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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  18 Avril      17        revue de presse (625),

 

Dakar, 18/04/2023 -(MAP)- La presse africaine parue, mardi, s’attarde sur plusieurs sujets d’actualité, notamment le renvoi au 08 mai par la Cour d’appel de Dakar de l’affaire de diffamation opposant le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, au ministre du Tourisme, Mbaye Niang, la fermeture de certains aéroports et les transactions électroniques non résolues au Nigéria et le lancement de 500 concours administratifs en Côte d’Ivoire.

Les journaux évoquent également la récession qui plane sur l’économie sud-africaine à cause de la crise de l’électricité, l’effort de reconstruction post-conflit dans le nord de l’Éthiopie, la problématique des accidents de la route au Kenya et le problème de transport public au Rwanda.

Au Sénégal, « SudQoutidien » écrit que la Cour d’appel de Dakar a finalement décidé lundi d’un renvoi d’office au 08 mai prochain de l’affaire de diffamation opposant le maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, par ailleurs leader du parti Pastef au ministre du Tourisme, Mbaye Niang et au procureur de la République.

« Cette affaire qui tient en haleine l’opinion publique sénégalaise depuis le 2 février dernier et qui a déjà fait l’objet d’une décision de justice condamnant le leader de Pastef à une peine de 2 mois de prison avec sursis assortie d’une amende de 200 millions à verser à la partie civile a fait l’objet d’un renvoi d’office au 08 mai », explique le journal, soulignant que l’ancien procureur de la République près le tribunal de grande instance hors classe de Dakar qui a hérité de ce dossier en sa qualité de nouveau président de la Cour d’appel de Dakar Amady Diouf n’a pas donné les raisons de de ce renvoi.

« Selon des spécialistes, cette décision prise par le nouveau président de la Cour d’appel, Amady Diouf, vise à permettre la désignation de nouveaux membres du tribunal qui doit trancher cette affaire », ajoute la publication.

De son côté, « le Témoin » indique que cette décision pourrait s’expliquer par le souci de permettre aux avocats d’Ousmane Sonko de faire appel de sa condamnation en première instance prononcée le 30 mars dernier.

« Le délai que la loi accorde à l’opposant pour se pourvoir en cassation est toujours en vigueur. Amady Diouf n’a sans doute pas voulu violer les droits de la défense surtout que les avocats de Sonko le récusent vu qu’il avait été le procureur de la République qui, en première instance, avait dirigé les poursuites contre leur client », estime la même source.

« Le prévenu avait été condamné a une peine de deux mois de prison avec sursis et à verser des dommages et intérêts d’un montant de 200 millions de francs au plaignant », rappelle la publication. Insatisfait de ce verdict, Mame Mbaye Niang avait fait connaitre dès le lendemain son intention de faire appel. Le parquet également, non content d’avoir été débouté pour les incriminations d’injures publiques et de faux en écritures publiques qu’il avait ajoutées à celle de diffamation visée par le ministre du Tourisme, en avait fait de même, Ousmane Sonko n’a pas encore dit s’il compte faire appel, précise le journal.

Sur un autre registre, le journal « Enquête » rapporte que le Parti démocratique sénégalais (PDS) s’offre le droit de rêver à une potentielle candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle du 25 février 2024, soulignant que « le principal intéressé, candidat déclaré de la formation libérale, a posé le premier acte visant son retour dans le jeu électoral. Hier, Karim Meïssa Wade s’est réinscrit sur les listes électorales, à travers la commission administrative de Turquie ».

« Un préalable qui permettra, au-delà de la période de révision exceptionnelle des listes électorales d’enclencher une procédure qui visera le juge du contentieux sur les inscriptions, une fois que sa demande sera rejetée. Car pour le moment, à moins du vote d’une loi d’amnistie ou d’une modification du Code électoral, Karim Wade reste inéligible, puisqu’exclu du fichier électoral suite à sa condamnation en 2015 pour enrichissement illicite », explique-t-il.

En s’inscrivant depuis la Turquie, Karim Wade s’offre au moins la possibilité de déférer devant le président du tribunal d’instance et éventuellement en pourvoi en cassation devant la Cour suprême pour réclamer son inscription sur le fichier électoral, précise le quotidien.

