Rabat, 20/11/2018 (MAP) – Plusieurs sujets retiennent l’attention de la presse africaine parue mardi, notamment la gestion de la chose publique au Kenya, les nouvelles réglementations environnementales en rapport avec le secteur industriel au Rwanda outre le paysage politique au Ghana.
Au Kenya, les quotidiens ont consacré mardi leur commentaires et analyses au discours prononcé, lundi à Mombasa, par le président Uhuru Kenyatta dans lequel il a appelé les ministres et secrétaires des cabinets à aller sur le terrain et superviser eux mêmes les projets sur le terrain.
S’exprimant après le lancement du service des garde-côtes du Kenya à Liwatoni, le président Kenyatta a déclaré que les ministres et secrétaires de cabinets devraient superviser personnellement les projets, y compris l’inspection de la construction des routes, « au lieu de rester assis dans leurs bureaux », rapporte « Daily Nation ».
Pour le président kényan, « être un membre du gouvernement ne signifie pas seulement assister à des réunions, mais aller sur le terrain, superviser des projets et poser des questions sur les projets bloqués ».
« La seule chose que nous voulons faire est de nous voir à la télévision et dans les journaux. Nous devons travailler pour ces personnes. On nous a donné ces postes pour pouvoir travailler pour eux », a martelé le président Kenyatta, cité par le joural « The Star ».
Au Rwanda, le quotidien +The New Times+ rapporte que l’Office rwandais de gestion de l’Environnement (REMA) a annoncé que les sociétés industrielles polluant le milieu naturel, les lacs et les rivières du pays en déchargeant les déchets toxiques et eaux usées seront bientôt fermées et feront l’objet de mesures sévères telles que prévues par les nouvelles réglementations environnementales.
En vue de sensibiliser les sociétés industrielles à la nouvelle législation environnementale adoptée par le Rwanda, l’Office s’est réuni ce lundi avec 57 chefs d’entreprises opérant dans les différentes zones économiques du pays, indique la même source.
Au Ghana, +Daily Graphic+ indique que les délégués du principal parti de l’opposition ghanéenne, le National Democratic Congress (NDC) ont élu, lors du 9e congrès national du parti, un nouveau bureau exécutif, lequel doit diriger leur formation politique pour les quatre prochaines années. L’élection du nouveau bureau du NDC intervient avant les élections générales de 2020.
Le nouveau président national du parti, Samuel Ofosu Ampofo, a promis de tenir compte de l’avis de tous les membres du bureau élu pour une meilleure gestion de leur formation politique, rapporte le quotidien.
Avec l’espoir de donner un souffle vital au NDC, Ampofo a promis de partir dans les districts et les circonscriptions pour engager et approfondir la relation » qui existe entre nous dans le parti.
Son confrère, +Daily Times+ rapporte que le vice président du Ghana, Mahamudu Bawumia, va prendre part à la cérémonie de médaille commémorative de la force intérimaire des Nations unies au Liban.