raymond Parsons, le portail signale que l’Afrique du Sud était confrontée à un double défi : contenir et gérer la pandémie de la Covid-19, d’une part, et mettre en œuvre des politiques et des projets pour promouvoir une croissance inclusive durable, de l’autre.

Pour réussir la reprise économique, il est nécessaire ainsi de revoir les politiques publiques et lancer les chantiers d’infrastructure essentiels et ce, avant même la fin de la pandémie, a noté l’universitaire, soulignant que les plans mis en place jusqu’à présent dans le pays sont ambigus et manquent de cohérence, ce qui contribue à renforcer l’incertitude politique.

Pour sa part, +The South African+ revient sur les réactions suscitées par la décision prise par le président, Cyril Ramaphosa, de fermer toutes les frontières terrestres du pays pour faire face à la deuxième vague d’infections que connaît le pays.

Le principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique (DA) a ainsi accusé le gouvernement de vouloir dissimuler son échec dans la gestion des problèmes graves qui se sont manifestés dernièrement au niveau des postes frontières très encombrés par le flux des personnes et des camions de fret, ainsi que le manque de moyens humains et matériels.

Le parti DA a reproché au ministère de l’Intérieur (DHA) de ne pas avoir réussi à gérer la situation de plus en plus précaire au poste de Beitbridge, où les retards dans les permis d’accès ont conduit à une congestion sans précédent, poursuit le journal électronique, signalant que cinq personnes sont mortes en attendant dans les files d’attente.

En Ethiopie, +THE ETHIOPIAN HERALD+ revient sur le problème frontalier entre Addis-Abeba et Khartoum en rapportant que l’Ethiopie s’attache à régler pacifiquement cette question en dépit du renforcement de la présence militaire soudanaise dans «la zone contestée».

Le Soudan continuait à mobiliser ses forces le long de la frontière, relève le journal, notant que l’Ethiopie est toujours engagée dans des négociations pacifiques et diplomatiques pour ne pas aggraver le problème.

Le Soudan a violé le traité de délimitation de 1902 et l’échange de notes de 1972 pour résoudre pacifiquement les problèmes frontaliers, ajoute le journal.

Sur le même sujet +FANA BC+ qui cite le porte-parole du ministère éthiopien des Affaires étrangères, écrit que les forces soudanaises s’emparent de plus en plus de terres en violation de l’accord conclu entre les deux pays.

«L’Ethiopie a œuvré patiemment pour résoudre le problème de manière pacifique », notant que «toute action unilatérale n’aidera pas à trouver une solution durable», ajoute le média.

Au Rwanda, le quotidien +The New Times+ rapporte que le ministère rwandais de l’Éducation a recruté cette semaine quelque 17.433 enseignants afin de remédier à la pénurie d’enseignants dans les écoles primaires et secondaires.

Cette opération de recrutement s’inscrit dans le cadre d’un plan du gouvernement visant à se séparer progressivement des enseignants non qualifiés et à améliorer la qualité de l’enseignement au sein des écoles primaires et secondaires, indique le journal qui cite le ministre d’État chargé de l’enseignement primaire et secondaire, Gaspard Twagirayezu.

Au total, le gouvernement prévoit d’embaucher 20.000 enseignants en vue de concrétiser son plan et mettre en oeuve son projet de construction de 22.505 nouvelles salles de classe.

Sur un autre registre, +RNA+ écrit que la police rwandaise a interpellé, cette semaine, plus de 23.600 personnes pour violation des mesures de prévention imposées face à la pandémie de la Covid-19, notamment pour non-respect du port du masque et de la distanciation sociale.

Depuis le début de la semaine, quelque 162 véhicules et 177 motos ont été saisis pour violation flagrante du couvre-feu nocturne, précise la publication, citant le porte-parole de la police, Jean Bosco Kabera.

Au Kenya, le journal « Daily Nation » s’intéresse à la grève observée depuis plus d’un mois par les infirmiers et infirmières en protestation de leurs conditions « déplorables » du travail en ce temps de pandémie.

« Les infirmiers et infirmières ont juré de poursuivre leur mouvement de grève jusqu’à ce que leurs revendications soient pleinement abouties, défiant les menaces des gouverneurs des comtés de les renvoyer », écrit le journal.

Alors que 36 jours se sont écoulés depuis que ce personnel de la santé a cessé de se présenter au travail pour exiger des allocations pour risques plus élevés et pour protester contre les mauvaises conditions de travail, le Syndicat national des infirmières du Kenya (Knun) a déclaré mardi qu' »il ne sera pas intimidé par les menaces des gouverneurs de renvoyer les infirmiers et infirmières ».

Cités par le journal, les responsables syndicaux ont imputé l’aggravation de la situation dans les hôpitaux à travers le pays à la décision du Conseil des gouverneurs (CoG) de revenir sur un accord conclu lors d’une réunion consultative multi-agences dirigée par le secrétaire du Cabinet du travail, Simon Chelugui.

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