Au Nigeria, « The Nation » écrit que les travailleurs du secteur de l’aviation ont fermé les aéroports du pays, lundi, laissant des milliers de voyageurs matinaux bloqués pendant plus de sept heures.

Les passagers les plus touchés ont été ceux qui devaient embarquer dans l’aéroport international Murtala Mohammed (Lagos), de l’aéroport international Nnamdi Azikiwe (Abuja), Port Harcourt (Kano), Kaduna, Benin, Uyo, Enugu et Owerri, précise le journal.

Les compagnies aériennes, les loueurs de voitures, les restaurants, les banques, les bureaux de change, les exploitants de centres d’affaires, les fournisseurs de services de restauration aérienne et d’autres acteurs de la chaîne de valeur des services aériens ont également été touchés, avec des pertes estimées à 10 milliards de nairas, indique le média

Pour sa part, « The Guardian » rapporte que malgré plusieurs plaintes concernant des transactions électroniques non résolues qui ont affecté le sous-secteur des paiements au cours du premier trimestre 2023, en raison de la politique du gouvernement fédéral sur la refonte du naira, les volumes et les valeurs des transactions de paiement électronique, qui ont chuté en février à 37,6 billions de nairas, ont augmenté à 49,4 billions de nairas au mois de mars.

Bien que le Nigeria Inter-Bank Settlement System (NIBSS) soit resté silencieux sur les transactions non résolues, des sources de l’industrie ont noté que seulement 60% des échecs des transactions de paiement électronique survenus au début de l’année ont été résolus, laissant 40% des plaintes non résolues, ajoute le quotidien.

Il précise que les dernières données publiées par le NIBSS montrent que les paiements électroniques ont augmenté de plus de 23% en un mois, ce qui s’explique par l’augmentation de la valeur totale des transactions de paiement électronique le mois dernier ainsi que par l’utilisation soutenue des canaux de paiement numérique malgré l’atténuation de la pénurie d’argent liquide.

En Côte d’Ivoire, « Fraternité Matin » indique que la ministre de la Fonction publique, Anne Désirée Ouloto a procédé, lundi à Abidjan, à l’ouverture de 500 concours administratifs.

« Il s’agit précisément de cent cinquante-deux (152) concours pour les nouveaux recrutements et trois cent quarante-huit (348) concours de promotion », a-t-elle précisé, citée par le journal.

Parmi ces concours, figurent dix concours de recrutement exceptionnel spécifique ouverts à l’attention des Ivoiriens de la diaspora et soixante-trois concours professionnels exceptionnels de promotion dans les grades A5, A6 et A7, note le journal.

Et- d’ajouter que la phase des inscriptions en ligne à ces différents concours va démarrer le 24 avril pour s’achever le 9 juin, avec une prise de vue obligatoire de tous les candidats en ce qui concerne les concours administratifs dans les dix villes retenues à cet effet.

Pour sa part, « Linfodrome » rapporte que l’érudit Youssouf Bamba a appelé la jeunesse musulmane membre de l’Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI), à se former qualitativement selon les prescriptions musulmanes en vue d’être des leaders modèles de la société.

M. Bamba a lancé cet appel à la réussite sociale, samedi à Duékoué, lors d’une conférence publique placée sous le thème  »Citoyenneté, foi et développement durable: contribution de L’AEEMCI à la construction du capital humain de la jeunesse estudiantine et scolaire », en marge de la cérémonie de clôture de la cinquième édition du séminaire régional de formation islamique de l’AEEMCI, souligne-t-on.

En Afrique du Sud, « Money Web’ revient sur la récession qui plane sur l’économie du pays à cause de la crise de l’électricité.

« Une escalade des coupures d’électricité continues a fortement impacté l’activité dans la plupart des secteurs économiques, entraînant une contraction de 1,3 % au quatrième trimestre 2022 », explique le journal, notant que le FMI a revu à la baisse ses prévisions pour 2023 et ne prévoit désormais qu’une légère croissance de 0,1 %.

