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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  24 Mars      35        revue de presse (625),

 

Dakar, 24/03/2023 (MAP) – Plusieurs sujets d’actualité font la Une de la presse africaine de ce vendredi qui aborde notamment la réaction de la classe politique au Sénégal  à la suite des manifestations du 16 mars dernier occasionnés par le procès opposant le ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang, au leader politique, Ousmane Sonko, la prospection par des investisseurs américains du potentiel gazier gabonais, et la distribution des liquidités aux banques nigérianes afin d’atténuer la pénurie.

La presse africaine s’attarde également sur l’accord de paix en Ethiopie, l’avertissement sur le risque d’inondations fluviales imminentes au Rwanda, la décision de la Banque centrale (CBK) de revoir la réglementation du commerce des changes au Kenya et le scandale de «Farmgate» en Afrique du Sud.

Au Sénégal, la politique continue d’alimenter les parutions de ce vendredi notamment la réaction de la classe politique à la suite des manifestations du 16 mars dernier occasionnés par le procès opposant le ministre du Tourisme et des Loisirs Mame Mbaye Niang au leader politique, Ousmane Sonko, la garde à vue prolongée du médecin de la clinique ‘’Suma Assistance’’, entre autres sujets.

‘’Sud Quotidien’’ affiche un ‘’mortal Kombat contre l’opposition et cie »,  et titre ‘’Le pouvoir durcit le rouleau compresseur à travers une vague d’arrestations des militants du parti Pastef (Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité) du leader Ousmane Sonko et des activistes, en continue’’.

Dans la même veine, ‘’Walf Quotidien’’ renchérit à sa Une: ‘’Ce sera œil pour œil, dent pour dent’’.

‘’Détention 100 mandats’’, titre ‘’Le Quotidien’’ qui revient sur ces manifestations du 16 mars ayant occasionné des arrestations de plusieurs personnalités et activistes dont Cheikh Oumar Diagne, Karim Xrum Xakk, le maire de Keur Massar sud (banlieue dakaroise),… Le journal annonce un retour de parquet pour El Malick Ndiaye, chargé de communication et membre du parti ‘’Pastef’’ d’Ousmane Sonko, opposant du régime.

‘’Le Témoin Quotidien’’ s’interroge sur ‘’Le silence alourdissant de Idy et Aminata Mb. Ndiaye’’ sur les violentes émeutes des 15 et 16 mars derniers alors qu’ils étaient montés au créneau en mars 2021 pour jurer fidélité et loyauté au président de la République et lui apporter leur soutien.  Idrissa Seck et Aminata Mbengue Ndiaye sont cette fois-ci aux abonnés absents. Ils sont respectivement président du Conseil économique social et environnemental (Cese) et du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), indique la publication. Une semaine après les émeutes du 15 et 16 mars, ils ne se sont pas toujours exprimés. Selon l’universitaire Boubacar Boris Diop, ‘’+la colère des populations est née des actes posés par la justice+’’, ajoute le média.

Sous le titre ‘’Les nervis sur le grill’’, ‘’En Quête’’ s’épanche toujours sur ces manifestations politiques violentes, indiquant que ‘’14+4+3=21 morts, depuis l’éclatement de l’affaire Adji Sarr (la masseuse) vs Ousmane Sonko, un dossier de viol présumé. Appelés aussi hommes de main, voyous, bandits, gros bras, les nervis sont de sortie, ces temps de trouble, indique le joiurnal. +On peut considérer comme nervi toute personne qui fait de la sécurité sans formation ni carte professionnelle+. +Du point de vue de la légalité et de l’orthodoxie, on peut en discuter. Mais parfois…+, confie un officier’’, ajoute la parution.

D’après ‘’Vox Populi’’, sur proposition de résolution de mise en accusation, ‘’Des députés Pastef promettent la Haute Cour de Justice…’’, aux ministres de l’Intérieur et des Forces armées, les chefs de la Police et de la Gendarmerie.

