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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  23 Décembre      17        revue de presse (625),

 

Dakar, 23/12/2022 (MAP) – Plusieurs sujets d’actualité font la Une de la presse africaine de ce vendredi qui aborde notamment les suites du rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds Covid-19 au Sénégal, la mobilisation des forces de sécurité pour les fêtes de fin d’année en Côte d’Ivoire, les promesses du candidat à la présidence du Congrès des progressistes au Nigeria, la coopération Gabon-Angola, le prochain remaniement du gouvernement en Afrique du Sud, les nouveaux engagements du Kenya envers le FMI, les nouveaux horaires à partir de janvier aux écoles au Rwanda et le retour des personnes déplacées en Amhara en Ethiopie.

Au Sénégal, les suites du rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds force Covid-19 estimés à près de 1000 milliards de francs Cfa, continuent de préoccuper la presse localees publications de ce vendredi.

Le journal ‘’Sud Quotidien’’ annonce une ‘’mobilisation pour l’application des sanctions réclamées dans l’affaire liée au fonds Covid sous le titre ‘’La société civile, dans la rue !’’. Selon le journal, ‘’le vendredi 30 décembre, veille du discours à la Nation du chef de l’Etat, est choisi comme date-charnière par la société civile pour descendre dans la rue’’.

Selon ‘’Le Témoin’’, ‘’Macky refile la patate chaude à Amadou Bâ’’ face à ce rapport de la Cour des comptes. ‘’Le président de la République a évoqué hier en Conseil des ministres le fameux rapport de la Cour des comptes sur l’audit de la gestion du Fonds de Riposte et de Solidarité contre les effets de la Covid 19 (Fonds Force Covid-19). Le Chef de l’Etat s’est tout simplement déchargé sur son Premier ministre Amadou Bâ’’, indique le journal.

Pour des poursuites judiciaires contre les épinglés du Covidgate, ‘’La société civile lance la bataille’’, titre, pour sa part, le journal ‘’L’Info’’, soulignant que ‘’L’Ong +3 D+, +Y en a marre+, +Africa Jom Center+, +Frapp/France dégage+, entre autres organisations de la société civile, organisent une marche pour exiger des sanctions contre les personnes épinglées sur la gestion des Fonds Covid-19, le vendredi 30 décembre, avec comme slogan +Sunny milliards du rees+’’ (nos milliards ne seront pas digérés en wolof, langue nationale).

‘’Les organisations de la société civile lancent +Sunny milliards du rees+ et +exigent au gouvernement à faire ce qu’il faut. Ceux qui doivent être démis de leur fonction que ce soit les Dage (directeur de l’administration générale des ministères ou sociétés), les directeurs généraux et à même un autre niveau soient démis de leur fonction+’’, rapporte le quotidien d’information ‘’24 heures’’.

D’après ‘’Les Echos’’, ‘’Macky n’exclut pas des suites judiciaires’’. Il charge Amadou Bâ d’éclairer l’opinion sur le rapport en vue des suites à donner. Alors que la société civile réclame les têtes des mis en cause et appelle à un rassemblement’’.

Revenant sur la publication des rapports particuliers de la Cour des comptes, le quotidien ‘’Source A’’ affiche ‘’Tous les secrets’’, précisant que ‘’ce n’est ni le chef de l’Etat, ni une quelconque autorité qui a demandé à la cour des comptes de publier désormais ses rapports particuliers. Ce sont plutôt les magistrats qui ont décidé, après de larges concertations, de rendre désormais publics les rapports particuliers de la Cour des comptes ». « La publication des rapports étant une exigence du code de transparence qui n’avait pas été respectée, jusque-là, la Cour a estimé qu’il était temps que cette loi soit appliquée, indique le média.

‘’Bes Bi Le Jour’’ revient, quant à lui, sur le décret de création du Force Covid sous un titre ironique ‘’Le Fonds du problème’’. D’après le média, ‘’+les dépenses du Force Covid sont dispensées de tout contrôle a priori+. A cet effet, ‘’le Président de la République a instruit +d’éclairer l’opinion et de donner des suites+ au rapport de la Cour des comptes’’, souligne la publication.

En politique, ‘’Walf Quotidien’’ s’intéresse à la troisième candidature de Macky Sall, indiquant à sa Une que ‘’Benno se déchire’’. ‘’L’Alliance pour la République (Apr au pouvoir), +fait du forcing+ alors que les alliés de la première heure refusent le +fait accompli+. Moustapha Niasse, ancien président de l’Assemblée nationale, membre de la coalition Benno Bokk Yakaar et Me Ousmane Seye, rappellent les règles’’, souligne le journal.

