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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  22 Novembre      18        revue de presse (625),

 

Dakar, 22/11/2022 -(MAP)- La presse africaine a focalisé, mardi, son attention sur plusieurs sujets d’actualité, notamment la défaite des Lions de la téranga face aux Pays-Bas lors de leur match d’ouverture à la Coupe du monde 2022, la situation du secteur de la santé en Côte d’Ivoire, le poids de la dette au Nigéria et l’audience accordée par le Président gabonais au président de la Banque africaine de développement .

Les journaux évoquent aussi l’aggravation de la crise de l’électricité en Afrique du Sud, la crise en République démocratique du Congo et la question environnementale au Kenya.

Au Sénégal, la défaite de l’équipe nationale sénégalaise contre les Pays-Bas lors de son match d’ouverture, lundi à Doha, pour le compte de la Coupe du monde 2022, fait l’essentiel de l’actualité des parutions de ce jour.

« Les Lions trébuchent d’entrée’’, titre à sa Une le quotidien ‘’L’AS’’ qui revient sur cette défaite, ce mauvais démarrage des Lions du Sénégal. Pour le sélectionneur national, +il est le principal coupable+ alors que le capitaine de l’équipe nationale Kalidou koulibaly lance qu’+il ne faut pas continuer à chercher des excuses+’’, rapporte le journal.

« Le Soleil parle d’’’Accroc d’entrée pour les Lions’’. Selon le quotidien national, « dans une rencontre physique et fermée, l’équipe du Sénégal a cédé en fin de match. Les joueurs et l’entraineur se projettent déjà contre le Qatar, vendredi prochain’’.  Pour les résultats du Groupe B, l’Angleterre lamine l’Iran (6-2), Les Pays de Galles et les Etats-Unis se neutralisent (1-1)’’, ajoute la parution.

Sur la défaite du Sénégal face aux Pays-Bas, « Le Réveil Journal » affirme à sa Une que « Aliou Cissé plaide coupable’’ selon qui, +quand on perd on dit que c’est l’entraineur+’’.

Selon « Libération’’, « Les +lions + touchés mais pas coulés’’ se référant au premier match du Sénégal contre les Pays-Bas. Toujours sur cette défaite, le sélectionneur Aliou Cissé précise que « dans une compétition, si vous perdez le premier match, le second devient une finale+. Nampalys Mendy, l’international sénégalais renchérit +il reste deux matchs et ce sont deux finales+, indique le média. Dans le même temps, deux jours sénégalais, Cheikhou Kouyaté et Abdou Diallo sont blessés, suscitant des inquiétudes autour d’eux’’, note le journal.

« Les Lions chutent d’entrée’’, titre pour sa part ‘’24 heures Sports’’ décortiquant le match d’hier entre le Sénégal et les Pays-Bas. ‘’Deux buts après 80 minutes de jeu, pourquoi Cissé (sélectionneur) n’a pas verrouillé ?, se demande le quotidien.

De fait, le Sénégal écope de la troisième place de la poule A qu’il partage avec l’Equateur, le pays qui accueille le Qatar et les Pays-Bas. Alors que pour Van Gaal + c’est une victoire contre les champions d’Afrique, donc je veux être content. Toutes les deux minutes, les Sénégalais tombaient au sol, c’est pourquoi il y a eu huit minutes de temps additionnels+’’, souligne le média.

Sur une autre actualité, la Coordination des associations de presse (Cap) saisit les chancelleries et représentations diplomatiques accréditées au Sénégal pour une libération du journaliste, directeur de publication du site ‘’Dakarmatin’’, en détention préventive depuis 13 jours. Le mot d’ordre reste l’intransigeance pour la libération de Pape Alé Niang’’, informent les publications dakaroises.

 

Au Gabon, « L’Union » écrit que le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Ayodeji Adesina, a été reçu par le président de la République, Ali Bongo Ondimba avec qui il a évoqué le soutien de l’institution financière panafricaine dans la réalisation des projets prioritaires de développement au Gabon.

