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MÉDIAS :  »La numérisation de la production », un challenge pour les Agences de presse africaines


  19 Octobre      463        Evénements (534), Médias (2833), Photos (4436),

 

Porto-Novo, 19 Oct. 2018 (ABP) – L’archivage numérisé et digitalisé des productions d’agence s’impose comme un impératif des temps modernes aux Agences de presse de la communauté Afrique-Atlantique, au regard des mutations technologiques, ont débattu jeudi à Rabat au Maroc, des experts en médias et contenus de production, ainsi que des informaticiens, en marge du 1er forum des directeurs de information de la FAAPA.
Pour les consultants et experts en informatique, Rachid Ressani, directeur général de IT Road Consulting et Chahid-Hicham Bachir, directeur des Systemes d’information à l’Agence de presse marocaine (MAP), les rédactions d’agences de presse sont appelées à réaliser des sprint digitaux et autres classifications catégorielles de l’ensemble de leurs productions, notamment la numerisation des supports papiers, afin de les protéger contre l’humidité et des incommodités de nature à perdre les archives.
Une fois numérisés et authentifiés, ces documents sécurisés pourront être facilement consultables par les journalistes, contraints de faire des recoupements ou retour sur des faits antérieurs en guise d’archives.
La monétisation des anciennes données d’agence est l’autre avantage pecunier de la numérisation de la production, a-t-on expliqué.
Ces produits sont susceptibles d’être vendus aux abonnés, selon les demandes relatives au slug «  » domaine d’information », ou sur une période donnée, a défini le paneliste Laurent Marie, Managingdirector de  »Afterbe fort ». Plus la date de l’information à consulter par l’abonné est vieille, plus la prestation de l’agence de presse coûte, a-t-il ajouté.
Ces avantages numériques sur la digitalisation des donnees d’agences, transforment les médias en de véritables entreprises de presse. La numérisation des productions a un coût, et se trouvent confrontée aussi au problème de la confiance numérique, vu que les documents électroniques sont facilement falcifiables.
En cela, l’exemple de la MAP, se présente comme un cas d’école, pour les agences de presse africaines. Le passif de 50 ans d’archives de la MAP a été complètement numérisé, frappé de signature électronique de l’agence.
Dans ce pays, une loi protege juridiquement les documents électroniques, frappés de signature électronique, et qui ont une même authenticité, la même valeur qu’un papier signé.
Cela permet de libérer de l’espace, pour des archives papiers devenant encombrants, dont on peut se passer, et qu’on peut déchirer au Maroc, dès que la version électronique authentifiée est réalisée, a-t-on expliqué.
Avec la signature électronique officialisée, dès qu’un individu tente de falcifier le document électronique, la signature change, et expose l’intéressé à des poursuites judiciaires.
En cela, le panel d’experts en informatique a recommandé aux agences de presse, de securiser leurs archives par la numérisation digitale des leurs données.
De même la mise en ligne sur site web de l’information, revient de droit au journaliste auteur de l’article à publier, et non au webmaster, ont indiqué les panelistes.
Les Agences de presse africaines devront changer de paradigme, face à cette approche qui marque le début du processus de numérisation et la digitalisation des archives de presse.
ABP/IA/TIE

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