Abidjan, 17 avr 2024 (AIP) – Le Conseil national de lutte contre la vie chère (CNLVC) a initié, mercredi 17 avril 2024, un atelier de renforcement des capacités des représentants des quatre centrales syndicales au siège de la Fédération des syndicats autonomes de Côte d’Ivoire (FESACI) à Cocody, afin de permettre au syndicats de mieux comprendre et expliquer aux populations les mesures adoptées par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la vie chère.
Le CNLVC, en collaboration avec le Comité d’analyse et de recherche syndicale de Côte d’Ivoire (CARES-CI), organise cet atelier sous le thème « Lutte contre la vie chère en Côte d’Ivoire : état des lieux et perspectives », à l’attention des centrales syndicales telles que l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI), la Centrale de Dignité, la FESACI et Humanisme.
L’objectif principal est de renforcer les connaissances des acteurs syndicaux sur l’évolution des prix et le pouvoir d’achat des populations. Ces travaux permettront également de présenter aux participants le cadre juridique et réglementaire de la fixation des prix et de la concurrence en Côte d’Ivoire, ainsi que les mesures de lutte contre la vie chère adoptées par le gouvernement.
Pour la secrétaire exécutive du CNLVC, Dr Ranice Didice Bah-Koné, cet atelier est une occasion de partager les expériences et de mener des réflexions sur une stratégie commune de lutte contre la vie chère.
Les centrales syndicales contribuant à la défense et à la protection des droits des consommateurs, et jouant un rôle majeur dans le dialogue social, en particulier pour la transmission d’informations auprès des populations, « il est important de travailler avec elles pour mieux appréhender la question de la vie chère », a-t-elle ajouté.
Cet atelier permettra également d’expliquer aux syndicats l’impact des actions du gouvernement dans la préservation du pouvoir d’achat des populations et de transmettre leurs recommandations au gouvernement.
Selon le président du CARES-CI, Kouadio Koffi, à travers cette formation, il ne s’agira plus, pour les syndicats de dénoncer la flambée des prix », mais ils seront outillés pour formuler des propositions et des recommandations pour une lutte efficace contre la cherté de la vie.