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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  31 Janvier      38        revue de presse (625),

 

Dakar, 31/01/2023 (MAP) – Plusieurs sujets d’actualité font la Une de la presse africaine de ce mardi qui aborde notamment la gouvernance au Sénégal, la lutte contre la corruption au Gabon, la situation économique au Nigeria au Kenya, la crise d’électricité en Afrique du Sud et les opportunités d’investissements en Ethiopie.

Au Sénégal, le classement du pays dans l’Indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique (IIAG), est le sujet le plus commenté par les quotidiens.

‘’Le Sénégal, dans le top 10’’ de l’Indice Mo Ibrahim, barre à sa Une le quotidien à grand tirage « Le Soleil », qui souligne que le score de la gouvernance globale du Sénégal s’est amélioré ces dix dernières années.

L’Indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique (IIAG), publié par la Fondation Mo Ibrahim du nom du milliardaire soudanais évalue les performances de 54 pays africains en matière de gouvernance depuis 2007.

Il est fondé sur plus de 80 indicateurs classés en quatre sous-catégories : ‘’sécurité et État de droit’’, ‘’’participation, droits et inclusion’’, ‘’développement humain’’ et ‘’fondements des opportunités économiques’’.

Avec un score de 62,4 (sur 100) en 2021, le Sénégal occupe la 9e place (sur 54 pays). En Afrique de l’Ouest, il se classe deuxième derrière le Ghana.

Pour sa part, le journal « Vox Populi », qui cite ledit rapport, écrit que ‘’le score de la gouvernance globale du Sénégal s’est amélioré entre 2012 et 2021 malgré un ralentissement à 0,5 entre 2017 et 2021’’.

Le journal ajoute  que ‘’les plus fortes détériorations’’ concernent ‘’les libertés d’association et de réunion, les contrepouvoirs civiques et institutionnels, le niveau de corruption’’.

‘’Le Sénégal, dans le top 10’’ met en exergue L’As. Le Sénégal, 9ème en Afrique, est dans le peloton de tête de l’indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique (IIAG), écrit, quant à lui,  » Le Quotidien ».

‘’Le Sénégal bon élève, mais peut mieux faire’’, souligne le journal Le Témoin, ajoutant: ‘’La gouvernance se serait améliorée sous Me Wade et Macky Sall ces 10 ans (2012-2021). En 2021, le Sénégal était 1er dans l’UEMOA et 9ème sur 54 pays africains….Mais attention, il y a eu un ralentissement ces 5 dernières années’’.

‘’Bénéficiant d’un score de 62,4 (sur 100) en 2021 dans le rapport dressé par la fondation Mo Ibrahim, le Sénégal occupe la 9e place sur 54 pays africains, en matière de gouvernance globale’’, indique de son côté le quotidien « Bës Bi le Jour ».

Au Gabon, « GabonActu » souligne que les fonctionnaires dépositaires de l’autorité de l’État, ont pris une part au lancement de la campagne de sensibilisation de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite.

Le but recherché de cette grande rencontre était de faire en sorte que les agents publics et les opérateurs économiques, aient une notion de leurs droits et devoirs, ajoute la même source.

En effet, poursuit-on, au Gabon la corruption coûte à l’État près de 1400 milliards de francs CFA, soit environ 4% du PIB.

C’est à ce titre que les parties prenantes à cette caravane de sensibilisation, ont tous été invitées à mutualiser leurs efforts pour vaincre ce fléau qui gangrène les administrations publiques et la société gabonaise en générale, précise l’article.

Au Nigeria, « The Guardian » écrit que le président Muhammadu Buhari a déclaré qu’aucun gouvernement ne peut à lui seul résoudre la multitude de problèmes auxquels le Nigeria est confronté, et qu’il faudra les efforts combinés de plusieurs gouvernements successifs pour y parvenir.

Le président, qui était représenté par le secrétaire au gouvernement de la Fédération, Boss Mustapha, s’est exprimé hier lors du dialogue sur l’état de la nation dont le thème était la sécurité, l’économie et l’administration de la justice, organisé par l’Association du barreau nigérian (NBA), indique le journal, ajoutant que le président a rappelé aux avocats qu’ils ont une responsabilité dans le bon fonctionnement du pays.

« C’est la direction à prendre. Je tiens à vous remercier de redonner espoir aux Nigérians. Je veux croire que le Barreau fournira le leadership nécessaire. J’espère qu’au cours de la discussion, nous serons en mesure d’élaborer un manuel qui fournira les processus guidés pour le nouveau régime », a déclaré M. Buhari.

« Je dirai qu’aucun gouvernement dans ce pays ne sera en mesure de résoudre les problèmes du Nigeria. Mais si nous nous appuyons sur le précédent établi par les gouvernements successifs, sans rejeter complètement ce qui a été mis en place, nous pourrons, dans le cadre de notre désir de construire le Nigeria de nos rêves, choisir une ou deux choses sur lesquelles nous pouvons nous concentrer et avancer », a-t-il expliqué.