Quant à ‘’Le Soleil’’, il se focalise sur l’électrification rurale et annonce qu’ « un programme pour 1000 villages est lancé’’.

En Côte d’Ivoire, ’’Fraternité Matin’’ écrit que dans le cadre de la sécurisation des fêtes de fin d’année, environ 17000 hommes issus de la Police (6000), de la Gendarmerie (6000) et des Armées (5000) seront déployés, et ce pendant 16 jours, du 19 décembre 2022 au 03 janvier 2023.

Après cette période, ce sera le retour aux dispositions sécuritaires habituelles, précise la publication.

Au cours de cette opération, les actions majeures à mener vont s’exercer sur l’ensemble du territoire, ajoute l’auteur de l’article, faisant remarquer qu’un effort particulier sera mis sur les grandes agglomérations, notamment Abidjan, Bouaké, Yamoussoukro, San-Pedro, Korhogo, et Daloa.

«Dans ces agglomérations, la sécurisation va porter les espaces de réjouissance, les lieux de cultes, les grands rassemblements et des sites d’attraction. Ainsi que les axes interurbains, la régulation du trafic en zone urbaine et la répression des infractions sur la voie publique. Les forces procéderont également à la veille anti-terroriste, la traque de toute forme de délinquance et de la grande criminalité», note le journal.

Au Nigeria, « The Nation » écrit que le candidat à la présidence du Congrès des progressistes (APC), Asiwaju Bola Ahmed Tinubu, a promis aux entrepreneurs qu’il transformerait les défis actuels du Nigeria en opportunités de croissance et de développement.

Il a également promis de travailler à la création d’une meilleure sécurité pour un environnement commercial favorable, indique le journal.

M. Tinubu, qui s’exprimait lors d’une rencontre avec des propriétaires d’entreprises, jeudi à Lagos, a déclaré qu’étant donné qu’il est de la responsabilité du gouvernement de sécuriser les vies et les propriétés des citoyens, s’il est élu, son administration en fera sa priorité, comme il l’a fait lorsqu’il était gouverneur de l’État de Lagos, ajoute le quotidien.

Selon lui, poursuit le média, les affaires et l’insécurité ne peuvent pas prospérer côte à côte.

La publication fait savoir que les entrepreneurs ont soulevé des questions relatives à l’éducation, au développement des soins de santé, à l’électricité, au climat d’investissement, aux multiples taux de change et à la subvention pétrolière, et ont demandé au candidat de l’APC comment il comptait relever ces défis.

Au Gabon, « L’Union » souligne que dans le cadre du renforcement des liens entre le Gabon et la République d’Angola, les chefs d’Etat des deux pays ont saisi la circonstance pour passer en revue un certain nombre de questions d’intérêt commun. Notamment au sujet de leurs relations économiques, des consultations permanentes et sur des questions régionales et globales.

Aussi, ajoute le journal, pour booster davantage leur coopération, les deux parties ont-elles signé deux accords juridiques. En plus d’un mémorandum sur les consultations politiques entre Libreville et Luanda. L’autre décision majeure a été, la suppression, d’un commun accord, du visa aux ressortissants des deux pays, détenteurs d’un passeport diplomatique ou celui de service.

«Devant nos deux chefs d’Etat, mon homologue et moi venons de signer deux instruments juridiques. Un mémorandum d’entente sur les consultations politiques entre nos deux ministères, en plus d’un accord sur la suppression du visa pour les passeports diplomatiques et de services», a déclaré le ministre angolais des Relations extérieures, Téte António, cité par le quotidien.

En Afrique du Sud, « Eyewitness News » indique que le Président Cyril Ramaphosa devrait envisager de remanier son gouvernement au lendemain de la conférence élective nationale du parti au pouvoir organisée le weekend dernier à Johannesburg.

Il précise que, selon le Secrétaire général du Congrès national africain (ANC) nouvellement élu, Fikile Mbalula, « le Président est appelé à réfléchir à de nouveau ministres après la conférence élective, car ce serait imprudent de sa part s’il n’envisage pas cette démarche ».

Le parti a élu mercredi dernier son Comité exécutif national (NEC) composé de 87 membres, avec plusieurs ministres qui siègent actuellement au gouvernement absents de cette haute instance décisionnelle de l’ANC.