Ces chiffres ont suscité des spéculations selon lesquelles l’Afrique du Sud, qui se trouve aux prises avec plusieurs années de ralentissement économique, pourrait sombrer cette année dans la récession, précise le média.

Pour sa part, « Eyewitness News » s’arrête sur le fléau du pillage des infrastructures de la société publique d’électricité Eskom, signalant que le vol de pylônes et le vandalisme « présentent un risque sérieux pour la sécurité du public.

Il relève, à cet égard, que les techniciens d’Eskom et de la capitale Pretoria ont eu du pain sur la planche durant cette semaine suite à l’effondrement d’au moins 12 grandes tours de transmission lors d’incidents distincts de sabotage.

« Le vol des membres de la tour entraîne l’instabilité et l’effondrement des pylônes qui transportent les lignes électriques à haute tension, ce qui pose un risque sérieux pour la sécurité des citoyens et entraîne souvent l’interruption de l’alimentation », a averti la compagnie en détresse, citée par le média.

En Éthiopie, « The Ethiopian Herald » consacre son éditorial à l’effort de reconstruction post-conflit dans le nord du pays en mettant en avant les efforts entrepris dans ce sens par le gouvernement fédéral.

L’éditorialiste relève que le gouvernement éthiopien s’est engagé à mettre en oeuvre plusieurs actions dans le cadre de ses efforts de collecte de fonds pour la reconstruction, la restauration et la réhabilitation des régions qui avaient été ravagées par la guerre.

Le coût de la reconstruction des infrastructures et des services sociaux, ainsi que de la réhabilitation de la société a nécessité une grande enveloppe financière, soit plus de 20 milliards de dollars, souligne l’éditorialiste.

Le gouvernement éthiopien a ainsi déployé tous les efforts possibles pour réhabiliter la société et rétablir les écoles, les établissements de santé, les lignes électriques et de communication, outre la reconstruction des infrastructures dans les régions touchées par la guerre, note le commentateur.

Parallèlement, le gouvernement a engagé le processus de transition vers la stabilisation, la reconstruction et le développement fondé sur la bonne gouvernance, l’inclusion, le dialogue national et la réconciliation, écrit l’éditorialiste, soulignant que la communauté internationale, les partenaires au développement et les amis de l’Éthiopie sont appelés à apporter leur contribution à cet effort de reconstruction.

Au Kenya, « Daily Nation » s’intéresse à la problématique des accidents de la route, soulignant la nécessité d’introduire des réformes pour endiguer ce fléau.

Les données de l’Autorité nationale de Transport et de sécurité (NTSA) montrent une augmentation inquiétante des accidents d’année en année, rapporte le journal, précisant qu’en 2022, les accidents qui se sont produits à travers le pays ont fait 12 morts par jour en moyenne.

Les statistiques inquiétantes appellent à des efforts concertés de toutes les parties prenantes, y compris le régulateur du secteur des transports, les agences routières, les automobilistes et les passagers pour réduire le carnage routier, souligne l’éditorialiste, estimant que l’une des interventions les plus efficaces serait la refonte des routes mal conçues à travers le pays.

De nombreux accidents sont causés par la négligence des conducteurs, d’où la nécessité de nouvelles réformes pour éliminer les auto-écoles et les moniteurs fraudeurs du secteur, rappelle-t-on.

La NTSA devrait également intensifier les contrôles techniques des véhicules et accélérer les contrôles de la compétence des conducteurs, suggère l’auteur de l’article.

Au Rwanda, The New Times rapporte que les autorités de la ville de Kigali ont décidé de construire 300 kilomètres de routes dans la périphérie de la capitale, afin de mettre fin aux problèmes de transport public.

En l’absence de telles routes, les habitants de la périphérie de Kigali dénoncent les problèmes de transport en commun qui rendent difficile l’accès aux parties centrales de la ville, souligne le quotidien.

Citant le maire de la ville, Pudence Rubingisa, le journal fait savoir que les travaux de construction des routes seront achevés d’ici quatre ans, notant que ces nouvelles routes aideront à attirer de nouveaux investisseurs dans le secteur des transports publics.

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