Abidjan, 28 mars 2024 (AIP)- Le directeur général de CFAO Mobility, Marc Hirschfeld, a conseillé mercredi 27 mars 2024, lors d’une conférence de presse, l’utilisation des véhicules électriques, estimant que ce type d’engin de mobilité contribue davantage à la transition vers les énergies renouvelables plus respectueuses de l’environnement.
« Les véhicules électriques répondent aujourd’hui à une demande de la société qui a un objectif de neutralité carbone », a expliqué M. Hirschfeld, lors de cette rencontre marquant le lancement sur le marché de l’automobile de véhicules électriques « BYD » (Build Your Dreams), au sein du show-room LOXEA situé sur le site de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny, à Port-Bouët.
Selon lui, le souhait de la multinationale n’est pas seulement de fournir un véhicule, mais de contribuer aussi au développement durable avec l’utilisation d’énergies renouvelables en lieu et place des énergies faucilles ( gasoil, essence) plus polluantes.
La Côte d’Ivoire avec un secteur de l’autonomie « extrêmement » dynamique, selon Marc Hirschfeld, fait partie des cinq pays africains qui font bénéficier de cette technologie, de l’implantation dans les jours à venir de bornes de recharge, d’installation de solutions solaires de production d’électricité, entre autres services et infrastructures liés à l’utilisation, à l’entretien ou à la maintenance des véhicules électriques.
Pour le directeur général de LOXEA en Côte d’Ivoire, Nicolas Richard, le choix de la Côte d’Ivoire pour le lancement de cette technologie s’explique par le fait que le public ivoirien est « très » porté sur la modernité, et les nouvelles technologie, aussi du fait du fort taux d’électrification du pays .
« L’arrivée de ces véhicules à Abidjan illustre parfaitement le tournant dans la transition énergétique », a-t-il ajouté.
L’utilisation des véhicules électriques est arrimée à la volonté du gouvernement ivoirien de lutter contre la pollution.
En effet, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et limiter la pollution qui induit des problèmes de santé pour les populations, le gouvernement a décidé depuis 2017 de l’interdiction d’importation de véhicules dont l’âge dépasse cinq ans, rappelle-t-on