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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  3 Février      66        revue de presse (625),

 

Dakar, 03/02/2021 (MAP)- Le Sommet extraordinaire de la CEDEAO, les relations entre le Gabon et l’Arabie saoudite, l’accès humanitaire au Tigray en Ethiopie, le fléau de violence en période électorale au Kenya et la disponibilité du vaccin anti-covid en Afrique du Sud sont les sujets phares traités et commentés par la presse africaine parue mercredi.

En Côte d’Ivoire, « Koaci » titre « Côte d’Ivoire : Sommet extraordinaire de la CEDEAO en vue de la Présidence de l’Union Africaine », rapportant que le Président ivoirien Alassane Ouattara, a pris part, mardi par visioconférence, à un Sommet extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Le Président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude Kassi BROU, a indiqué qu’elle porte sur la préparation du prochain Sommet de l’Union Africaine (UA) prévu les 6 et 7 février 2021, et surtout sur l’harmonisation des vues et des positions des Dirigeants ouest-africains au sujet du renouvellement des Organes de l’Institution panafricaine, notamment la Présidence et la Commission de l’Union.

Sur un autre registre, « Abidjan Net » écrit que l’intégration régionale fait partie intégrante du mandat du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) depuis sa création et elle figure à cet égard, en bonne place parmi les cinq priorités opérationnelles de l’institution.

La BAD, peut-on lire, soutient la Vision 2063 de l’Union africaine et s’est pleinement investie pour l’avènement d’une Zone de libre-échange continentale (ZLECAf) afin que les pays puissent bénéficier des opportunités offertes par un large marché régional et des retombées d’un commerce intrarégional stimulé, rapporte un communiqué de presse de la BAD publié mardi 02 février 2021.

Au Gabon, +l’Union+ s’intéresse aux relations entre Libreville et Riyad. Il écrit que le Président Ali Bongo Ondimba, s’est entretenu, mardi au Palais du Bord de Mer avec le ministre d’Etat aux Affaires des pays africains au Ministère des Affaires Etrangères du Royaume d’Arabie Saoudite, Ahmed Ben Abdel-Aziz Kattan.

Au cours de cet entretien, ajoute la publication, le ministre d’Etat saoudien a réaffirmé au Président Ali Bongo Ondimba la volonté du Roi d’Arabie Saoudite de renforcer les relations stratégiques entre les deux Etats, avec notamment plus d’investissements dans les domaines des infrastructures et sur le plan commercial.

Sur un autre registre, +Matin Equatorial+ revient sur la fermeture des frontières. Il indique que depuis le 30 janvier dernier à 18h, les frontières terrestres gabonaises sont fermées.

Citant un communiqué du ministère de la défense, le journal ajoute qu’elles le resteront jusqu’à nouvel ordre, sauf autorisation spéciale d’entrée ou de sortie délivrée par les autorités habilitées.

Au Kenya, le journal « The Standard » se fait l’écho de l’appel lancé par le chef du Mouvement Démocratique Orange (ODM), Raila Odinga, à mettre un terme aux violences préélectorales et post-éléctorales, en soulignant que les Kényans doivent décider s’ils veulent des élections ou des guerres civiles tous les cinq ans.

« Les élections doivent cesser d’être des guerres civiles », a souligné Odinga, cité par le journal.

« Ce pays s’arrête et perd des milliards d’emplois et de vies à chaque période électorale à cause de la violence. Les trompettes de la guerre retentissent et il est facile de dire comment cela se terminera », a-t-il déploré.

« Les Kényans doivent faire le choix entre des élections ou des guerres civiles », a martelé le chef de l’ODM qui a exprimé son regret de voir le pays souvent au point mort deux ans avant chaque élection et un an après la fin du scrutin.

En Ethiopie, +THE ETHIOPIAN HERALD+ écrit que malgré quelques problèmes mineurs de sécurité dans certaines parties de l’Etat régional du Tigray, l’accès humanitaire dans toute la région s’améliore de plus en plus.

Citant un responsable éthiopien, le journal note que les employés et les hauts fonctionnaires des organisations humanitaires internationales effectuent désormais des visites dans diverses parties du Tigray après le retour à la normale.

Sur un autre registre, +FANA BC+ rapporte que le Conseil national électoral d’Ethiopie (NEBE) a annoncé que tous les partis politiques enregistrés ont choisi leurs symboles électoraux.

«Tous les partis politiques ont choisi leurs symboles électoraux qui ont été approuvés par le NEBE», souligne le Conseil cité par le média.

L’Ethiopie va organiser ses 6emes élections générales le 5 juin prochain après un report de quelque mois en raison de la pandémie du COVID-19, rappelle le média.

En Afrique du Sud, +City Press+ indique que le gouvernement est toujours sous les feux des critiques à cause de sa lenteur à se procurer suffisamment de vaccins contre la Covid-19.

Le journal écrit que le président du principal parti d’opposition « L’Alliance démocratique », John Steenhuisen, a déclaré que l’échec du gouvernement à sécuriser les vaccins a rendu une troisième vague de la pandémie « inévitable ».

« En l’absence d’arrivées importantes de vaccins avant le mois de mai et avec la majeure partie de vaccins prévue vers la fin de l’année, il faut s’attendre à une troisième vague du coronavirus en hiver et avec elle un autre confinement », a-t-il déploré.

Pour sa part, +Business Tech+ revient sur les propos de l’économiste en chef chez Alexander Forbes, Isaah Mhlanga, notant que la reprise économique en Afrique du Sud dépend de plusieurs facteurs, dont le plus important est le déploiement du vaccin contre le coronavirus.

Cependant, le risque d’une troisième vague d’infections à la Covid-19 en hiver sera un frein à la croissance, a ajouté Mhlanga signalant que les coûts économiques des restrictions imposées par le gouvernement devraient continuer à peser sur les entreprises et les particuliers en 2021.

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