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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  15 Avril      20        revue de presse (625),

 

Dakar, 15/04/2023 (MAP) – Les journaux africains parus ce samedi traitent différents sujets d’actualité, notamment l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal, la lutte contre le travail des enfants en Côte d’Ivoire, l’enlèvement des enfants au Nigeria, la rencontre entre la Commission nationale éthiopienne avec des ex-combattants du TPLF et du groupe Shene, la sécurité routière au Kenya et les tensions sociales en Afrique du Sud.

Au Sénégal, « Le Soleil » écrit que l’ex-Premier ministre et leader du parti Rewmi, Idrissa Seck, également membre de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY, mouvance présidentielle), a déclaré sa candidature à l’élection présidentielle de février 2024.

« Lors de sa conférence de presse très attendue et reportée depuis le mois dernier, Idrissa Seck a annoncé sa candidature à la prochaine élection présidentielle », ajoute le journal.

« Par quatre chemins, dans un discours de plus de deux tours d’horloge, le leader du parti Rewmi a annoncé sa candidature. Il trouve, d’ailleurs, inimaginable qu’une élection présidentielle se déroule au Sénégal sans qu’il ne soit candidat », souligne la publication

« Est-ce que vous imaginez une élection ici, au Sénégal, sans Idrissa Seck, alors qu’il est vivant et bien portant. Personne ne l’imagine », a dit le patron de «Rewmi», cité par le quotidien, avant de confirmer qu’il sera candidat à la présidentielle :«à cette question, je réponds: oui ».

« Fini le suspense autour de candidature du leader du parti Rewmi en 2024. ldrissa Seck sera bel et bien candidat pour une quatrième fois d’affilée depuis 2007 à une élection présidentielle au Sénégal le 25 février prochain, indique « Sud Quotidien », notant que le président du Conseil économique social et environnemental (Cese) l’a annoncé en marge de sa conférence de presse tenue, vendredi, au cyber campus à Thiès.

La publication ajoute que « lors de ce face-à-face tant attendu avec la presse qui a duré plus de deux tours d’horloge, l’ancien candidat arrivé deuxième à l’issue de la dernière présidentielle de 2019 ne s’est pas seulement contenté d’officialiser sa candidature. En effet, après avoir clamé à plusieurs reprises sa liberté et son indépendance totale, ldrissa Seck s’est également prononcé sur le débat de la 3ème candidature de l’actuel chef de l’Etat de plus en plus agité par les partisans de ce dernier ».

Sur le même registre, le journal « le Quotidien » rapporte que l’ancien premier ministre ‘’dit avoir échangé avec Pr Serigne Diop, l’un des meilleurs constitutionnalistes du continent, qui lui a fait savoir que le président Macky Sall n’avait pas droit à un autre mandat et qu’aucune issue ne lui donne le droit de se présenter à la prochaine élection présidentielle’’.

En Côte d’Ivoire, ’’Linfodrome’’ rapporte que la ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Mariétou Koné, a pris part jeudi à Bruxelles (Belgique), à un colloque sur les politiques et stratégies éducatives pour l’Afrique.

Cette rencontre, qui a eu pour cadre le Parlement européen, visait à créer un cadre de coopération solide en matière d’éducation entre les continents africain et européen, à travers la mutualisation et le partage de bonnes pratiques et d’expertises, souligne-t-on.

«L’Union Européenne est un espace d’échanges intégrant des systèmes éducatifs performants », a-t-elle fait remarquer, ajoute l’auteur de l’article, notant que Mariatou Koné a, en outre, salué, au nom du gouvernement ivoirien, la mise en place de ce dialogue de haut niveau qui lui offre l’opportunité de présenter non seulement les récentes réformes initiées par la Côte d’Ivoire en matière d’éducation et, mais également d’aborder la tenue des États Généraux de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation (EGENA).

’’Fraternité Matin’’ indique, quant à lui, que déterminée à lutter contre le travail des enfants, la Première dame ivoirienne, Dominique Ouattara, a lancé, jeudi à Abidjan, un nouveau programme.

Dénommé « Ensemble pour agir sur les causes profondes de travail des enfants dans la Nawa (Enacte) », ce nouvel engagement vient pour apporter une réponse efficace à cette problématique qui affecte la vie et l’épanouissement des enfants, précise le quotidien.

Au Gabon, « L’Union » écrit que la Confédération syndicale gabonaise (COSYGA) organise les 14 et 15 avril 2023, un Conseil national sous le thème: « La vie chère au Gabon: enjeux et défis », ajoutant que cette rencontre a réuni tous les membres affiliés de Libreville et l’intérieur du pays, en vue de rechercher des solutions avec pragmatisme, objectivité et responsabilité.

Plus d’une centaine de syndicats ont participé au Conseil national de la Confédération syndicale gabonaise (COSYGA) qui arrive à un moment crucial, précise la même source.

Ouvrant les travaux de ce conseil national, le secrétaire général de la mère des centrales syndicales, Philippe Djoula a réitéré que la Cosyga reconnaît la pertinence des mesures censées soulager les difficultés des gabonais prises par le gouvernement notamment la nouvelle mercuriale des prix, la lutte contre la parafiscalité et la suppression de tous prélèvements non prévus par la loi des finances, crées par des textes réglementaires au niveau central, déconcentré ou décentralisé de l’État, poursuit-on.

Au Nigeria, « The Guardian » rapporte que le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) s’est inquiété du fait que neuf ans après l’enlèvement de 276 écolières dans leur dortoir à Chibok, 96 d’entre elles sont toujours en captivité, tandis que d’autres enfants, par milliers, ont été victimes de graves violations de leurs droits.