Pour sa part, « The South African » fait savoir que le chef de l’État sélectionne traditionnellement les membres de son exécutif parmi le NEC de l’ANC.

Il signale ainsi que quatre ministres en fonction ne figurent pas dans la composition du NEC après avoir échoué à obtenir suffisamment de voix lors de la dernière Conférence élective, à savoir Blade Nzimande, Naledi Pandor, Thulas Nxesin et Maite Mashabane.

Le vice-président nouvellement élu de l’ANC, Paul Mashatile, devrait également remplacer David Mabuza au poste de vice-président de l’Afrique du Sud, poursuit la même source.

Au Kenya, « Daily Nation » rapporte que les autorités prévoient de suivre les transactions financières des politiciens de haut rang, y compris le président, et leurs alliés à partir de l’année prochaine, expliquant que cette mesure s’inscrit dans le cadre de nouveaux engagements envers le Fonds monétaire international (FMI) visant à empêcher le pays d’être exclu du système financier mondial pour de le blanchiment d’argent.

Le Trésor a déclaré au FMI que l’État suivra les flux de trésorerie des personnes politiquement exposées, y compris leurs comptes bancaires, pour faire correspondre leurs revenus connus et leurs transactions financières, écrit le journal,

Le Centre d’information financière prépare des amendement sur la loi qui obligeront les institutions financières à révéler les sources de liquidités des principaux politiciens, familles et associés d’affaires, fait savoir l’auteur de l’article, notant que les changements proposés font suite à un rapport international accablant qui a signalé des lacunes dans la loi anti-blanchiment d’argent du Kenya.

De son côté, « The Standard » écrit que le FMI s’est opposé à une nouvelle extension de la subvention à l’électricité qui a coûté aux contribuables 26 milliards de shillings sur une période d’un an depuis janvier.

Cette décision intervient alors que le président William Ruto est confronté au dilemme de savoir s’il faut conserver la subvention à l’électricité décidée par son prédécesseur Uhuru Kenyatta, et qui expire à la fin de ce mois, souligne l’auteur de l’article.

« La réduction tarifaire de janvier a eu un impact négatif significatif sur la position de liquidité de l’entreprise, entraînant une perte annuelle de revenus de 26,3 milliards de shillings », a déclaré le FMI cité par la publication.

L’administration de Ruto continue de s’opposer aux subventions, ajoute l’auteur,  expliquant qu’une hausse tarifaire de 12% souhaitée par Kenya Power pourrait passer même si les consommateurs d’électricité continuent de supporter le poids de la hausse des prix du pétrole et de la faiblesse du shilling.

Au Rwanda, « KT Press » écrit que les nouveaux horaires aux écoles entreront en vigueur à partir du 1er janvier 2023.

La décision, prise en novembre lors d’une réunion du Conseil des ministre, est basée sur des « recherches approfondies » du ministère de l’Éducation, indique le journal, ajoutant que le ministère a estimé que cette mesure améliorera la qualité de l’apprentissage, mais aussi la productivité des fonctionnaires.

Ainsi, les cours commenceront à 8h30 à partir du 1er janvier, contre 7h00 actuellement, et prendront fin à 17h, au lieu de 16h30, détaille l’auteur de l’article, précisant que ce nouvel horaire s’applique aux écoles publiques financées par le gouvernement et qui suivent le programme national.

Citant le ministre de l’Éducation Valentine Uwamariya, le journal fait savoir qu’un benchmark a été fait, notamment en Asie, et a montré que les élèves apprennent mieux quand ils commencent les cours à 8h30.

En Éthiopie, « The Ethiopian Herald » rapporte que plus de 235 000 personnes déplacées internes dans l’Etat régional éthiopien d’Amhara sont rentrées chez elles suite à l’accord de cessation des hostilités signé entre le gouvernement fédéral et le front de libération du peuple du Tigray (TPLF).

Le journal qui cite la Commission de coordination du programme de prévention des catastrophes et de sécurité alimentaire en Amhara, relève qu’au total il y avait plus de 850 000 personnes déplacées dans cet Etat régional en raison du conflit.

Le quotidien souligne que 8,7 millions de citoyens en Amhara ont besoin d’aide humanitaire, ajoutant que l’aide a été distribuée à 5,3 millions et 5,6 millions de personnes en deux étapes.

« Parallèlement au soutien du gouvernement, les organisations non gouvernementales et la population doivent également faire leur part dans la réponse humanitaire », selon un responsable de la Commission de coordination du programme de prévention des catastrophes et de sécurité alimentaire cité par le journal.

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