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UN SYSTÈME D’ALERTE PRÉCOCE PRÉCONISÉ FACE À DE POSSIBLES PHÉNOMÈNES PLUVIOMÉTRIQUES EXTRÊMES


  2 Septembre      33        Environnement/Eaux/Forêts (6478),

 

Dakar, 2 sept (APS) – Le directeur de l’exploitation de la météorologie, Ousmane Ndiaye, annonce que des « phénomènes pluviométriques extrêmes » pourraient survenir dans les prochaines semaines, préconisant de mettre en place un système d’alerte précoce pour protéger les populations.

« Les inondations sont un fléau exceptionnel et mondial. A notre niveau, nous alertons et invitons à la mise en place de systèmes d’alerte précoce au moins pour sauver des vies face à ces prochains phénomènes extrêmes en vue », a-t-il indiqué.

Il s’entretenait avec l’APS, vendredi, en marge de la réunion élargie du groupe de travail pluridisciplinaire (GTP) mis en place par l’Agence nationale de l’avion civile et de la météorologie (Anacim). Ce groupe regroupe diverses structures de l’Etat et des journalistes.

« Nous essayons de faire le suivi avec le groupe de travail pluridisciplinaire regroupant des services de l’Etat représentant divers services, pour mieux redimensionner les infrastructures et les canalisations, pour se prémunir dans le futur », a-t-il expliqué.

Il a signalé qu’un « phénomène extrême » pourrait survenir cet après-midi et dans la journée de samedi.

« Ce sont des phénomènes pluvieux extrêmes, violents, dus au réchauffement climatique qui explique l’accélération du cycle de l’eau », a-t-il expliqué.

Selon lui, « les zones situées sur le littoral sont beaucoup plus impactées (…) », en lien notamment avec « la quantité importante de vapeur d’eau de mer qui s’évapore ». Selon lui, « cela explique que le système a tendance à favoriser la pluie pendant une longue période ».

Il a aussi évoqué le cas du fleuve Sénégal, dont le niveau monte à cause des fortes précipitations.

« Nous devons vivre avec ces inondations qui seront là pour d’autres années (encore) et développer des stratégies d’adaptation qui nous permettent de vivre avec les inondations qui sont un phénomène complexe et multifactoriel, notamment l’urbanisation, la nature des sols, le système d’évaluation », a recommandé le météorologue.

« Nous sommes en train de vivre les effets du changement climatique, dont un de ses principaux signaux est non seulement la hausse de la température, l’avancée de la mer mais surtout les phénomènes extrêmes, comme les inondations que nous vivons présentement au Sénégal », a-t-il conclu.

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