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Afrique du Sud: Ramaphosa promet de mener d’«une manière ordonnée» le processus de réforme agraire


  14 Septembre      65        Agriculture (4142), Economie (21003), Photos (4436),

 

Rabat, 14/09/2018 (MAP)- Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a promis, vendredi, de mener d’«une manière ordonnée» le processus de réforme agraire, une sujet qui suscite une large controverse dans ce pays d’Afrique australe.

«Vous êtes tous au courant qu’un débat national fait rage au sujet de la réforme agraire. Ce débat attire l’attention aussi bien dans notre pays que dans d’autres pays», a dit Ramaphosa lors d’une rencontre avec le corps diplomatique accrédité dans son pays.

Ce processus de réforme agraire sera mené d’une manière ordonnée, qui prend en compte les intérêts de tout le peuple sud-africain sans exception, a-t-il ajouté.

Soucieux de réparer les injustices historiques commises à l’égard de la majorité noire pendant la période coloniale et sous le régime raciste de l’apartheid, Ramaphosa a mis, peu après son arrivée au pouvoir en février dernier, sur la table un projet de réforme, qui ne suscite cependant pas l’adhésion de toutes les composantes de la société.

Aujourd’hui, la minorité blanche (8 pc de la population globale estimée à environ 56 millions d’âmes) contrôle 72 pc des terres contre seulement 4 pc pour les Noirs (80 pc de la population).

Pour corriger cette situation, Ramaphosa souhaite modifier la Constitution du pays afin d’autoriser certaines expropriations sans indemnisation.

La question divise la nation arc-en-ciel. De larges franges de majorité noire applaudissent le projet, au moment où les Blancs s’inquiètent.

La controverse a pris une dimension internationale lorsque le président américain, Donald Trump, s’est inquiété des expropriations et des meurtres de grande ampleur dont seraient déjà, selon lui, victimes les fermiers blancs sud-africains.

Lors de sa rencontre avec les ambassadeurs des pays étrangers accrédités à Pretoria, Ramaphosa a souligné que le gouvernement dirigé depuis 1994 par le Congrès National Africain (ANC), veut, à travers cette réforme, soutenir le développement économique du pays tout en préservant les intérêts de tout le peuple sans discrimination.

La réforme constitutionnelle est une démarche importante «pour corriger une injustice historique», a poursuivi Ramaphosa, soulignant que son pays saura trouver les solutions appropriées à la situation actuelle.

Il s’agit, selon lui, d’une étape cruciale pour l’Afrique du Sud qui se bat dans une crise, marquée notamment par une faible croissance économique et une hausse des prix.

Plaçant ces défis dans un contexte continental, le président sud-africain a indiqué que le développement de son pays était «intrinsèquement lié» à ce qu’il a qualifié de «régénération africaine».

Il a rappelé à cet égard l’accord conclu par les pays membres de l’Union africaine créant une zone de libre-échange continentale, faisant observer que le développement du continent «reste miné par des poches d’instabilité et de conflits».

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