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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  17 Avril      19        revue de presse (625),

 

Dakar, 17/04/2023 (MAP)- Les journaux africains se focalisent, lundi, sur plusieurs sujets d’actualité, notamment le procès en appel opposant le ministre du Tourisme et des Loisirs sénégalais, Mame Mbaye Niang, à l’opposant Ousmane Sonko, les mutuelles sociales en Côte d’Ivoire, les défis auxquels font face les nouveaux chefs d’État au Nigéria, le décret sur les évacuations sanitaires au Gabon, l’épidémie de choléra en Afrique du Sud, la participation de l’Ethiopie aux réunions de printemps du Groupe de la BM et du FMI à Washington et les relations entre le Rwanda et le Royaume Uni.

Au Sénégal,  « Sud Quotidien » revient sur le procès en appel prévu ce lundi opposant le ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang, à l’opposant Ousmane Sonko. Le journal écrit que le leader de Pastef et maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko va se présenter aujourd’hui devant la barre de la Cour d’appel de Dakar de même que les députés du parti Pur, Massata Samb et Mamadou Niang, dans le cadre de leur procès en appel.

« Pour parer à toute éventualité, le gouverneur de Dakar a réédité la mesure d’interdiction de vente de carburant en vrac jusqu’à mardi qu’il avait prise lors précédentes audiences dans le cadre cette affaire opposant le ministre Mame Mbaye Niang au maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko », ajoute le journal.

Principale source de tension politique depuis le 2 février dernier, cette affaire a été vidée le 30 mars après 4 renvois sous fond de confrontation et de manifestations violentes dans plusieurs localités du pays par le tribunal correctionnel qui a reconnu Ousmane Sonko coupable du délit de diffamation et l’a même condamné à 2 mois de prison avec sursis assorti de 200 millions de FCFA de dommages et intérêts à payer à la partie civile, explique la publication.

Le quotidien souligne que ce verdict a été salué par certains avocats de la partie civile, dont l’ancien bâtonnier du Barreau de Paris Me Pierre-Olivier Sur qui avait même indiqué que cette décision du tribunal a «réparé l’honneur bafoué» de son client mais aussi a «permis d’apaiser la tension dans le pays».

« Appel sans épilogue !’’, affiche à ce sujet le quotidien Kritik. Il écrit que le pool d’avocats du leader de Pastef va devoir livrer ‘’une bataille sans merci afin de sauver la tête’’ de celui qui est présenté comme le principal opposant au chef de l’Etat sénégalais Macky Sall.

Le journal est d’avis que compte tenu de toute sa charge politique et ses craintes palpables, l’affaire dite des 29 milliards du Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC), à l’origine de ce procès en diffamation, « n’en est pas à son épilogue’’.

Sur un autre registre, « WalfQuotidien », indique que le Premier ministre Amadou Ba a réagi, samedi, à la déclaration de candidature du président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) et leader du parti Rewmi, Idrissa Seck. Amadou Ba s’est montré critique par rapport à cette déclaration.

«On ne peut pas cheminer avec quelqu’un, partager des responsabilités en travaillant avec lui, et quand il y a turbulence ou que les choses bougent, qu’on cherche à se dérober et à coller des motifs. Tous les responsables politiques choisissent leur camp et prennent position. Nous sommes à cette étape de la situation», a souligné le premier ministre.

L’ancien Premier ministre du Sénégal Idrissa Seck, a annoncé vendredi sa candidature à l’élection présidentielle prévue en février 2024.

En Côte d’Ivoire, ’’Linfodrome’’ fait remarquer que les mutuelles sociales occupent une place importante dans l’économie de la santé en Côte d’Ivoire.

Selon Jean-Victor Ayité, Directeur général du Programme d’Appui aux Stratégies Sociales (PASS), ces mutuelles dépensent à peu près 53 milliards FCFA chaque année, note le journal.