‘’Les Echos’’ se focalise quant à lui sur l’audition du patron de ‘’Suma Assistance’’ sur l’hospitalisation de Ousmane Sonko, sous le titre ‘’Grosses révélations de Dr Babacar Niang’’. D’après le journal, ‘’il informe que ‘’Suma’’ n’a pas diagnostiqué Sonko et n’a pas posé aucun acte médical sur lui.

Selon lui, le leader de Pastef était +pris en charge+ par son staff médical. Il dit ignorer les solutés qui lui ont été administrés. De fait, les différents syndicats du corps de métier tiennent l’Etat responsable de tout ce qui arrivera’’, note le média dakarois.

Au Gabon, « GabonActu » souligne que, accompagné de Ellen B. Thorburn, chargé d’affaires de l’Ambassade des Etats Unis au Gabon, Syed Dilawar Envoyé spécial du bureau économique et des affaires commerciales des Etats Unis, a, durant une séance de travail à Libreville avec le Ministre du Pétrole et du Gaz, Vincent de Paul Massassa, échangé sur les possibilités pour des entreprises américaines d’investir dans la production du gaz au Gabon qui dispose d’énormes potentialités en la matière.

« Je suis ici comme envoyé spécial pour voir comment on peut accélérer les investissements américains ici au Gabon et comment les entreprises américaines peuvent travailler ensemble avec les entreprises gabonaises », a déclaré M. Dilawar au terme de la séance de travail, indique le journal.

L’exploration des investisseurs américains rentre dans le cadre de la diversification des partenaires, surtout ceux venant du Commonwealth que le Gabon s’est assignée pour mettre en œuvre son Plan d’accélération et de la transformation (PAT), ajoute le quotidien.

« Le Gabon est dans une phase de transition énergétique et le gaz est désormais une ressource qui doit compter et pour laquelle, nous savons qu’aujourd’hui que beaucoup d’efforts doivent être faits dans la recherche mais surtout la recherche dont les potentialités dans l’offshore profond et très profond nécessitent de gros investissement et nous savons que l’ensemble des sociétés américaines pour la plupart sont celles qui sont porteuses des projets de cette nature »,  a fait savoir M. Massassa.

Dans le domaine pétrolier, deux entreprises américaines opèrent déjà au Gabon, notamment Vaalco et MWE qui ont des productions respectives de 17 000 barils par jour et 8000 barils par jour, rappelle-t-on.

Au Nigeria, « The Nation » écrit que la Banque centrale du Nigeria (CBN) a commencé jeudi à distribuer des liquidités aux banques afin d’atténuer la pénurie.

Une source de la CBN a déclaré au journal que « nous avons commencé à distribuer des liquidités aux banques », ajoutant que « nous espérons voir une nette amélioration de la disponibilité des liquidités dans les prochains jours ».

La CBN ressentait la douleur des Nigérians à mesure que la pénurie d’argent se faisait sentir, ajoute la même source.

La CBN a peut-être cédé à la pression supplémentaire exercée par le Nigeria Labour Congress (NLC), qui a annoncé mercredi que les travailleurs seront en grève dans une semaine, indique le média.

Le NLC, qui a lancé la semaine dernière un ultimatum de sept jours au gouvernement pour mettre fin à la crise du naira, a demandé aux ouvriers de ne pas travailler et de tenir un piquet de grève devant les bureaux de la CBN dans les capitales des États à partir de mercredi, rappelle-t-on.

Dans un autre registre, « The Guardian » s’intéresse à l’affaire du sénateur nigérian Ike Ekweremadu et son épouse qui ont été reconnus coupables de trafic d’organes au Royaume-Uni.

M. Ekweremadu, ancien vice-président du Sénat nigérian, son épouse et leur médecin Obinna Obeta, ont été reconnus coupables d’avoir enfreint la loi sur l’esclavage moderne, fait savoir le quotidien.