«Le président de l’institution financière panafricaine a de ce fait exprimé sa volonté de soutenir le Gouvernement de la République dans la réalisation des projets prioritaires pour le Gabon, notamment dans les domaines de l’eau et de l’énergie (PIEPAL, Kinguélé-Tchimbélé, PASIGl), des télécommunications, des transports, des infrastructures routières, de l’agro-alimentaire (programme Graine) et de l’employabilité des jeunes », indique le journal.

Le chef de l’État a exprimé le vœu d’une «plus grande lisibilité et visibilité de l’action de la BAD sur les projets relevant de sa vision dans le cadre des réformes mises en œuvre au Gabon». Des propos partagés par le président de la BAD qui a  indiqué «être en phase avec la vision du Président de la République concernant la diversification de notre économie et la réduction de la dépendance du Gabon aux ressources naturelles, singulièrement au pétrole», ajoute le quotidien.

En Côte d’Ivoire, ’’Fraternité Matin’’ écrit que le Premier ministre, Patrick Achi a indiqué, lundi, que le taux d’accès des populations disposant d’un centre de santé à moins de 5 km est à ce jour de 72%.

«Nous avons construit, réhabilité et/ou équipé 312 établissements sanitaires de premier contact, 5 hôpitaux généraux, 8 centres hospitaliers régionaux et lancé les travaux du plus grand Chu du pays, celui d’Abobo», a déclaré le chef du gouvernement qui s’exprimait lors d’une conférence de presse à Abidjan, indique la publication.

A en croire M. Achi, les enrôlements et la prise en charge des assurés de la Couverture maladie universelle (Cmu) dans les hôpitaux publics se sont accélérés, ajoute encore le même média.

Selon l’auteur de l’article, le Premier ministre a affirmé qu’avec la signature récente de la convention avec l’ordre des pharmaciens, la disponibilité des médicaments remboursés par la Cmu sera nettement améliorée sur l’ensemble du territoire national.

Au Nigeria, « The Guardian » écrit qu’à peine six mois avant la fin du mandat de l’administration du président Muhammadu Buhari, le total des dettes et autres passifs financiers du gouvernement fédéral a atteint 71,46 trillions de nairas.

Ce chiffre n’inclut pas les engagements conditionnels non documentés envers les professeurs d’université, les enseignants des écoles publiques et les autres employés publics envers lesquels le gouvernement est redevable, indique le journal.

Selon les analystes, ces dettes non documentées pourraient s’élever à plusieurs milliards de nairas, fait savoir le média, ajoutant que les chiffres ne tiennent pas compte non plus d’autres engagements financiers en suspens envers des institutions bilatérales et multilatérales ne consentant pas de prêts.

Il s’agit notamment des institutions régionales et mondiales auxquelles le pays adhère en tant que membre, explique la publication.

Alors que l’encours de la dette traditionnelle du gouvernement central est passé de moins de 10 trillions de nairas en juin 2015, un mois après le début de l’administration actuelle, à 35,7 trillions de nairas en juin 2022, le gouvernement fédéral a révélé que ses obligations envers les entrepreneurs routiers s’élevaient à environ 11,16 trillions de nairas, poursuit-on.

En Afrique du Sud, les journaux s’arrêtent sur l’aggravation de la crise de l’électricité qui plonge tout le pays dans l’obscurité.

« Business Tech » indique ainsi que les responsables de la compagnie publique « Eskom », qui produit plus de 90% de l’électricité du pays, se démènent depuis plusieurs semaines pour éviter la mise en œuvre des étapes supérieures des coupures de courant.

Le ministère des Entreprises publiques a eu une réunion urgente avec les membres du conseil d’administration d’Eskom pour examiner les moyens de fournir les fonds nécessaires pour acheter le diesel utilisé dans la production de l’électricité, ajoute la publication.

Elle rappelle également que les délestages électriques ont atteint le niveau 5 (sur 8) cette semaine en raison de nouvelles pannes qui ont affecté les centrales électriques au cours du week-end et de l’épuisement des réserves d’urgence.

Pour sa part, « Sunday Times » revient sur les propos du Président sud-africain Cyril Ramaphosa, selon lesquels le gouvernement a adopté des mesures pour venir en aide à la compagnie d’État, Eskom.

