MAP SAR la Princesse Lalla Meryem préside le Conseil d’Administration des Oeuvres Sociales des FAR MAP Signature de deux mémorandums d’entente entre le Maroc et Djibouti dans le domaine de la santé et de la protection sociale ANP La CAIMA offre 3043,75 tonnes d’engrais d’une valeur de 821 millions de CFA au FSSP APS SENEGAL-COMMERCE / Des faux médicaments, des cuisses de poulet et du cannabis saisis par les unités maritimes de la Douane APS SENEGAL-METEO / Le centre et l’ouest seront recouverts progressivement par une couche de poussière dense (météo) MAP Rwanda: le volume des investissements dépasse 2,4 milliards de dollars en 2023 MAP Match USMA-RSB: la CAF rejette l’Appel interjeté par le club algérois et confirme les décisions de la commission des clubs (FRMF) MAP Madagascar: Plaidoyer pour la création d’un réseau de transport public écologique à Antananarivo MAP Abidjan: le RIARC et le REFRAM signent une déclaration sur le renforcement du dialogue avec les plateformes numériques globales APS SENEGAL-SOCIETE / Santé oculaire : des stratégies et orientations prioritaires en cours d’identification

Une étude évoque la nécessité de « nouvelles pratiques agricoles innovantes » dans les Niayes


  14 Mai      121        Agriculture (4142), Innovation (142),

 

Diamniadio, 13 mai (APS) – Une étude menée pour le compte du Projet d’intensification éco-soutenable de l’agriculture dans les Niayes (PIESA) recommande la mise à l’échelle de pratiques innovantes éco-durable de l’agriculture dans la zone des Niayes pour la préservation des rendements.

Les résultats de cette étude ont « révélé que des pratiques innovantes et éco-durables existent dans la zone des Niayes mais certaines ne sont pas utilisées à grande échelle et d’autres sont à l’abandon », a souligné le directeur de l’Horticulture, Macoumba Diouf, lors d’une rencontre de restitution, vendredi à Diamniadio.

« Il va falloir identifier les raisons pour voir si c’est le coût ou le caractère laborieux de l’innovation » ou encore si cette situation est liée aux matières premières nécessaires comme intrants ou encore d’autres facteurs, a-t-il dit.

D’où la conduite de cette étude visant à identifier les contraintes liées à la qualité de l’eau avec le pompage abusif à partir des forages, mais aussi au problème de la protection des cuvettes maraichères par endroits et à la destruction de la bande des filaos qui protège ces cuvettes contre l’ensablement.

Sans compter l’utilisation des pesticides qui pose un problème de santé publique pour le maraicher mais également pour le consommateur.

Des problèmes « parmi de nombreuses difficultés que rencontrent la zone des Niayes qu’on ne devrait régler que dans la durabilité en faisant la promotion de solutions pérennes à un moment où on promeut l’agroécologie qui n’est rien d’autre que la promotion de méthodes alternatives par rapport aux pratiques conventionnelles », a expliqué le directeur de l’Horticulture.

Il a souligné la nécessité de « conserver une bonne productivité, une bonne compétitivité des produits dans la durée », le sous-secteur horticole, de par ses performances, étant « le plus dynamique du secteur agricole avec 60% des productions qui viennent de la zone des Niayes et 80% des exportations agricoles, mais il y a beaucoup de difficultés pour maintenir la durabilité ».

Un ensemble de questions que l’étude a permis de soulever pour mieux comprendre certaines innovations, les mettre à jour et identifier les aspects de ces innovations qui posaient problème aux producteurs, selon Macoumba Diouf.

Selon lui, cette étude doit être restituée dans les zones de production pour faire valider les recommandations par les producteurs eux-mêmes avant de les mettre en œuvre sur le terrain.

La recherche devrait aider également à introduire ces innovations, à faire l’adaptation requise et à mettre le paquet à la disposition des services d’appui-conseil comme l’ANCAR, l’Agence nationale de conseil agricole et rural, les Directions régionales du développement rural (DRDR).

Il a aussi cité, pour la mise à l’échelle, la diffusion et l’adoption de ces solutions, des projets et programmes comme la SAED (Société d’aménagement et d’exploitation des terres du Delta et de la Vallée du fleuve Sénégal) et la SODAGRI, la Société de développement agricole et industriel.

L’étude a montré également que des efforts doivent être faits par le ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural « pour encourager l’adoption de ces technologies ».

Il s’agit d’accompagner les producteurs par un financement du coût de l’adoption de ces innovations, a ajouté le directeur de l’Horticulture.

Il a été recommandé qu’on conditionne le financement par l’obligation d’adopter ces nouvelles pratiques par les sous-projets financés par le PIESAN pour les petits producteurs et leurs groupements.

Cela permettrait selon lui d’avoir une mise à l’échelle et d’avoir plus d’efficacité dans l’utilisation de ces innovations.

L’étude préconise également au PIESAN de « s’inscrire définitivement dans l’amélioration et la mise au point de solutions éco-durables avec des échanges entre pays, qui font de l’agroécologie depuis toujours pour un transfert de technologie Sud-Sud ».

Dans la même catégorie