Ce budget représente 5 % des dépenses courantes de santé à l’échelle nationale et 40 % des dépenses des organismes complémentaires d’assurance maladie du pays, a-t-il précisé.

De son côté, « Fraternité Matin » évoque une mission accomplie pour la Marine nationale de Côte d’Ivoire, notant dans ce sens que le patrouilleur de haute mer Contre-Amiral Lamine Fadika a retrouvé le pétrolier Singapourien ciblé par des pirates en haute mer et l’a convoyé à Abidjan.

À cette occasion, le chef d’État-major général des armées a, dans un communiqué, exprimé sa satisfaction à toutes les unités engagées dans l’opération qui a permis de mettre en échec la tentative des pirates, écrit l’auteur de l’article.

Par ailleurs, il s’est félicité de la bonne collaboration avec la Marine française et les acteurs de la sécurité maritime dans la gestion de l’incident, ajoute-t-il.

Au Nigeria, « The Guardian » écrit que les 18 nouveaux chefs d’État qui prêteront serment le 29 mai auront clairement du pain sur la planche, qu’il s’agisse de l’accumulation de dettes, des recettes en lambeaux, des salaires insoutenables, des fonctionnaires mal équipés ou des passifs contingents.

Si certains d’entre eux sont impatients d’apporter une contribution exceptionnelle aux affaires de l’État afin d’avoir une chance d’être réélus ou d’améliorer leurs références pour accéder à des postes plus élevés, une myriade de défis vieux de dix ans, créés par leurs prédécesseurs, sont autant d’écueils qu’ils vont devoir surmonter, souligne le média.

Alors que la dette est une source majeure de financement des dépenses publiques, les gouverneurs sortants ne laissent pas derrière eux des monceaux de dettes, mais aussi des revenus en lambeaux, qui pourraient potentiellement entraver les risques de viabilité de la dette de la plupart des unités infranationales, explique le quotidien.

Selon les états financiers, certaines de ces dettes ont été contractées pour des projets qui n’ont pas abouti avant 1999, date de l’avènement de la démocratie actuelle, ajoute la publication, relevant, en revanche, que les gouverneurs sortants ont aggravé une situation déjà mauvaise en contractant des dettes mal conçues, telles que des aides salariales, dont la durée s’étale sur plus de deux décennies.

Au total, les 18 gouverneurs qui ont terminé leurs deux mandats autorisés par la Constitution, plus Bello Matawalle de Zamfara, qui n’a pas pu se faire réélire, transmettront plus de 3,2 trillions de nairas de charges aux nouveaux gouverneurs, précise-t-on.

Au Gabon, « L’Union » écrit que le Conseil des ministres a adopté le projet de décret relatif à l’évacuation sanitaire locale.

Selon le communiqué final du conseil, rapporté par le journal, le présent décret, adopté en application des dispositions de l’ordonnance instituant un régime obligatoire d’assurance maladie et de garantie sociale en République Gabonaise, vise à règlementer cette activité sur le plan national.

À ce titre, le texte va désormais permettre aux populations assurées de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), de ne payer que le ticket modérateur lors des évacuations sanitaires locales, poursuit-on.

L’initiative vise à de réduire les dépenses des familles qui, autrefois, endossaient toutes les charges liées aux évacuations, relève l’auteur de l’article.

En Afrique du Sud, « The Mail and Guardian » revient sur l’épidémie de choléra qui affecte la province de Gauteng, notant que le pays compte 10 cas confirmés depuis février dernier, dont un décès.

Les experts de l’Institut national des maladies transmissibles (NICD) craignent que la médiocrité des infrastructures dans des townships tels que Diepsloot et Alexandra, situés dans la ville de Johannesburg, n’ouvrent la voie à une plus grande propagation de l’épidémie, souligne le journal.

Rappelant que trois personnes ont attrapé la maladie après avoir participé à un culte religieux au bord de la rivière Jukskei, qui traverse la ville de Johannesburg, il met en garde que la situation devient plus préoccupante lorsque des cas de choléra apparaissent parmi des personnes sans antécédents de voyage ou de contact direct avec des patients qui étaient à l’extérieur du pays.

