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Bulletin de l’écologie de l’Afrique


  30 Novembre      31        Environnement/Eaux/Forêts (6478),

 

Dakar, 30/11/2022 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mercredi 30 novembre 2022:

Sénégal:

Les membres de l’Association africaine pour la fixation biologique d’azote (AABNF) ont sollicité, mardi, l’accompagnement des Etats pour une bonne vulgarisation de leurs recherches.

‘’Nous avons besoin d’aide et d’appui fort de la part des autorités étatiques pour une bonne vulgarisation de nos recherches’’, a déclaré Dr Saliou Fall, chercheur à l’Institut sénégalaise de recherche agricole (Isra).

M. Fall s’exprimait à l’occasion du 19e congrès de l’AABNF, un collectif de chercheurs issus des pays africains qui s’activent dans le domaine de la fixation de l’azote, un processus qui permet à un organisme de produire des substances protéiques à partir de l’azote qui est la pierre angulaire de toutes les activités biologiques existantes dans l’écosystème.

Selon lui, les autorités étatiques doivent ‘’donner plus crédibilité pour promouvoir la recherche et le développement dans le domaine de la fixation d’azote qui est la pierre angulaire de toutes les activités biologiques existantes dans l’écosystème’’.

’’Un simple chercheur, dans son laboratoire ne peut rien faire s’il n’ a pas derrière lui une volonté politique à haute échelle pour appliquer ses résultats’’, a-t-il indiqué.

A l’en croire, des ‘’résultats probants existent’’, en termes de recherches liées à la fixation biologique d’azote. Mais, ‘’il y a un défaut de moyens pour les vulgariser’’ a-t-il dit.

Pour sa part, le président du comité d’organisation du congrès, le professeur Abdelkade Békki, a souligné que ‘’l’application de la recherche est du rôle des décideurs’.’

’’Les résultats issus des laboratoires ne voient jamais le jour s’ils ne sont pas appliqués. Malheureusement, ce n’est pas du rôle du chercheur d’aller sur les champs et d’appliquer’’, a-t-il dit.

Afrique de l’ouest:

Des acteurs impliqués dans la résilience au changement climatique sont en réunion les 29 et 30 novembre à Lomé afin de constituer un cadre de concertation national pour la promotion de l’agroécologie.

Cette réunion est initiée par le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et du Développement rural dans le cadre du Programme d’agroécologie (PAE) de la CEDEAO. Elle a bénéficié de l’appui technique et financier de l’Agence française de développement (AFD), de l’Union européenne (UE) et de la Banque ouest- africaine de développement (BOAD), rapporte l’agence togolaise de presse ATOP.

Elle a regroupé des acteurs agricoles, de la société civile, des délégués des ministères et des partenaires techniques et financiers.

L’objectif est de poser les bases afin de disposer d’un cadre national de concertation pour le développement agroécologique au Togo. Il s’agit aussi, de faire des propositions pertinentes pour une réelle transition des exploitations agricoles familiales vers des pratiques agroécologiques.

Les travaux permettront aux participants d’échanger, entre autres, sur la transition agroécologique dans les systèmes intensifs de production et la mobilisation des ressources autour de la transition agroécologique.

Ils débattront également sur les rôles et responsabilités des organisations socioprofessionnelles et des organisations non gouvernementales dans la promotion de bonnes pratiques d’agroécologie ainsi que sur des plaidoyers de politiques publiques orientées vers la transition agroécologique.

Côte d’Ivoire:

– Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un prêt de 125 millions d’euros à la société mozambicaine Hidroeléctrica de Cahora Bassa (HCB), pour soutenir son programme Vital Capex visant à moderniser son système de production d’électricité.

Hidroeléctrica de Cahora Bassa, le plus grand producteur indépendant d’électricité d’Afrique australe, fournit de l’énergie hydroélectrique au Mozambique et aux pays de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

L’enveloppe se compose d’un montant maximal de 100 millions d’euros provenant de la BAD et de 25 millions d’euros du fonds « Africa Growing Together », une facilité parrainée par la Banque populaire de Chine administrée par la Banque.

Gabon:

– L’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales (Ageos) développe actuellement un Système national d’observation des ressources naturelles et des forêts (SNORNF).

Cet outil permettra d’intégrer un système d’alerte de déforestation à l’aide de l’imagerie satellitaire et de drones, contribuant ainsi au suivi de l’utilisation des terres, du changement d’utilisation des terres et de la foresterie.

Le SNORNF devrait notamment contribuer à renforcer les initiatives et programmes nationaux et internationaux en cours dans les domaines de l’agriculture, de la forêt et de la conservation.

L’Ageos a été créée en 2010 afin de répondre aux engagements pris par le Gabon dans la lutte contre le réchauffement climatique. Cet outil technique dirigé par une équipe de professionnels permet aux décideurs d’orienter leur politique sur des bases scientifiques et efficaces.

Somalie:

– L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a annoncé le renforcement de son intervention humanitaire en Somalie par le biais de transferts d’argent, dans le but de réduire l’impact de la sécheresse sur la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des communautés rurales affectées.

La sécheresse qui touche actuellement la Somalie est la pire que le pays ait connu au cours des quatre dernières décennies, a fait remarquer le représentant de la FAO en Somalie, Etienne Peterschmitt, ajoutant que certaines parties du pays sont au bord de la famine.

Selon M. Peterschmitt, l’aide de la FAO répond à leurs besoins immédiats tout en contribuant à atténuer les pertes de leurs moyens de subsistance.

« Grâce à ces transferts d’argent, les familles restent unies pendant la crise, ce qui diminue les risques associés aux déplacements et ouvre la voie à une reprise future plus rapide », a indiqué le représentant dans un communiqué.

Afrique

– Près de 70 % de la faune africaine a disparu depuis 1970, en raison de la perte de biodiversité et le réchauffement climatique, révèle un rapport publié par l’Indice Planète vivante du Fonds mondial pour la nature (WWF).

Le rapport, présenté lors d’une conférence de presse internationale en ligne, indique que le déclin de la faune est dû au changement climatique, qui vient en troisième position après la destruction des habitats naturels et le braconnage.

Il estime la perte d’espèces sauvages à une moyenne de 66 % entre 1970 et 2018 et cite comme exemple flagrant le parc national de Kahuzi Biega, en République démocratique du Congo (RDC), où le nombre des gorilles des plaines ont diminué de 80 %, principalement à cause de la chasse.

« Bien qu’il s’agisse du troisième facteur, le rôle du changement climatique augmente très rapidement », a averti Marco Lambertini, directeur général du WWF. Il pointe du doigt la pollution de l’air, de l’eau et du sol, ainsi que la propagation d’espèces envahissantes par l’homme.

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