Le tribunal a reconnu le trio coupable d’avoir facilité le voyage d’un jeune homme vers le Royaume-Uni en vue de son exploitation, à l’issue d’un procès de six semaines à l’Old Bailey, précise la publication.

En Côte d’Ivoire, ’’Linfordrome’’ souligne qu’une délégation du Sénat de Côte d’Ivoire, conduite par le Président Jeannot Ahoussou Kouadio, a été reçue en audience par le vice-Président de la République, Tiémoko Meyliet Koné au Palais de la Présidence à Abidjan.

A sa sortie d’audience, le Président du Sénat a indiqué que cette visite avait pour but de présenter les civilités du Sénat au vice-Président et lui assurer la disponibilité du Sénat à travailler pour le rayonnement de la Côte d’Ivoire, fait savoir le média.

«Nous avons échangé sur plusieurs sujets, notamment la prochaine visite des grands chantiers de l’Etat par les Sénateurs pour toucher du doigt ce que l’exécutif fait, puisque nous avons le devoir de rendre compte à la population et aux collectivités dont nous sommes les mandants», a-t-il ajouté

De son côté, ’’Fraternité Matin’’ rapporte que le ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme (Mclu) s’est engagé à soutenir le projet «Solutions numériques pour la ville Durable en Afrique de l’Ouest, initié par le Centre d’Excellence in Africa (Exaf) de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (Epfl) en coordination avec le Département de la Coopération Suisse».

C’était le mercredi, à l’occasion d’un workshop tenu à Abidjan, rapporte le Mclu, précise le journal.

«Notre rôle en tant que Ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme (Mclu), est de promouvoir toutes les solutions pouvant développer durablement les villes de la Côte d’Ivoire et la ville d’Abidjan en particulier», a souligné le Conseiller Technique chargé de l’Architecture, Koupo Gnoléba Martin, du Mcl aux initiateurs du projet «Solutions numériques pour la ville Durable en Afrique de l’Ouest, note l’auteur de l’article.

En Ethiopie, « The Ethiopian Herald » consacre son éditorial à la mise en oeuvre de l’accord de paix dans le pays en relevant que la communauté internationale est appelée dans ce sens à apporter son soutien.

La série de mesures que l’Éthiopie a prises à la suite de l’accord de Pretoria entre le gouvernement fédéral et le Front de libération du peuple du Tigray, ont déjà porté leurs fruits, souligne l’éditorialiste.

Les progrès réalisés ont permis l’acheminement des aides humanitaires de base et le rétablissement des services sociaux au Tigray, écrit l’éditorialiste.

Plus important encore, l’accord a ramené toute la partie nord du pays à la normale et le bruit des armes à feu est réduit au silence et remplacé par celui des camions transportant les aides humanitaires, ajoute l’éditorialiste, notant que l’hostilité a laissé place à la sérénité et les progrès attendus ont déjà fait l’objet d’une reconnaissance internationale.

L’éditorialiste relève que l’Éthiopie a montré au monde que l’Afrique est capable de résoudre ses situations difficiles pacifiquement et indépendamment.

Il y a aussi eu un geste similaire du Front de libération du peuple du Tigray (TPLF) qui a balisé le terrain pour le succès de la mise en œuvre de l’initiative de paix historique, souligne l’éditorialiste.

Mercredi, les députés éthiopiens ont retiré le TPLF de la liste des groupes terroristes et des efforts ont également été déployés pour former un gouvernement intérimaire dans l’État régional du Tigray, écrit l’éditorialiste, notant que des mesures courageuses ouvrent encore la voie à la pleine mise en œuvre de l’accord de paix.

Malgré la longue liste des développements positifs, la reconstruction du pays exige la contribution de la communauté internationale, relève l’éditorialiste, estimant que la réhabilitation post-conflit des travaux nécessitent plus de 20 milliards dollars.

