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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  25 Avril      11        revue de presse (625),

 

Dakar, 25/04/2023 (MAP) – Plusieurs sujets d’actualité font la Une de la presse africaine de ce mardi qui aborde notamment le départ du parti Rewmi de la coalition présidentielle au Sénégal, le rapatriement des ressortissants ivoiriens du Soudan, la lutte contre le paludisme au Nigeria, la crise de l’électricité en Afrique du Sud, l’affaire de la secte dont des dizaines d’adeptes ont été retrouvés morts de faim au Kenya et la paix en Ethiopie.

Au Sénégal, le départ du parti Rewmi présidé par l’ex-premier ministre Idrissa Seck de la coalition présidentielle est le principal sujet traité par les quotidiens locaux.

« Le Soleil », qui s’attarde sur la démission d’Idrissa Seck du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et le départ de ses ministres du gouvernement, écrit que le Directeur de cabinet du Président de la République, Abdoulaye Daouda Diallo, a remplacé le patron du parti Rewmi, Idrissa Seck, à la tête du Conseil économique, social et environnemental.

Citant un communiqué de la présidence de la République, le journal souligne que Macky Sall a mis fin aux fonctions de Idrissa Seck, Président du Cese, et que Abdoulaye Daouda Diallo est nommé Président à la tête de cette institution, ajoutant que cette démission vient mettre fin au compagnonnage entre Rewmi, parti de M. Seck, et la coalition présidentielle « Benno Bokk Yaakaar ». Ceci, suite à l’annonce de la candidature de l’ex-Maire de Thiès à l’élection présidentielle de février 2024.

Le communiqué annonce également qu’il est mis fin aux fonctions de Yankhoba Diatara, ministre des Sports, et de Aly Saleh Diop, ministre de l’Élevage et des Productions animales, précise le quotidien, notant que le Premier ministre, Amadou Ba, est nommé cumulativement avec ses fonctions ministre des Sports et ministre de l’Élevage et des Productions animales.

Pour sa part, « Sud Quotidien » parle de « fin du compagnonnage Macky-Idy » et souligne que Abdoulaye Daouda Diallo ‘’hérite du CESE’’.

« Le divorce est désormais consommé entre le président de la République, Macky Sall, et son désormais ex-allié et leader du parti Rewrni, ldrissa Seck. Les deux acteurs politiques, conformément à leur engagement annoncé le samedi 22 avril dernier lors de leur sortie médiatique par presse interposée, ont procédé hier, lundi, à la matérialisation de leur acte de séparation officielle », ajoute la publication, soulignant que le leader de Rewmi qui s’était engagé à remettre au chef de l’Etat sa démission de la présidence du Conseil économique, social et environnemental suite à la déclaration de sa candidature à la présidentielle de 2024 prochain a joint l’acte à la parole.

De son côté, « WalfQuotidien » indique qu’ »en trônant à la tête du Conseil économique, social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo retrouve une maison qu’il connait bien pour en avoir dirigé les services administratifs sous une autre appellation de l’institution ».

« En effet, après avoir dissout le Conseil économique et social, Me Abdoulaye Wade avait ressuscité sur ses cendres le Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales (Craes) », rappelle la publication.

« Le Témoin », qui affiche sur sa Une Après le départ d’ Idy et de ses ministres, « Macky Sall réajuste et continue », écrit que « comme s’ils n’avaient aucune importance, le président de la République n’a pas jugé nécessaire de procéder à un remaniement ministériel après les départs d’Aly Saleh Diop et Yankhoba Diattara du gouvernement ».

En Côte d’Ivoire, ’’Linfodrome’’ rapporte que l’État ivoirien a procédé lundi au rapatriement de ses ressortissants du Soudan alors que les combats entre l’armée et le groupe paramilitaire dirigé par le général « Hemetti » ont fait plus de 420 morts et 3 700 blessés, selon l’OMS.

Ils sont une cinquantaine d’Ivoiriens à avoir été exfiltrés du Soudan très tôt lundi à bord de bus en direction de la capitale égyptienne, le Caire, d’où ils prendront un vol retour pour Abidjan, précise-t-on.

Selon Karamoko Gaoussou, directeur des Ivoiriens de la diaspora, les personnes rapatriées sont pour la plupart des étudiants des écoles islamiques qui sont allés au Soudan pour se perfectionner, en matière de savoir religieux, ajoute l’auteur de l’article, notant que cette décision de l’État ivoirien intervient alors que de violents combats ont lieu à Khartoum et dans plusieurs villes du pays, depuis le 15 avril.

De son côté, ’’Fraternité Matin’’ rapporte que le ministère de l’Emploi et de la Protection sociale (Meps) organise jeudi prochain à Abidjan, la cérémonie officielle décalée de la 30e édition de la Journée internationale des personnes handicapées (Jiph).

La manifestation va s’articuler autour du thème : «Des solutions transformatrices pour un développement inclusif : le rôle de l’innovation pour alimenter un monde accessible et équitable», fait savoir le journal.

Et de poursuivre que l’événement va mettre en lumière les défis et les obstacles auxquels sont confrontées les Personnes en situation de handicap (Psh) en Côte d’Ivoire, mais aussi de présenter les modèles de réussite parmi les Psh.