« Une équipe spéciale d’application de la loi a été mise en place au sein du Service de police sud-africain (SAPS) pour lutter contre le sabotage, le vol et la corruption à Eskom », a souligné le chef d’État, notant que 67 affaires sont actuellement devant les tribunaux, dont trois ont débouché sur des condamnations.

Au Rwanda, KT Press s’intéresse aux efforts visant la résolution de la crise en République démocratique du Congo, faisant savoir que le président angolais João Lourenço accueillera mercredi un sommet dans ce sens après l’échec du sommet qui était prévu lundi à Nairobi.

Le président Paul Kagame et son homologue de la RDC, Félix Tshisekedi, ainsi que le président burundais Évariste Ndayishimiye, qui est l’actuel président de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), ainsi que le facilitateur des négociations, l’ancien président du Kenya, Uhuru Kenyatta, devraient assister au sommet de mercredi qui vise à désamorcer les tensions, indique le journal.

Le président Lourenço exhortera les dirigeants à approuver le plan d’action pour la paix en RDC et la reprise de bonnes relations avec le Rwanda, relève l’auteur de l’article, expliquant que Lourenço, émissaire de la paix et de la réconciliation de l’Union africaine, en charge de la question du conflit RDC-Rwanda, qui a le soutien de la communauté internationale pour résoudre la situation, devrait aider à trouver un terrain d’entente pour parvenir à une solution politique.

Au Kenya, The Standard s’intéresse à la question environnementale, notant que le pays a fait des progrès significatifs en matière de politiques de conservation.

En marge de la COP 27, le Kenya a été salué pour sa contribution à l’adaptation des communautés au changement climatique en rationalisant les financements pour faire bénéficier les plus vulnérables, écrit l’éditorialiste, notant que bien qu’il s’agisse d’une grande réussite, il reste encore beaucoup à faire pour protéger les forêts.

“Nos forêts tropicales jouent un rôle important dans la stabilisation du climat et le maintien du cycle de l’eau,” souligne-t-il, expliquant qu’elles agissent comme des puits de carbone et aident à conserver la biodiversité, à réduire les effets néfastes des polluants du sol, à protéger les bassins versants et à réduire les effets des produits chimiques nocifs sur la santé humaine et l’environnement.

La conservation des forêts et des ressources naturelles du Kenya est essentielle à la lutte contre le changement climatique, insiste la publication, indiquant qu’en plus d’absorber les gaz à effet de serre, elles protègent les communautés locales des conditions météorologiques extrêmes.

Les communautés locales et les petits agriculteurs kényans doivent être à l’avant-garde des efforts de conservation, soutient l’auteur de l’article, relevant que les communautés autochtones protègent 80% de la biodiversité qui reste dans le monde.

Ces communautés doivent être sensibilisées et responsabilisées sur l’importance de l’agriculture intelligente et des mécanismes de conservation et de restauration de l’environnement, ajoute-t-il, soulignant la nécessité d’éduquer et d’équiper les petits agriculteurs sur les aspects de l’adaptation afin de créer des moyens de subsistance durables et assurer la sécurité alimentaire.

En Éthiopie «The Ethiopian Herald» consacre son éditorial à la lutte contre la corruption qui constitue «l’un des nombreux obstacles dont souffre le pays» et qui «sévit gravement en affaiblissant la capacité de l’Ethiopie à gérer correctement les domaines social, économique et politique ».

Les grandes pertes que la corruption systématique inflige à l’économie éthiopienne ne doivent pas être négligées et considérées comme une tendance normale, car elles ont gravement nui au pays comme les impacts de la guerre, souligne l’éditorialiste.

Pour faire face à ce phénomène, l’Ethiopie a mis en place un comité national de lutte contre la corruption pour suivre scrupuleusement les opérations nationales, relève l’éditorialiste, estimant qu’il ne fait aucun doute que l’impact de la corruption équivaut aux répercussions négatives de l’instabilité.

Le commentateur note que l’Ethiopie doit tirer des leçons importantes des pays qui ont une longue tradition d’ouverture, de responsabilité et de transparence pour lutter avec succès contre la corruption.

L’Ethiopie doit capitaliser aussi sur la jeunesse et celle-ci devra à son tour être clairement sensibilisée à la lutte contre la corruption, souligne l’éditorialiste.

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