Pour sa part, « City Press » revient sur les propos du ministre des Finances, Enoch Godongwana, selon lesquels le gouvernement ne prévoit pas de fournir un financement supplémentaire pour la compagnie d’électricité publique Eskom en détresse.

« Eskom n’a besoin d’aucune autre injection de fonds publics », a déclaré Godongwana lors des réunions de printemps du Fonds monétaire international à Washington, rapporte le journal, notant que ces propos s’opposent aux appels du ministre de l’électricité Kgosientsho Ramokgopa d’assurer davantage de ressources pour la compagnie.

En février, M. Godongwana a annoncé un programme d’allégement de la dette de 254 milliards de rands pour Eskom, tout en affirmant l’engagement du Trésor national à maîtriser la dette publique et à réduire les déficits budgétaires, poursuit le média

En Ethiopie, « Fana bc » revient sur la participation de l’Ethiopie aux réunions de printemps du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) à Washington.

Le média focalise dans ce sens sur la rencontre entre la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, et le ministre éthiopien des Finances, Ahmed Shide, ainsi que le gouverneur de la Banque nationale d’Éthiopie, Mamo Mihretu.

La délégation éthiopienne a conclu une semaine de discussions avec divers responsables du FMI et du Groupe de la Banque mondiale, relève le média.

Les négociations avec le FMI et la Banque mondiale ont bien avancé pour débloquer les aides financières au développement et humanitaires nécessaires à l’Éthiopie, souligne le média.

Au Kenya, Daily Nation s’intéresse à la révélation de la fraude massive dans l’opération de recrutement au Parlement, indiquant que cette affaire confirme le pouvoir des Kényans à contourner les règles à des fins personnelles, en particulier dans le secteur public.

Beaucoup de personnes impliquées n’ont pas honte d’exiger ou de payer des pots-de-vin qui, en fin de compte, amènent certaines personnes à des emplois qu’elles ne méritent pas car elles n’ont pas les qualifications requises, souligne l’auteur de l’article, expliquant que lorsque cela se produit, les candidats méritants se voient refuser les opportunité.

Le Parlement est une institution nationale vitale qui mérite le meilleur des ressources humaines pour mener à bien les différentes missions nécessaires et permettre aux législateurs de faire leur travail sans effort, estime-t-il, ajoutant que l’institution législative devrait être un phare de transparence.

Regrettant que le Parlement soit transformé en bastion de la corruption, l’éditorialiste indique que les bénéficiaires risquent une peine de trois ans de prison s’ils sont mis en examen et reconnus coupables de faux.

Pour lui, les autorités devraient rapidement faire la lumière sur ce cas particulier, puis étendre l’enquête à l’ensemble de la fonction publique pour identifier, licencier et punir les coupables.

Au Rwanda, sous le titre « Le Royaume-Uni a encore la chance de se mettre du bon côté de l’histoire, » le journal The New Times écrit que chaque année, en particulier pendant la période de commémoration du génocide de 1994 contre les Tutsi, des appels sont lancés au Royaume-Uni pour que justice soit rendue à cinq hommes qui ont orchestré le génocide et ont trouvé refuge dans le pays.

L’auteur de l’article regrette que tous ces efforts, y compris des appels similaires de certains législateurs britanniques, n’ont rien donné et les hommes, dont les actes d’accusation sont disponibles depuis près de 20 ans, restent libres.

Après leur arrestation en 2006, ils ont été rapidement libérés en 2009, après que la justice britannique a rejeté leur extradition au Rwanda, fait-il savoir, notant que la seule chose que les Rwandais, en particulier les survivants du génocide, ont demandé à la communauté internationale est de veiller à ce que les auteurs soient traduits en justice, mais le Royaume-Uni semble cependant resté indifférent, près de trois décennies plus tard.

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