« En tant que gouvernement, les résultats de ce dialogue peuvent nous être transmis afin que les résolutions prises fassent partie des documents que nous préparerons lors de notre passage et que nous remettrons à un nouveau gouvernement », a précisé le président nigérian.

En Afrique du Sud, « Eyewitness News » indique que le pays aurait dû commencer il y a au moins une décennie à mettre en place des plans pour résoudre la crise d’électricité.

« Les délestages électriques auraient dû être une priorité il y a dix ans avant que nous n’arrivions au point où nous n’avons pas assez d’énergie pour alimenter le réseau national », souligne le journal en citant l’expert en énergie Matthew Cruise.

Il a ajouté que le pays a besoin de cinq à sept ans pour construire les infrastructures nécessaires au renforcement de la capacité de production d’électricité.

Pour sa part, « Herald Live » rapporte que le Président Cyril Ramaphosa a indiqué que la transition vers les énergies renouvelables ne signifie pas la fin du charbon.

Il a expliqué que la majeure partie de l’énergie de l’Afrique du Sud était générée par les centrales thermiques à charbon, ce qui rendait presque impossible d’abandonner cette ressource en faveur des énergies propres.

« Alors même que nous entrons dans des discussions sur la transition énergétique, j’ai clairement fait savoir dans les plateformes internationales qu’il n’y a aucun moyen en Afrique du Sud de fermer les centrales au charbon », a soutenu le chef de l’État.

« Quatre-vingt pour cent de notre énergie est générée à partir de centrales électriques au charbon, et nous venons d’en construire deux grandes qui génèrent près de 10.000 MW », a-t-il déclaré.

Au Kenya, « The Standard » rapporte que le président William Ruto a demandé aux Kényans de se préparer à une période économique plus difficile, assurant que le gouvernement travaille sur des modalités à même de réduire le coût élevé de la vie.

Selon le journal, le président a déclaré qu’il était conscient des difficultés que vivent la plupart des citoyens, attribuant cette situation à une mauvaise organisation des priorités par le gouvernement précédent.

Le chef de l’Etat a appelé les législateurs à travailler ensemble et à proposer des modalités pour minimiser les dépenses non essentielles, poursuit la publication, ajoutant qu’il a mis en avant les efforts du gouvernement pour réduire le coût des denrées alimentaires.

William Ruto a également annoncé son intention d’importer plus de 10 millions de sacs de maïs et d’utiliser les terres publiques pour produire de la nourriture.

Pour sa part, « Daily Nation » s’intéresse à la sécheresse qui frappe la région de la Corne de l’Afrique, faisant remarquer que du sud de l’Éthiopie au nord du Kenya et de la Somalie, environ 22 millions de personnes risquent de souffrir de la faim à cause de la pire sécheresse jamais enregistrées depuis quatre décennies.

Citant les données des Nations Unies, la publication fait savoir que 12 millions de personnes en Éthiopie, 5,6 millions en Somalie et 4,3 millions au Kenya sont en situation d’insécurité alimentaire aiguë, ajoutant que dans toute la région, plus de 1,7 million de personnes ont quitté leurs foyers en quête d’eau et de nourriture.

La Corne de l’Afrique est une des régions les plus durement touchées par le changement climatique, relève l’auteur de l’article, indiquant que depuis 2016, huit des treize saisons des pluies ont été inférieures à la normale.

En Ethiopie, « The Ethiopian Herald » consacre son éditorial aux opportunités d’investissements dans le pays en relevant que le gouvernement a déployé tous les efforts possibles pour attirer des investisseurs dans divers domaines.

Disposant de ressources naturelles abondantes et inexploitées, l’Ethiopie est désormais en mesure d’attirer des investisseurs nationaux et étrangers, souligne l’éditorialiste.

Compte tenu du terrain fertile et des zones potentielles d’investissement en Éthiopie, un certain nombre d’investisseurs ont manifesté un vif intérêt à investir dans le pays, note l’éditorialiste, ajoutant que l’Éthiopie jouit maintenant de la paix notamment à la suite des accords de Pretoria et de Nairobi.

Le pays s’emploie désormais activement à promouvoir les opportunités d’investissement et les autres conditions requises pour les investisseurs locaux et étrangers, écrit l’éditorialiste, relevant que l’Éthiopie a également donné la priorité à la signature d’accords bilatéraux ou multilatéraux de promotion et de protection des investissements avec les pays du monde intéressés afin d’attirer davantage d’investisseurs.

La création d’un climat d’investissement attractif pour les investisseurs ainsi que leur assistance dans l’acquisition de terrains, de services publics, entre autres, ont attiré l’attention du gouvernement, note-t-il.

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