Au Nigeria, « The Guardian » écrit que malgré une série de programmes d’intervention contre l’épidémie de paludisme ces derniers temps, le Nigeria n’est apparemment pas en train de gagner la guerre contre ce fléau mortel, avec une somme estimée à 2,04 trillions de nairas dépensée régulièrement en traitements chaque année.

L’estimation prudente du coût du paludisme, qui est loin des 1,1 milliard de dollars (825 milliards de nairas) estimés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ne tient toujours pas compte des coûts d’automédication et des mesures préventives prises par les ménages nigérians, fait remarquer le média.

Alors que le monde entier célèbre aujourd’hui la Journée mondiale contre le paludisme 2023, les parties prenantes ont rallié le gouvernement et les acteurs de la santé à un regain d’énergie et de financement pour mettre fin au fléau, indique le journal.

Une analyse du coût économique du paludisme a montré que sur les 51 millions de cas de paludisme enregistrés chaque année au Nigeria, un individu dépense en moyenne 1.850 nairas pour traiter une crise de paludisme simple (soit un total de 94,35 milliards de nairas par an), et 20.000 nairas en moyenne pour une crise de paludisme compliqué (soit un total de 2,04 trillions de nairas par an), précise la publication.

L’étude estime également que le gouvernement fédéral consacre environ 55% du budget annuel récurrent de la santé à la prévention et à la lutte contre le paludisme, soit 319,451 milliards de nairas sur un budget de la santé de 580,82 milliards de nairas pour 2023, ajoute le quotidien.

En Afrique du Sud, « City Press » s’arrête sur la crise de l’électricité qui paralyse le pays, notant que le Président Cyril Ramaphosa envisage de déposer une proposition visant à prolonger la durée de vie de certaines centrales électriques à charbon du pays.

Il ajoute que le chef de l’État a tenu une réunion spéciale pour discuter des plans du nouveau ministre de l’Electricité, Kgosientsho Ramokgopa, pour rétablir la sécurité énergétique, y compris une proposition visant à prolonger la durée de vie de plusieurs centrales de la compagnie publique d’électricité Eskom.

Sept des 15 centrales électriques au charbon du pays atteindront leur fin de vie cette décennie, ce qui pourrait aggraver la crise de l’électricité si cette capacité n’est pas remplacée par de nouvelles installations de production, explique la publication.

Pour sa part, « Sowetan » revient sur les propos du président d’Eskom, Mpho Makwana, selon lesquels l’Afrique du Sud est appelée à décarboniser rapidement son économie.

« Nous avons besoin d’un réel changement dans un court laps de temps pour transformer et décarboniser les secteurs de l’énergie, des transports, de l’agriculture », a souligné M. Makwana, notant que la transition vers des technologies à faible émission de carbone créerait des opportunités pour le pays.

Selon le média, les exportations sud-africaines sont lourdement affectées par du statut du pays comme l’un des plus grands émetteurs de gaz à effet de serre au monde.

Au Kenya, la presse quotidienne continue de commenter l’affaire de la secte dont des dizaines d’adeptes ont été retrouvés morts de faim, visiblement suite au prêche de leur chef qui leur aurait promis de « rencontrer le Christ ».

Ainsi, « The Star » déplore l’échec du gouvernement à protéger la vie des citoyens, qui est cependant sa première mission.

La tragédie de masse est un échec monumental de la manière dont le gouvernement collecte les renseignements et mène ses actions, souligne le journal, notant qu’il est embarrassant que “les grands patrons de Nairobi” se bousculent maintenant pour se rendre sur les lieux du crime longtemps après les faits.

Nous espérons que la police se serve de cette catastrophe comme un signal d’alarme et réalise qu’une action rapide aurait sauvé la vie des pauvres personnes désespérées et vulnérables dont l’ignorance a été exploitée par le mauvais culte, écrit la publication.

De son côté, « The Standard » rapporte que la police de Malindi détient un homme soupçonné d’être un co-cerveau et l’un des principaux dirigeants de la secte dirigée par le pasteur Paul Mackenzie.

Selon le journal, le suspect était l’une des personnes qui ont aidé à l’enterrement des victimes, rappelant que 73 corps ont été exhumés jusqu’à lundi soir dans le cadre de cette affaire.

Parmi les victimes le journal cite le cas d’une hôtesse de l’air qui a quitté son emploi et vendu une parcelle de terrain à près de 70.000 dollars avant de rejoindre la secte.

En Ethiopie, « The Ethiopian Herald » consacre son éditorial aux actions du pays pour l’instauration de la paix en relevant qu’un vent pacifique souffle en ce moment en Éthiopie grâce à l’engagement du gouvernement à faire régner la paix.

Consciente du fait que l’instabilité du Soudan est une préoccupation pour le monde entier, en particulier pour les pays voisins, l’Éthiopie a fait de son mieux pour la paix dans ce pays, souligne l’éditorialiste.

L’éditorialiste note que la paix en Éthiopie, au Soudan et dans d’autres pays de la Corne est indispensable à la prospérité et la stabilité régionales, ajoutant qu’il est grand temps de trouver des solutions aux problèmes du Soudan en s’inspirant de l’expérience de l’Éthiopie.

Relevant l’importance de la paix pour assurer le développement et la prospérité, l’éditorialiste souligne que le renforcement des efforts de réparation et de réhabilitation des communautés touchées par le conflit rend le processus de paix complet.

Le Soudan doit tirer des leçons importantes de l’Éthiopie et assurer un avenir meilleur à son peuple, écrit l’éditorialiste.

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