L’UNICEF a déploré que depuis 2014, plus de 2.400 incidents de violations graves ont été vérifiés, affectant plus de 6.800 enfants dans le Nord-Est, ajoutant que les violations les plus courantes sont le recrutement ou l’utilisation d’enfants par des groupes armés avec 700 cas vérifiés, suivis par les enlèvements d’enfants, avec 693 incidents, et les meurtres et mutilations, avec 675 incidents, ajoute le journal.

Le 7 avril 2023, 80 enfants auraient été enlevés par des militants dans la zone de gouvernement local de Tsafe, dans l’État de Zamfara, indique l’UNICEF qui cite les médias locaux, soulignant que cela « renforce le besoin urgent d’agir pour protéger les enfants au Nigeria ».

Dans une déclaration faite vendredi à Abuja, le représentant de l’UNICEF au Nigeria, Cristian Munduate, a fait remarquer que les statistiques étaient inquiétantes et dévastatrices, ajoutant que « nous ne pouvons pas fermer les yeux sur les souffrances des enfants du Nigeria », fait savoir le quotidien.

En Ethiopie, « Fana bc » rapporte que la Commission nationale éthiopienne de réhabilitation a rencontré des ex-combattants du front de libération du peuple du Tigray (TPLF) et du groupe Shene qui se sont rendus aux forces du gouvernement éthiopien.

Les entrevues ont eu lieu dans des camps où des ex-combattants des deux forces suivent des séances de réhabilitation, souligne le média.

Des membres du Comité technique de la Commission et des représentants des Nations Unies ont discuté avec les ex-combattants du TPLF basés dans les camps de Desa’a, Agula et Edaga Hamus dans la zone du Tigray oriental, relève le média.

Les ex-combattants ont exprimé leur vif intérêt à vivre avec la communauté et à apporter leur contribution aux activités de paix et de développement, écrit le média.

De même, le sous-commissaire de la Commission, le général de brigade Deribie Mekuria, a rencontré plus de 2 300 ex-combattants de Shene qui sont actuellement impliqués dans un programme de réhabilitation au camp de police de Senkele dans la zone ouest de Shoa, ajoute le média.

Au Kenya,  »The Standard » souligne que les faibles niveaux de sensibilisation à la sécurité routière ont fortement contribué aux mauvaises décisions et actions des usagers de la route, conduisant à des accidents tragiques.

Ainsi, armer les usagers de la route avec les bonnes informations peut rendre nos routes plus sûres, estime l’éditorialiste, relevant que le mauvais comportement des usagers de la route a contribué à environ 90% des accidents.

L’année dernière, le pays a enregistré 21.760 victimes d’accidents dont 4.579 ont perdu la vie, fait-il savoir, notant que les excès de vitesse, l’alcool, l’indiscipline, la fatigue, le non-port de la ceinture de sécurité sont les principales causes d’accidents chez les automobilistes.

La perte économique des accidents de la route est énorme, souligne le journal, expliquant que leur impact exige une manière structurée de transmettre des informations sur la sécurité routière.

Pour l’auteur de l’article, les usagers de la route devraient être sensibilisés pour soutenir le changement de comportement, car l’application des règles de circulation à elle seule n’est pas efficace.

Au Rwanda,  »New Times » écrit que le président Paul Kagame et la première dame Jeannette Kagame sont arrivés à Cotonou, au Bénin, pour une visite d’État de deux jours.

A Cotonou, Kagame devrait avoir des entretiens avec le président béninois Patrice Talon, suivis de discussions élargies aux délégations respectives, avant de tenir une conférence de presse conjointe au Palais de la Présidence béninoise, indique le journal.

La visite de Kagame au Bénin intervient à un moment où le Rwanda et le Bénin entretiennent une coopération fructueuse dans plusieurs domaines, souligne l’auteur de l’article, rappelant que les deux pays ont auparavant signé plusieurs accords dont une convention portant sur l’exemption de visa.

Au cours de cette visite, les deux parties devraient signer de nouveaux accords, portant notamment sur la double imposition, la numérisation, l’agriculture, la gouvernance locale et le développement durable.

En Afrique du Sud, « Eyewitness News » indique que le Président Cyril Ramaphosa a eu une lourde tâche de faire participer les investisseurs durant la 5ème conférence sur l’investissement du pays qui s’est tenue cette semaine à Johannesburg.

Rappelant que l’édition de 2022 a attiré des promesses d’investissement estimées à 1,1 billion de rands (près de 60 milliards de dollars), le journal signale que seulement 40 % des engagements se sont concrétisés jusqu’à présent.

Par ailleurs, il relève que M. Ramaphosa a dû convaincre certains investisseurs réticents à cause des malheurs que traverse le pays, tels que la crise de l’électricité qui continue de paralyser l’économie, la faible croissance économique, la mauvaise confiance des consommateurs et l’incertitude politique.

Le crime et la corruption constituent également des fléaux qui menacent l’image du pays, notamment au vu de l’impunité qui règne vis-à-vis des criminels et des responsables corrompus, poursuit-on.

Pour sa part, « City Press » indique que les tensions sociales risquent de s’aggraver dans le pays face à l’inflation persistante et la détérioration de la situation économique.

« La croissance économique en berne, le taux de chômage très élevé et la hausse des prix de l’électricité et du transport pourraient déclencher de nouveaux troubles sociaux dans le pays », écrit le journal en citant l’économiste en chef au sein du cabinet de conseil Efficient Group, Dawie Roodt.

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