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Bulletin de l’écologie de l’Afrique


  10 Décembre      24        Environnement/Eaux/Forêts (6480),

 

Dakar, 10/12/2022 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du vendredi 10 décembre 2022:

— Sénégal 

-. Le secteur énergétique sénégalais est à « un tournant décisif », en perspective de l’exploitation prochaine du pétrole et du gaz, a indiqué vendredi le président de la Commission de régulation du secteur de l’énergie (CRSE), Ibrahima Amadou Sarr.

“Le secteur de l’énergie est aujourd’hui à un tournant décisif”, a-t-il notamment dit lors d’un atelier d’information sur le secteur de l’énergie organisé à Somone (Mbour) par la CRSE, à l’intention du Collectif des journalistes économiques du Sénégal (COJES).

M. Sarr a rappelé que le Sénégal était confronté en 2011 à la problématique d’un déficit de production d’électricité.

“Aujourd’hui, nous sommes presque en situation de surcapacité, le produit est disponible”, a-t-il dit, relevant toutefois que l’acheminent et le coût du produit sont “toujours élevés”.

Il a expliqué que c’est pour résoudre ce problème que le gouvernement est en train de mener des réformes pour régler les défis de l’accès et du coût du produit. Cette politique s’est traduite, selon lui, par la mise en place de la Commission de régulation du secteur de l’énergie.

Il a précisé que cela vise surtout à réguler la partie avale et intermédiaire avec les découvertes de pétrole et de gaz dont l’exploitation est attendue en 2023.

La perspective de reconvertir les centrales de SENELEC au gaz à partir de fin 2023 devrait contribuer à la diminution des coûts d’exploitation, ce qui va se “traduire forcément” par une baisse des prix mais également par un élargissement de l’accès à l’énergie électrique, surtout pour les ménages en milieu rural, a-t-il souligné.

Le président de la CRSE  a par ailleurs salué “les efforts importants” du gouvernement à travers une subvention de près de 800 milliards de francs CFA en faveur du secteur de l’énergie (électricité et hydrocarbures), soit 10% du budget national.

— Bassin du Congo 

L’ONG Field Legality Advisory Group (FLAG) vient de rendre public le deuxième l’Index du suivi environnemental par les Organisations de la Société Civile (OSC) dans le Bassin du Congo. Ce rapport révèle la légitimé et la qualité acceptable des interventions des OSC au Cameroun et en RDC, tout en attirant l’attention sur le quasi obstacle que constituent une fois de plus les cadres juridique et institutionnel dans lesquels elles évoluent.

Pour faire ressortir la situation du suivi des ressources forestières dans ces deux pays, on a évalué le travail des Osc sur le terrain tout comme leur environnement de travail autour de deux piliers à savoir : « l’opérationnel » et « l’environnement de travail ».  L’évaluation s’est effectuée sur une grille allant de 1 à 9, un travail qui a permis de constater que ces deux piliers, dans les pays cibles se trouvent dans une situation médiane, ce qui veut dire que des actions concrètes sont menées sur le terrain mais beaucoup de choses restent à améliorer.

« La situation est médiane dans les deux pays, parce que les conditions sont certes réunies pour la réalisation du suivi à travers des actions menées sur le terrain par les Osc mais l’environnement dans lequel elles travaillent est empreint de pesanteurs », affirme Daniel Armel Owona Mbarga, assistant technique principal à FLAG.

— Afrique du Sud 

-. La déclaration du 28e site Ramsar de l’Afrique du Sud est une indication de l’importance de la conservation et de la protection de ces zones humides, considérées comme des super-écosystèmes en raison de leur contribution à l’approvisionnement en eau, a indiqué la ministre des Forêts, des Pêches et de l’Environnement, Barbara Creecy.

«Bien que les estuaires représentent moins de 2 % du territoire sud-africain, ces écosystèmes hautement productifs contribuent à hauteur de 4,2 milliards de Rands (près de 300 millions de dollars) par an à l’économie sud-africaine», a déclaré Mme Creecy à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des zones humides.

Elle a expliqué que ces zones sont des points focaux pour le développement, le tourisme et les loisirs, ainsi qu’un important soutien pour la biodiversité, les moyens de subsistance et la pêche marine. L’estuaire de Berg, en particulier, contribue à environ 60% de l’habitat estuarien de la côte ouest et est donc extrêmement important en termes de biodiversité, d’activités culturelles et économiques, a-t-elle souligné.

L’estuaire de Berg, qui est l’un des 290 estuaires d’Afrique du Sud, est la deuxième zone humide d’importance internationale à être déclarée dans le pays en deux ans. En 2021, la réserve naturelle d’Ingula dans le nord du Drakensberg a été déclarée 27e site Ramsar du pays.

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