Au Rwanda, « New Times » rapporte que l’agence de météorologie a émis un avertissement sur le risque d’inondations fluviales imminentes dans le pays, notant que l’avertissement fait suite à l’augmentation récente des niveaux d’eau en raison des précipitations accumulées.

L’Agence a également mis en garde contre les impacts liés à l’érosion des sols, aux inondations fluviales et aux glissements de terrain dans les prochains jours, car les précipitations devraient se poursuivre dans plusieurs régions du pays, ajoute le journal.

Pour renforcer le système d’alerte précoce, l’agence a récemment annoncé qu’elle déploierait des capteurs d’inondation à travers le pays, fait savoir l’auteur de l’article, expliquant que cette décision vise à améliorer la capacité du pays à détecter et à réagir aux inondations, qui sont fréquentes au Rwanda pendant la saison des pluies.

“On espère que cette mesure contribuera à minimiser le risque de dommages aux infrastructures et de pertes de vies humaines causés par les inondations,” conclut-il.

Au Kenya, « Daily Nation » écrit que la décision de la Banque centrale (CBK) de revoir la réglementation du commerce des changes arrive à point nommé et devrait contribuer à rétablir la confiance dans le marché.

Les banques centrales sont la première ligne de défense pour maintenir la stabilité des marchés des changes, souligne l’éditorialiste, se félicitant de l’action de la CBK  après des semaines d’incertitude quant à l’évolution de ce segment sensible.

Selon lui, une pénurie persistante du dollar, qui a creusé l’écart entre les taux officiels et les taux du marché libre, avait suscité des inquiétudes quant à d’éventuelles pratiques illégales sur le marché des changes, tandis que les ménages et les entreprises subissaient les conséquences de la chute du shilling local.

L’action de la CBK de publier un nouveau code pour les banques participant au marché des changes est donc la bienvenue car elle promet de résoudre les problèmes de transparence, qui est la marque du commerce équitable, souligne le journal.

En Afrique du Sud, les journaux reviennent sur le scandale de «Farmgate» dans lequel le Président Cyril Ramaphosa est accusé d’avoir dissimulé le vol en 2020 de millions de dollars en devise dans sa ferme Phala Phala dans la province de Limpopo, d’avoir séquestrés et soudoyé les voleurs pour garder le silence et ne pas déclarer l’argent au fisc.

« City Press » rapporte, à ce propos, des déclarations du vice-président, Paul Mashatile, qui a indiqué que les députés du Congrès national africain (ANC au pouvoir) au Parlement ne protégeaient pas Ramaphosa de toute responsabilité dans la saga Phala Phala.

Au cours de sa première séance de questions-réponses au Parlement jeudi après-midi, Mashatile a appelé les partis d’opposition à la patience pour permettre aux enquêtes externes de suivre leur cours.

La publication fait ainsi constater que le chef d’Etat et président de l’ANC fait actuellement l’objet d’une enquête par plusieurs agences d’État, suite au vol de devises étrangères dans sa ferme du Limpopo en 2020.

Selon le vice-président, tant que des enquêtes étaient toujours en cours, il serait malavisé de suggérer que l’affaire Phala Phala sapait les efforts du gouvernement pour lutter contre la criminalité et la corruption, a souligné Mashatile, cité par le journal.

Au volet économique, « Sowetan » et « The South African » rapportent que les augmentations obscures du prix des produits frais ont eu un effet disproportionné sur les ménages à faible revenu.

Se basant sur l’enquête sur le marché des produits frais dans la capitale Pretoria, les journaux pensent qu’il y a des raisons de croire qu’il pouvait y avoir eu un comportement anticoncurrentiel sur le marché des fruits et légumes. Des plaintes reçues par la Commission de la concurrence allèguent des augmentations inexplicables et alarmantes des prix de certains produits, de nombreux prix augmentant au-delà du taux d’inflation annuel.

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